HISTOIRE COMIQUE !

Histoire cruelle, histoire clin d’œil !

Nous étions en Juin, un lundi, pas très loin de leur promenade envahie par leurs troupes chantant déjà des hymnes de louanges à leurs généraux futurs victorieux.

Leur armée emmenée par leur général en chef le duc de Rooney, est composée de troupes d’élites venues des contrées anglaises. En face, des mercenaires arrivés des quatre coins de l’Europe pour défendre le drapeau d’un pays où les glaces ont caché leur terrain d’entraînement, se sont rassemblés sous la bannière d’une contrée où ils sont nés.

Les anglais tirent les premiers….. leurs artillerie est supposée être la plus forte, ils enfoncent le centre ennemi et se voient déjà vainqueurs. Des chants montent de leur bivouac averti de cette percée meurtrière. Les généraux se félicitent de cette poussée qu’ils pensent décisive et dans leur for intérieur sont sûrs de ne faire qu’une bouchée de ces amateurs guerriers sans expérience et sans blason.

Cependant, gagnés par une confiance qui sans doute les aveugle, persuadés de ne faire qu’une bouchée de ces petits hobereaux sans terre et sans honneur, ils se laissent endormir par des lauriers hâtivement promis et oublient les préceptes élémentaires de toute stratégie militaire ; on ne vend pas la tête d’un ennemi tant qu’on ne l’a pas battu.

Voyant leur adversaire s’alanguir comme le lièvre qui était sûr de gagner, les oubliés des bookmakers bwin médiatiques se jettent dans le combat et dans un sursaut héroïque enfoncent les ailes de leur ennemi devenu comique. L’espoir change de camp.

L’incertitude guerrière plane sur le combat. Tel le David de l’histoire, ou la tortue promise à une déroute annoncée, les perdants proclamés osent une diversion sur l’arrière des ennemis qui se mettent à douter et, profitant des moments de tergiversation de ceux qui se regardent combattre tant ils se trouvent beaux et tellement efficaces en écoutant les louanges qui s’élèvent de leurs travées, ils lancent une attaque surprise contre ces nantis narcisses de leur image de dieux impériaux.

Cette manœuvre osée est payante et la victoire semble changer de côté. Les anglais, vexés envoient la cavalerie mais les guerriers sont devenus des joueurs de polo en oubliant la règle de l’harmonie, ciment de tout affrontement, chacun jouant la partition en soliste, et les étalons fougueux du début du combat ressemblent à des chèvres broutant sur un gazon maudit.

Le temps passe et les mercenaires deviennent des dieux, se battant comme des seigneurs…. les troupes anglaises revisitent la Berezina, pensent à leur gare symbole du nom d’une victoire qui va devenir leur tombeau.

Ils croyaient vaincre facilement mais leur déroute face à un peuple moins nombreux que les habitant de la ville hospitalière signa la conclusion de leurs illusions !

Nous étions en juin, deux cents ans plus tard mais pas un jeudi ….et même les adversaires parlaient anglais !

Aux niçois qui mal y pense !

 

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