JEUDI !

Le jeudi est le jour de la prêche télévisée de 18 h!

Le matin, je me lève donc avec une certaine appréhension, la gorge nouée, l’anxiété me ronge, alors pour passer le temps jusqu’à cette sorte de libération pour savoir à quelle sauce nous allons être mangés, je lis les infos sur le net, en évitant tout grignotage compulsif qui pourrait rajouter des inconvénients physiques à ce corps qui ne peut plus pédaler hors des limites prévues par un marabout acariâtre qui se prend pour dieu le père en nous traitant comme ses créatures.

La télé est devenue la cathédrale de la nouvelle religion covidesque et chaque jour les sermons s’enchaînent, donnés par un des membres d’un collège sacerdotal en pleine expansion, bientôt il y aura bien plus de saints vivants que ceux morts du calendrier. L’apocalypse est annoncé chaque jeudi . 

Le quinze approche, nous attendons le mardi de la libération hypothétique, ou bien faudra-t-il encore subir les affres de cette prison sans barreaux mais pourtant encore plus terrible car ces attestations totalement stupides sont des bracelets rivés à nos chevilles avec la complaisance diabolique d’un stop covid informatique qui avec nos portables mouchards nous rendent encore plus esclaves des pièges machiavéliques ourdis par ceux qui veulent sauver nos corps en détruisant le reste de liberté qui coule dans nos âmes.

Le covid envoyé par un esprit satanique a dilué toutes nos résolutions, adieu ou au diable les bonnes idées écologistes, le plastique a repris vigueur, dans les rues s’amoncellent les détritus, des barrages de masques empêchent l’eau de s’écouler, même le tri n’est plus ce qu’il était et d’ailleurs tout est triste, et les guirlandes de noëls ressemblent à des bandeaux squelettiques qui pendent des décorations en décomposition pour annoncer la fin d’une année horribilis !

Certains pourraient penser que je suis pessimiste et triste, mais c’est une erreur, je ne suis pas résigné, mais je me demande comment nous allons faire pour nous en sortir. Il faut faire face à la réalité comme d’autres l’ont toujours fait avant nous.

Ces confinements et deconfinements, ces tergiversations ne sont pas une solution. On ne peut pas nous obliger de suivre une règle de conduite en nous persuadant qu’elle est la solution. C’est le symbolisme de la pomme dans le jardin d’éden, c’est ce virus lâché dans notre vie, et nous devons nous en accommoder, et vivre avec, comme avec toutes les autres maladies que nous n’avons pas réussi à vaincre, il n’a pas d’autre solution pour attendre un vaccin, en espérant qu’un autre virus aujourd’hui inconnu ne vienne pas tout remettre en question comme lorsque dans notre histoire chaque nouvelle menace a changé les donnes de notre façon d’appréhender la vie !

2 réflexions au sujet de « JEUDI ! »

  1. Le 15 approche et…nous ne serons pas déconfinés, sauf pour la veillée noëlesque… Manque de bol : je ne fais pas de veillée, je vois ma famille le lendemain, généralement le soir. Faudra donc demander de déporter le repas du soir pour le repas de midi (confinement et couvre-feu obligent).
    Comme toi, j’en ai assez de ces ordres qui nous tombent dessus comme neige à la montagne. Je veux bien croire que c’est pour notre bien, mais combien de temps sera-ce supportable ? Faut-il envisager que nous en sommes réduits à nous calfeutrer de manière permanente puisque ce fichu virus semble avoir pris ses quartiers pour longtemps… ? S’il faut vivre avec lui pour longtemps, autant nous laisser la bride sur le cou et opter pour des solutions personnelles… Cet encagement devient de plus en plus insupportable. Et les restrictions semblent être une manière comme une autre pour nous mettre au pas.
    Sommes-nous des idiots patentés ? je ne le pense pas. Jusqu’ici, j’ai passé des épreuves difficiles sans l’aide de qui que ce soit. Et partant du principe que je ne suis jamais malade, je ne vois pas pourquoi je le serais à cause du (ou de la ?) covid19. Certes, je sors avec le masque en bonne place sur mon nez, je me lave les mains chaque fois que je sors, bref, je ne commets aucune folie. Mais j’ai envie de vivre comme je l’entends et si je devais souffrir de ce fichu bidule, ma foi, cela ne regarde que moi. Nous n’avons qu’une seule vie : faut-il rester planqué jusqu’à la fin de nos jours ? Faut-il avoir la peur au ventre à chaque sortie ? Que nenni : la vie continue, contre nous peut-être, mais pour nous plus que vraisemblablement. De toute façon, il faudra un jour ou l’autre consentir à quitter cette terre où nous ne sommes que des passants…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.