JOUR CINQUANTE-TROIS !

CONFINEMENT !

Le confinement et le survivalisme !

L’avant, le pendant et l’après !

Depuis le lundi 16 mars nous sommes confinés. Certains se sont immédiatement jetés sur les produits de première nécessité comme…… le papier toilette….en faisant des provisions à la limite de la connerie, un peu comme en 68, amis de la culture bonjour, enfin ceux qui ont connu. J’étais jeune, cela ne me concernait pas, mais je me rappelle que les magasins étaient dévalisés, les pâtes, la farine, l’huile et le sucre s’évaporaient pendant la journée et la nuit les camions remplissaient les rayons qui se retrouvaient à sec le lendemain et faisaient les affaires des commerçants, j’ai même vendu des bidons d’essence….

D’autres ont fui à la campagne, vers les limites de démarcation entre les zones à risques et celle plus libre…..certains se sont calfeutrés chez eux, avec des inégalités terribles, ceux qui avaient une maison avec jardin et d’autres contraints de partager un minuscule appartement avec femme, enfants et quelquefois animaux domestiques, et même grands parents….

Jusqu’au 11 mai la route est longue …… semée d’embûches inhérentes à cet enfermement consenti….ou difficilement accepté.

Alors j’ai pensé à ces malades ricains qui entraient dans leur trip …..le survivalisme.

Ce sont des tarés qui se préparent à la fin du monde dans des abris bétonnés et sécurisés. Ils y entassent des vivres et bien sûr des armes pour pouvoir continuer de vivre sur une terre en ruines et éliminer ceux qui en voudraient à leur papiers toilettes. Les derniers survivants de la destruction finale. Un confinement sans date de reprise…oh les cons ! Remarquez, s’ils sont les derniers, le PQ ne leur servira à rien….

Mais a quoi peut bien servir d’être le dernier à déféquer ?

Putain, nous avons dépassé les cinquante jours à nous emmerder à l’insu de notre plein gré, alors, que des couillons prennent leur pied avec cet emprisonnement forcé pour se croire les héros d’un film de SF…….ça fait cailler mon lait de lamate !

5 réflexions au sujet de « JOUR CINQUANTE-TROIS ! »

  1. Je n’ai pas connu la guerre, les restrictions, les tickets de rationnement, l’exode.. puisqu’enfant du baby-boom je ne suis arrivée qu’ensuite, et en 68 j’étais encore chez mes parents, mais pour avoir entendu mes parents et grands parents en parler, il semble y avoir bien des similitudes dans les comportements ! Le «B. O. F » (à ne pas confondre avec le « beauf ») de la période de l’occupation s’est transformé en responsable de supermarché et à su profiter de la demande pour augmenter ses prix, voire gérer à son profit des pénuries. Effectivement les gens ont sur stockés des produits non périssables et même remplis les congélateurs au détriment de personnes plus raisonnables et responsables qui se sont trouvées de ce fait démunies. Hier encore les rayons d’eaux minérales étaient vides, il n’y avait pas un œuf dans le rayon dédié (et ce depuis plus de 3 semaines !) et je ne vais pas faire l’inventaire de ce qu’il n’y avait pas, plus important que le stock restant. Les mentalités n’ont pas changées, et je résumerai par… tout pour sa gu….le !!
    Je ne parle pas des trafics autour des masques.. j’entendais que des personnes s’étaient procurées des masques gratuits par l’intermédiaire de l’opération «  Masques solidaires » et les revendaient…
    j’ai honte pour eux !
    Bisatous 😘

  2. Chez nous, il n’y a aucun problème de denrées alimentaires….les rayons sont régulièrement approvisionnés, moi non plus je n’ai pas connu la guerre, on nous a donné un masque par personne mais toujours pas ces fameux masques obligatoires, mais je suis de plus en plus sceptique…….

  3. J’en connais même…
    qui, en 68, avient stocké du sucre dans leur baignoire….
    Imaginez la suite…ils avaient oublié…
    Je me marre..;
    Je suis contre….l’approvisionnement à outrance….
    Je ne connais pas la peur de manquer…même si cela doit m’arriver un jour !!!

  4. C’est vieux 68 et pourtant je me souviens, malgré mon jeune âge, qu’on avait droit à une seule flûte de pain par famille quel que soit le nombre (et nous étions nombreux). J’ai toujours quelques denrées en réserve (cela m’évite de sortir), mais pas au point de tenir un siège.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.