Nous avons de la chance de vivre en France !

Nous devons choisir entre la peste ou le choléra ….le ton est donné.

Un débat de vérités, de contrevérités, de fausses promesses, de mensonges…et de chiffres invérifiables.

Macron est resté méprisant et par moments, légèrement énervé…

Marine est resté calme et souriante….trop peut-être.

Débat virulent en 2017, soporifique en 22.

Marine Le Pen s’est laissée enfermer dans le rôle d’étudiante passant un examen devant un professeur qui devait noter son exposé. Elle s’est mélangée les pinceaux, noyée sous le flot des chiffres lancés par son interlocuteur dont la gestuelle de premier de la classe l’a peut-être décontenancée… presque affalé sur la table, ne la regardant presque pas, désinvolte presque impoli, condescendant.

A écouter le président sortant, il est tellement bon et fantastique qu’il faudrait être stupide pour ne pas voter pour lui et on se demande même comment il peut avoir un adversaire.

Il a bien géré le co vide, il continue ce qui a réussi et veut améliorer ce qui n’a pas très bien marché… Promesses…pour son deuxième mandat, il va donc faire ce qu’il n’a pas fait.

S’il n’a pas réussi c’est la faute à la pan demie, s’il s’est trompé c’est la faute à la guerre et s’il a cagué c’est la faute aux gilets…

Il a la science infuse, il est Le professeur face à son élève, il écoute son antagoniste de manière professorale en la jugeant ironiquement, à la fin du débat, il va la noter, d’ailleurs c’est ce qu’il va faire en lui disant que cette fois elle a été plus sage, c’est une sorte de baiser de judas, on s’attendait même à ce qu’il lui donne un bon point pour la féliciter des efforts accomplis.

Elle a laissé Macron dérouler son tapis dans lequel elle s’est prise les pieds en manquant cette fois d’agressivité et d’attaques face à celui qui semblait le propriétaire du plateau télé, elle n’a pas parlé de McKinsey, même sur les éoliennes qui sont une atteinte au bon sens, elle n’a pas su imposer et défendre sa position, très passive sur l’écologie, bref elle s’est contentée de se défendre au lieu d’imposer son programme et souligner les failles et les erreurs de celui du président.   A aucun moment elle ne s’est présentée comme celle qui pouvait prendre sa place en tentant de faire un appel du pied aux indécis de Mélenchon.

Marine Le Pen a semblé dépassée sur le voile, sur le pouvoir d’achat, débordée par le discours technique de son adversaire, qui gagné aux poings en soulignant ses mauvais choix et son pacte avec le diable. Nous sommes revenus au point de départ car elle n’a pas réussi à se défaire de son étiquette de danger pour le pays et c’est nous qui devons trancher, encore une fois, avec un vote de secouristes de la France et de la démocratie .

Chaque clan va applaudir sa victoire mais nous sommes toujours restés dans le flou. Je crois que rien ne va bouger, sauf le taux d’abstention qui va grimper !