L’ETIQUETAGE !

L’étiquetage ésotérique !

C’est à croire que la pléthore d’explications est faite pour nous leurrer puisque le contenant est plus important que le contenu. On peut donc tranquillement nous vendre de la merde sous cellophane ! Non, je n’ai pas écrit qu’on l’avait déjà fait…..Le soleil vert est déjà dans nos assiettes.

Tous nos produits sont trafiqués d’une manière plus ou moins apparente et vicieuse. La transparence n’est qu’un mirage . Le langage codé de la composition, de la fabrication et de la distribution n’est pas à la portée du premier acheteur venu. On peut même penser qu’il est fait pour nous embrouiller et vendre n’importe quoi sous le couvert d’une certaine visibilité de façade .

Les indications nous détournent presque du produit lui-même.

En effet nous sommes conditionnés par la couleur et la forme de ce que nous achetons. C’est le problème du contenant et du contenu, du fond et de la forme.

Une anecdote pour mieux l’expliquer ……il y a longtemps lorsque dans une vie antérieure, avant d’être fleuriste, je bossais dans la restauration, en assaisonnement de la bourride provençale on servait deux ingrédients, la rouille et l’aïoli, classique, jusqu’au jour où, pour tenter une amélioration, et un peu de cinéma, le chef proposa une mayonnaise colorée en vert artificiel du plus bel effet. A la fin de la saison estivale tous les clients pensaient que cette dernière donnait le plus de goût au plat …la vue avait conditionné le goût.

De la même manière, si vous ne me croyez pas, essayez de manger un yaourt à la fraise, à la texture blanche et dans un contenant de la même couleur, ou un jambon crème, ou un camembert rouge, ou un saumon fumé blanc…… et maintenant comprenez-vous mieux pourquoi lorsqu’on parle de poisson, les enfants préfèrent le goût de celui qui est carré et pané.

Ce conditionnement nous fait perdre le goût de la réalité en nous renvoyant une image fabriquée pour satisfaire notre attente programmée et lorsque nous lisons la composition du produit non seulement nous sommes perdus parce que nous ne comprenons pas, mais nous ne voyons que l’ingrédient principal dont le nom est précisé dans le titre du contenant noyé au milieu de la masse de ce qui a l’air d’un charabia incompréhensible.

Alors on peut se demander pourquoi on laisse perdurer cet état de choses, alors qu’il serait par exemple, plus facile d’annoncer clairement la provenance d’un produit.

Peut-être parce que les normes européennes sont elles mêmes assez ambiguës ou pour masquer la provenance réelle d’un produit, ou sa composition . Il est incompréhensible de constater souvent que le pourcentage principal du produit de la composition d’une boîte de conserve n’est pas celui du produit annoncé sur l’étiquetage. Je comprends qu’on ait besoin de conservateurs, mais que viennent faire le sucre ou le sel et même l’eau, dans des proportions exagérées pour des plats qui n’en auraient pas besoin. Vous pouvez le constater vous même sur tous les produits avec également la norme Bio pour certains éléments et pas pour d’autres qui sont hors UE, c’est à dire invérifiables.

Un autre exemple avec le miel dont la composition est aléatoire, puisque si l’inscription indique miel de Provence, le contenu peut venir d’une autre région, voire d’un autre pays, et même si la composition ou la provenance sont obligatoires on peut continuer d’en vendre sans aucune précision……

Je vais donc finir par croire que pour vendre, tout est volontairement embrouillé !

Une réflexion au sujet de « L’ETIQUETAGE ! »

  1. Ah les étiquettes qui ornent ce qu’on achète en boîte… Les caractères sont si petits sur ces emballages qu’il devient difficile de lire et donc de comprendre ce qui est jargonné. Pour avoir fait des conserves (dans une autre vie), si tu ne mets pas d’eau, ta conserve part directement à la poubelle. Il m’arrive d’acheter des conserves (quand j’ai la flemme) : je rince systématiquement l’aliment concerné qui a baigné dans un jus presque visqueux (je ne connais pas de terme plus précis). Il ne me viendrait pas à l’idée de servir tel quel. Et je le cuisine à ma façon (pas très orthodoxe, mais c’est ainsi que je procède). En bref, je n’ai jamais beaucoup de conserves puisque j’achète fruits et légumes au marché, à l’étal des paysans que je connais depuis longtemps et dont je sais qu’ils ne traitent rien. Quand je leur achète des pommes, on ne peut pas dire qu’elles sont toutes du même calibre. Et surtout elles ne brillent pas comme un sapin de Noël.

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