ENTRE DEUX !

Entre les deux réveillons juste quatre jours !

Tout s’est bien passé.

Pas de symptôme, à priori je ne suis pas positif, la roulette russe va durer jusqu’à l’année prochaine, on verra, mais « aléa jactas est » ….il n’y a plus rien à faire, le sort en est jeté…..va-t-on franchir le Rubicon entre les deux fêtes ? A ce sujet, quelle déception, je me souviens des version latines de Cicéron, mais lorsque j’ai vu ce truc, un ruisseau, crados et merdique, et insignifiant, je n’ai pas pu m’empêcher de ressortir une autre citation « o tempora o mores » toujours de ce même auteur, le favori de mon Gaffiot, car visiblement toute mon imagination juvénile s’est écroulée devant ce triste spectacle.

Mais décidément rien n’est plus comme avant, tout a changé. Pour la saint Sylvestre, le couvre feu sera de sortie, on va déjà commencer à construire des barricades…..

La voix du corbeau va retentir comme chaque jour. Il avait annoncé l’inverse de ce qu’il laisse entendre aujourd’hui, il doit prendre son pied à casser l’ambiance, le vaccin arrive et ses jours de gloire sont comptés car je pense qu’il va finir aux oubliettes. Comme les prophètes de la bible qui se plaisaient à annoncer les malédictions que leur copain le dieu d’en haut leur susurrait à l’oreille, après chaque jour ou le peuple se laissait aller à un peu de joie, ils apparaissaient auréolées de la gloire volée à leur maître et annonçaient la pénitence encourue à ceux qui avaient transgressé la loi.

Il nous avait parlé des tests et d’un confinement numéro deux et maintenant ce sont les vaccins et le troisième confinement qui est annoncé.

Mais quel cinéma quand même, on a vacciné quatre pèlerins, il ne manquait plus que les blindés et les avions de combat avec des chants patriotiques entonnés par l’armée au sol !

 

2 réflexions au sujet de « ENTRE DEUX ! »

  1. Ca bavasse à tout va : il faudrait pouvoir fermer hermétiquement les esgourdes, mais manque de bol, ça envahit toutes les antennes. On va bientôt tourner comme des derviches devenus bourriques tant on nous bourre le mou. Un peu de silence-radio me semble nécessaire : la vie, ce n’est pas le virus.

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