LA LANGUE DE MOMO !

La langue de Molière !

Momo……. mais qui c’est celui là ….. ?

La clause qui fait gloser !

Ah oui, Momo, un pipole d’un autre siècle, un copain de William la langue d’Angleterre et de Goethe celle de Germanie.

Putain, celui qui n’est pas mort sur scène doit encore bouger son petit orteil de plaisir en prenant un pied éternel avec ces histoires actuelles et si guignolesques pour masquer la chienlit qui veut dissimuler ces élections  qui frisent la comédie !

Le comique est total surtout lorsqu’on sait que l’église lui refusa et l’extrême onction et une sépulture religieuse du fait de sa profession, parlez moi d’amour, mais, du Père Lachaise d’où il vient de me parler, j’ai senti quelques ricanements de joie posthume face à ces situations qui ressemblent étrangement aux farces dont il était le chantre .

D’abord, ce fut la tour infernale parée de cette inscription barbare pour attirer les devises étrangères à venir engraisser les sillons de nos champs desséchés. Un ‘Made for sharing’ provocateur qui ne fit point lever les boucliers de certains puristes…..ni même bouger le petit doigt de politiques, même ceux qui ne parlaient que l’argot en deuxième langue .

L’appel du fric excuse-t-il tout débordement ?

Mais lorsque on écoute les footeux déblatérer à la télé en utilisant un brouillamini incompréhensible et que t’as besoin de sous titres pour comprendre, enfin si tu sais lire………. et que tu ne travailles pas dans le bâtiment….. tu te demandes pourquoi les sponsors ne font pas les mêmes demandes .

Quoi ?

Oui, c’est vrai, ils ne sont pas cons !

Alors, peut-on demander plus à un maçon étranger, en oubliant, par exemple que dans le sud beaucoup de maisons ont été construites par des ritals venus en touristes pour voler le pain des français, que ce qu’on attend d’un fouteux qui a des pieds plus intelligents que sa tête.

Donc certains ont sorti cette fameuse clause Molière pour favoriser la préférence d’employés maîtrisant la langue de Momo pour construire des logements .

Putain, en Angleterre j’avais un copain brésilien, un peu café au lait…. sans beaucoup de lait…..qui parlait un français impeccable .

Quoi ?

Non, il n’était pas maçon !

Certains deviennent regardant, mais on l’était beaucoup moins lorsque au début du XXeme siècle on fit venir des travailleurs maghrébins pour creuser le métro parisien, lorsqu’on employa des marocains ou autres algériens pour aider les polacks, qui n’étaient pas encore plombiers, dans les mines du nord, lorsque dans les années soixante, on fit venir des travailleurs de là-bas dis, pour remplir nos usines. Putain, et pendant les guerres, avait-on demandé aux nègres et aux arabes s’ils parlaient correctement la langue de Momo avant de les enrôler, avait-on discuté avec les tirailleurs sénégalais pour savoir si tous ces braves bamboula s’exprimaient parfaitement sans faute de syntaxe avant de les faire signer leur droit de maculer de leur sang le blanc du drapeau français, putain de putain ?

Je me calme ….

Ensuite je me demanderai, malicieusement peut-être, qui magouille avec ces travailleurs détachés ?

Plus loin, je rajouterai que beaucoup de localités qui votent front sont celles qui emploient le plus de travailleurs au noir et ignorant la langue de momo !

Putain, et si, pour rigoler, on demandait à des hommes politiques issus de l’immigration si leurs ancêtres maîtrisaient la langue de Molière en arrivant pour bouffer le pain des français locaux de pure race…….. ….ceux qui étaient arrivés avant eux………

 

2 réflexions au sujet de « LA LANGUE DE MOMO ! »

  1. Nous ne sommes plus à l’époque des maçons italiens ou portugais qui construisaient une maison par ci par là mais dans une mondialisation organisée qui fait venir des équipes entières d’ouvriers sur des chantiers de bâtiment ou de construction navale (et aussi dans l’agriculture) afin de contourner les lois sociales et pour ne pas payer de cotisations. Au Qatar, on ne compte plus le nombres d’ouvriers philippins morts pour construire les stades de la future coupe du monde de foot et les chantiers français sont de plus en plus la cible du dumping organisé par Bruxelles.
    Pour une fois, la réponse à cette mondialisation anarchique n’est pas idéologique mais culturelle, ce qui est original. Parler la langue du pays où l’on travaille ne me semble pas une mesure réactionnaire ou contraignante, au pire, elle aidera au développement de la Francophonie. Les opposants à cette loi devraient lire de toute urgence les livres de Panaït Israti, ouvrier romancier roumain amoureux de la langue française…

    Ps: J’ai aussi rencontré un Brésilien à Londres qui parlait un excellent Français littéraire, il était gérant d’une pizzeria sur Shaftesbury Avenue…

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