Naissance de nouveaux maux !
Amis de la culture, bonjour, un nouveau mot est apparu, qui l’eut cru, en eaux troubles….. le burkini. Un compromis entre le string et la soutane.
Cependant, tout est relatif, comme me le disait un pronom de mes amis, car, ou bus, pour un carioca, un maillot une pièce est une burqa …..
Tout ceci pourrait prêter à sourire, comme me le répétait la sœur d’un autre ami, un zouave qui avait fini noyé, mais……
En effet, en Europe, cette discussion pourrait sembler ridicule…mais …..
Je signale qu’en France il y a la séparation de l’église et de l’état (1905) et que nous sommes un pays laïc . Le concept de la laïcité n’étant juridiquement reconnu que dans trois pays : France, Portugal et Belgique . Ceci pouvant expliquer leur incompréhension
La loi de l’église n’a donc aucune priorité, ni aucune interférence sur la loi de l’état dont le chef n’est absolument pas, comme en Angleterre, le chef du culte, la boutade est facile, mais je ne la ferai pas, comme me le dit Jonc, un de mes amis hollandais, un spécialiste de la sauce béarnaise.
J’en reviens à ce drôle de maillot robe de chambre.
Je peux comprendre la réaction de ceux, un peu angéliques, qui voient, avec son interdiction, une atteinte aux libertés. Mais la ligue des droits de l’homme se trompe de combat, et surtout de côté, les femmes sont des hommes comme les autres et le burkini, sous des des formes religieuses, attaque leur liberté, déjà menacée dans beaucoup de domaines sans que personne ne s’en préoccupe…..en effet, face à la justice, dans certains pays, leur parole ne vaut pas celle d’un homme……mais on entend rien, comme me disait une statue de mes amis qui vit à New York, une copine de celle de Milo qui n’étend plus rien !
Je souligne que ce sont des banderilles, d’apparences anodines, qui sont lancées à la moindre occasion, des provocations incessantes pour semer la discorde.
Et ça marche !
Sous le couvert de règles religieuses, douteuses, il faut le marteler, la femme est réduite à l’état de figure invisible, de fantôme, uniquement consacrée au plaisir de Son maître : l’homme.
Bien sûr, nous pourrions nous en foutre et baisser les bras en disant que cela ne nous regarde pas et que les religions sont seules concernées, mais il y a notre devise explicite : liberté, égalité, fraternité . Alors, n’en déplaise aux extrémistes de Toutes les religions, ces débordement sont inacceptables car ils peuvent en amener d’autres beaucoup plus séparatistes et dangereux, si nous laissons faire !
Nous avons l’exemple des cantines scolaires où le porc est presque devenu non grata ! Il ne faut jamais léser la majorité en favorisant une minorité, cela crée toujours des contentieux !
Accepter la nationalité française, c’est accepter la loi et a fortiori l’égalité entre les sexes. Tout le reste n’est que littérature. En invoquant des lois religieuses, certains dignitaires tentent de semer le trouble dans les esprits de ceux qui veulent défendre les notions de liberté menacées, mais c’est un faux problème puisque, justement, la liberté est attaquée lorsqu’on oblige les femmes à subir la loi des hommes !
La liberté du burkini n’est qu’un des arbres qui masquent d’évidentes provocations !
C’est plus pernicieux. Comment le port du voile et le burkini pourraient être un moyen d’intégration et de la volonté de vivre avec les autres ?
On ne les oblige pas à porter un burkini, mais on les empêche de vivre leur vie de femme libre, et ce, dans beaucoup de domaines !
Et question tolérance, je rappelle que pour un musulman, l’apostasie est passible de mort !
Il y aura des burkinis sur les plages chaque fois que les émirs du Qatar ou d’Arabie Saoudite auront envie de se payer un week-end à Cannes ou à Nice. Un simple coup de téléphone à Valls ou Hollande et la plage sera privatisée, les locaux tenus à l’écart derrière des cordons de CRS casqués et armés et ces dames pourront barboter, habillées des pieds à la tête comme en 1850…Ce n’est donc pas un arrêté anti burkini mais une loi anti pauvres qui vise d’abord à empêcher les familles des quartiers défavorisés d’accéder à la mer…
Au passage, nous sommes encore une fois la risée de la presse internationale en interdisant ce maillot de bain australien dont 80% de la clientèle est asiatique. Car la dernière mode pour les chinoises est de se baigner sans bronzer et je n’ose pas imaginer quelle tête feraient nos chers zélus si ils découvraient ces baigneuses sur nos plages…
http://www.ibtimes.co.uk/facekini-will-women-around-world-go-chinas-latest-swimwear-trend-1462839
Pour misterdoma !
Je suis totalement d’accord avec toi lorsque je vois déambuler dans les rues cannoises toutes les femmes d’émirs voilées d’or et d’argent, cependant je signale qu’il y a quelques années ce problème n’existait pas et que c’est bien de la provocation, venue d’en bas et payée et organisée, sans doute, par le haut !
Selon que l’on soit puissant ou misérable, la loi n’est pas la même pour tout le monde !!!
Les maillots de bain avec masque sont propres à donner des cauchemars…..c’est désolant, si ce n’est pas un canular.
L’Éditorial de Marianne n°1011
Burkini : pourquoi il ne faut pas laisser faire.
Le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l’été. Ce que sentent bien l’immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d’une partie de leurs représentants, c’est qu’il s’agit là d’une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.
Tout a commencé à Marseille lorsqu’un parc aquatique et la municipalité divers gauche des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) ont décidé de retoquer la demande de réservation faite par des femmes des quartiers nord de Marseille ayant prévu une sortie piscine en burkini. Dans la foulée, le maire de Cannes, suivi par d’autres édiles Les Républicains, signa un arrêté interdisant le port de ce vêtement ostentatoire sur ses plages en raison des «risques de troubles à l’ordre public». Samedi 13 août, des heurts ont éclaté à Sisco, en Corse, qui n’étaient pas sans rappeler ceux de décembre 2015, opposant des familles musulmanes, dont les femmes se baignaient en burkini (c’est en tout cas ce qui a été rapporté par des témoins dans un premier temps) et des Corses. Au cours de ces affrontements, il y eut plusieurs blessés dont une femme enceinte. Bref, le burkini est en passe de devenir le feuilleton de l’été.
S’agit-il d’un épiphénomène, d’une mode vestimentaire comme une autre, d’une polémique montée de toutes pièces par la droite ultra qui fait ricaner les médias étrangers, et notamment anglo-saxons (vous savez, les mêmes qui prétendaient qu’il existait des armes de destruction massive en Irak) ? Ce qui est sûr, c’est que, voilà, une fois encore, l’artillerie lourde est de sortie pour nous convaincre que notre pays si éprouvé par le terrorisme est une nation hystérique prenant la mouche pour des peccadilles.
Est-il besoin de continuer quand les coups de canif portés au bon sens républicain sont si nombreux ?
Le problème est qu’on connaît la chanson car, à moins d’être aveugle, comment ne pas voir que le surgissement de cette question du burkini vient s’ajouter à la longue liste des attaques répétées contre l’indifférenciation et à l’affirmation d’une visibilité radicalement différente. Impossible en effet, à moins d’avoir une mémoire de poisson rouge, de ne pas inscrire cette question dans le droit fil des débats posés par le foulard à l’école, la prière dans la rue, le repas dans les cantines, les programmes scolaires, l’apartheid sexuel dans les piscines publiques, le refus qu’une femme puisse être examinée par un médecin homme à l’hôpital public… Est-il vraiment besoin de continuer quand les coups de canif portés au bon sens républicain sont si nombreux ?
De même, il est aisé de prévoir ce qu’il adviendrait si la pratique du burkini s’installait le long des plages. Dans la foulée de la nouvelle antienne contemporaine : «C’est ma religion, donc il faut en respecter les recommandations, les commandements, les interdits, etc.», on verrait très vite surgir une nouvelle demande réclamant de prévoir systématiquement des maîtres-nageuses à côté de leurs collègues masculins et si possible vêtues d’un burkini rouge et jaune, comme c’est le cas en Australie. Un autre «beau» débat en perspective assurément quand on connaît le poids et l’embarras de vêtements mouillés en cas de secours rapide. Passons. Mais ce que sentent bien l’immense majorité de nos concitoyens dans cette affaire, en dépit des plaisanteries à deux balles et des hésitations d’une partie de leurs représentants, c’est qu’il s’agit là d’une nouvelle bataille et que reculer ne mènera nulle part sauf à se trouver un jour le dos en mur.
S’agissant des tissus religieux, aucun argument ne tient la route face à cette mise en garde de Mona Eltahawy, aucun : «Les femmes du monde occidental portant un voile contribuent à asservir les femmes ailleurs dans le monde pour lesquelles le port du voile est une contrainte.» Il faut une forte dose de cynisme ou de bêtise, voire des deux, pour revendiquer de se couvrir toujours plus alors qu’au même moment des images nous proviennent des zones libérées de Daech, où l’on voit des femmes brûler leurs geôles de tissu en étreignant des combattantes kurdes et arabes tête nue.
C’est bien de cela qu’il s’agit : une servitude volontaire
Certaines musulmanes clament que c’est leur droit, que c’est leur choix ? Grand bien leur fasse. Nous savons depuis plusieurs années déjà combien les fondamentalistes religieux sont habiles à revisiter les idéaux de 1789 et des Lumières pour les retourner à des fins obscurantistes. Parce que nous vivons encore sur la queue de comète des mouvements de libération du corps des années 60 et leurs illusions, nous avons du mal à appréhender ce qui a été décrit, il y a plus de cinq siècles, par La Boétie dans son essai sur la servitude volontaire. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une servitude volontaire. Et peu nous importe de savoir si ce rapprochement que nous faisons va provoquer les criailleries de tous ceux qui considèrent que le burkini est un «vêtement comme un autre». Si c’était le cas, nous attendons avec un intérêt tout particulier les premiers hommes en burkini sur les plages et, bien sûr, la première «burkini pride» à Sciences-Po.
Le Collectif contre l’islamophobie en France s’indigne et tempête ? La belle affaire ! Le Canard enchaîné vient de souligner, textes à l’appui, combien cet organisme n’est pas autre chose qu’une machine de guerre instruisant en permanence le procès de la laïcité en France. Dans un entretien à la Provence, mercredi 17 août, Manuel Valls a apporté son soutien aux élus à l’origine de ces décisions, «s’ils sont motivés par la volonté d’encourager le vivre-ensemble, sans arrière-pensée politique». On ne peut dire mieux. Et d’expliquer que les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses.
Joseph Macé-Scaron
Pour celui qui sait tout…
C’est exactement ce que j’ecris dans mes nombreux post sur ce sujet!
La religion doit rester là où est sa place ; dans les endroits prévus à cet effet ! En aucun cas on ne doit accepter un mélange des genres, car ce que certains considèrent comme une liberté individuelle n’est qu’une provocation qui en appelle d’autres !
Tout à fait d’accord ! Il s’agissait, pour moi, d’argumenter dans ce sens. Toutefois ma parano m’a poussé à utiliser un texte qui n’attire pas les foudres des fans de Zorro.
Le fameux maillot armure n’est qu’ une tentative supplémentaire pour imposer des valeurs qui ne sont pas les nôtres. Ce sont les saoudiens qui lapident les femmes voilées qui font la loi chez nous.
Déprimant…ce gouvernement de droite en fin de course, culminant à 80% d’opinions négatives à moins d’un an des élections, n’a trouvé comme seule issue pour attirer l’adhésion populiste que d’inventer cette polémique minable sur les maillots de bain en visant ce qu’il y a de plus moche chez l’être humain: le repli sur soi, le peur de l’autre et la tentation liberticide…
Et voilà que fleurissent dans la presse et sur les blogs de nouveaux Brasillac, tout contents de valider cette saloperie…
Derrière ses grands discours sur les Droits de l’Homme, la France reste le champion incontesté de la soumission aux idéologies les plus dégueulasses…
Là tu y vas un peu fort avec Brasillac ! En effet on peut retourner le contenu de ton texte et placer la peur de l’autre, etc…de l’autre côté où personne ne s’embarrasse de considérations ‘philosophiques’ !
La grande majorité des maires qui ont interdit le port du burkini sont LR.
Extrait d’un article de Libération du 19 août :
« Le maire (Les Républicains) de Cannes, David Lisnard, a été le premier, fin juillet, à proscrire le burkini sous peine d’une amende de 38 euros, imité le 5 août par Lionnel Luca, le député et maire (LR) de Villeneuve-Loubet, dans le même département. »
« La droite a mis quelques jours à s’émousser, mais la sortie de Manuel Valls sur le sujet, mercredi, lui a offert une formidable occasion de réclamer des mesures antiburkini. Dans une interview à la Provence, le Premier ministre a dit «comprendre» et «soutenir» les maires ayant pris ces arrêtés contre cette tenue, qu’il voit comme «la traduction d’un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l’asservissement de la femme». Si l’opposition approuve ses propos, elle en profite surtout pour demander des actes à Manuel Valls, estimant qu’il s’arrête au milieu du gué. Il en est ainsi d’Eric Ciotti ou d’Eric Woerth, qui n’hésitent pas à réclamer une loi contre le maillot islamique. Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, propose, lui, de rédiger un «code de la laïcité» pour graver «dans le marbre ce qui est permis ou pas en matière religieuse au regard de la République».
Patron de la région Paca, Christian Estrosi s’était, dès mardi, fendu d’une lettre à Manuel Valls pour lui demander «des mesures permettant de lutter contre des pratiques communautaristes radicales». Tout en soutenant les «maires qui veulent, dans la limite des moyens octroyés par la loi, éviter des troubles à l’ordre public», le sarkozyste jugeait que c’était «à l’Etat de lutter contre le communautarisme». Ce qui n’a pas empêché son successeur, Philippe Pradal, à la mairie de prendre lui-même un arrêté antiburkini. »
Alain Auffray, Laure Equy
Depuis quand Les Républicains sont au gouvernement ?
Seul la haine que semble porter m.d. à Manuel Valls peut expliquer la sottise dont il fait preuve (une fois de plus). A l’en croire, nous sommes en dictature. Qu’il demande donc asile politique à la Turquie. C’est le bon moment…
De toute façon, et en fin de compte, ce sont toujours les femmes qui trinquent. Si elles n’ont pas le droit de porter ce maillot, horrible, j’en conviens, les femmes musulmanes ne se baigneront plus. Pourquoi suis tentée de penser que cette Burka maillot de bain ne me choque pas plus que les strings ? Les bonnes femmes nichons a l’air avec une ficelle entre les fesses, c’est une drôle d’image de notre société.
Je suis complètement de votre avis Julie, ce sont toujours les femmes qui trinquent. Et pourquoi un monokini string ou un bikini serait plus acceptable qu’un burkini ? Parfois le spectacle n’est pas très appétissant.
Pour Julie !
Ce burkini n’est pas ‘choquant’
Mais ce n’est justement pas une question sur la forme comme certains veulent nous le faire croire en parlant de liberté ou de bonnes morues, c’est plus tendancieux, c’est une attaque contre notre façon de vivre et contre la liberté des femmes à faire ce qu’elles veulent de leur corps !
Après avoir caché la figure on leur vole leur corps !
Pourquoi prenez-vous ça comme une attaque contre votre façon de vivre ? c’est leur façon de vivre, et qui ne va pas contre leur liberté de femmes de montrer ou non leur corps. Et soyez en certain on ne leur vole ni leur figure ni leur corps, tout cela est de leur propre volonté. Moi je trouve ce débat inutile et stérile. Il y a tant d’autres problèmes à régler. Pensons plutôt aux femmes battues, qui vivent seules avec leurs enfants et ont des fins de mois difficiles. C’est celles-ci dont il faut se préoccuper et non de celles qui vont se baigner 2 mois par an.
Alors, cette façon de vivre que visiblement vous trouvez normale et juste, selon vous, n’est pas une privatisation de liberté envers les femmes ? Donc il est normal que les femmes marchent derrière les hommes, qu’elles ne puissent pas conduire ou que leur parole soit égale à la moitié de celle d’un homme comme en Algérie, et qu’elles n’aient pas les mêmes droits…c’est bien, c’est votre droit, mais je ne peux pas l’accepter . Alors je pense qu’on commence toujours avec des petits ‘rien’ pour ensuite en arriver à des extrémités, l’histoire l’a toujours prouvé !
Riton, est il plus normal que les femmes montrent à tout le monde ce qu’en principe on ne montre qu’à son médecin ou à l’être qui partage notre vie ? Je trouve que la plupart des diktats de la mode sont pratiquement aussi aliénants. La femme est obligée d’être mince, jeune, belle, femme active, bonne cuisinière, performante au lit, elle doit également être une bonne mère, une gestionnaire du foyer, avoir de l’humour….. j’en passe. Notre prétendue liberté est entachée de tellement d’impératifs qu’elle en est illusoire.
Cela dit, je hais la religion musulmane qui condamne une femme au fouet quand elle a été violée, qui la prive de toute liberté, mais cette histoire de burkini est ridicule.
Tu viens de donner la solution. Les diktats de la mode sont stupides, c’est un fait, mais la femme peut choisir et utiliser cette mode . Ce ne sont pas les canons de beauté qui lisent en majorité les magazines de mode, notre ‘liberté’ n’est pas imposée aux femmes, qui d’ailleurs en usent. L’histoire du burkini est totalement ridicule, mais qui s’en sert ?
Julie, tu poses les bonnes questions. La mode, les talons hauts et le rouge à lèvre sont aussi les éléments d’aliénation et de domination. Le foulard n’est en réalité qu’un prétexte, le racisme est profond et les femmes arabes ou africaines sont toujours considérées comme des indigènes et des sauvages indignes de vivre en France.
Les images des vexations qu’elles subissent sur les plages du sud-est choquent le monde entier (et des féministes comme Susan Sarandon, aux USA) et elles prouvent que nous nous sommes perdus…
Pas d’accord, c’est une question de religion et pas de canons de beauté.
Oui nous sommes perdus si nous cédons ! C’est un peu comme les acquis sociaux qu’on veut nous enlever !
Il n’y a pas de vexation sur les plages du sud-est, il y a quelques années ces problèmes n’existaient pas et celles qui portent un burkini ostensiblement pour provoquer sont souvent des ‘converties’, les mêmes qui se voilent maintenant pour venir aux restos et qui trouvent une micro quantité d’alcool dans certains aliments dont elles se régalaient quelques mois auparavant.
Il faut arrêter de tout mettre les problèmes sur notre dos.
J’ai des amies algériennes qui sont totalement en phase avec ce que j’ecris surtout lorsqu’elles se font attaquer chez elles lorsque elles veulent vivre comme elles l’entendent.
Tout n’est pas blanc ou noir, tout n’est pas simple, il ne faut pas tout mélanger. On ne peut pas appeler un manque de tolérance ce qui est de la provocation !
Quand aux states avant de parler de sexisme il feraient mieux de s’occuper des armes et du racisme avant de donner des leçons……
Julie pose sans doute les bonnes questions mais certaines réponses sont fausses et à côté de la plaque !
Riton, tu crois vraiment que les milices municipales d’extrême droite qui insultent (et rackettent) des mères de famille sur la plage en affirmant « qu’ici on est dans un pays catholique » défendent les valeurs de la république et de la laïcité?…
La presse étrangère nous traite de bigots hystériques non sans raison. Cette nouvelle reconquista ne peut déboucher que sur la haine et la violence. C’est certainement son but…
Effectivement, si on verbalise avec cette seule excuse ….mais j’ose espérer que non ….. Quand à la presse étrangère ………Il vaut mieux balayer devant sa porte . De la même manière si tu crois que ces femmes provoquent de leur plein gré….. Tu sais, il y a quelques année lorsque j’étais à Annaba (Bône), je voyais moins de femmes voilées qu’en France ……..
Je ne crois pas que les femmes qui viennent en burkini sur la plage de Cannes y viennent de leur plein gré . Elles sont manipulées par les hommes ….mais hélàs comment peuvent-elles résister dans le contexte actuel ?
Je ne peux pas laisser dire que toutes les femmes en burkini sont manipulées par les hommes, elles s’habillent de la sorte de leur plein gré, suivant leurs principes religieux ou autres. Et peut-être certaines comme le dit Julie pour gommer leurs complexes car elles sont trop ceci ou trop cela, non conformes aux diktats de la mode actuelle. D’ailleurs même des femmes avec un simple foulard sur la tête ont été verbalisées. D’ailleurs la majorité des porteuses de burkini sont des asiatiques car elles ne veulent pas bronzer et protègent leur peau. Mais toute cette polémique devient un enjeu politique pour les prochaines élections et tout le monde s’est laissé prendre, et tout ce qui va se passer c’est qu’un climat de haine et de suspicion va s’installer et diviser toutes les personnes vivant en France. Nous devons être plus intelligents et ne pas entrer dans leur jeu. Dès la rentrée on n’en parlera plus, il y a quand même d’autres problèmes à régler plus important.
A qui profite cette polémique ?
Dans quelques semaines , mer plus froide, plus de burkini…..
Il faudra bien en revenir aux problèmes bien plus importants (bien que j’approuve la fin du commentaire de zeralda , je ne crois pas avoir vu aucune asiatique en burkini sur les plages du sud de la France !)
Bon, chacun campe sur ses positions, cependant ce n’est pas parce qu’il y a des choses plus importantes que ce débat doit être éludé, sinon c’est donner raison à tous ceux qui profitent de la crise pour attaquer les acquis sociaux . Il y a toujours des choses plus importantes comme ce tremblement de terre…Tu sais Zeralda, j’ai beaucoup d’amies algériennes qui pensent comme moi car justement elles sont journellement confrontés aux problèmes d’égalité homme-femme, car là est le débat, il ne faut pas l’oublier…bien sûr il est noyé dans d’autres chasses aux sorcières comme le racisme ou la tolérance , mais l’avenir, seul, donnera raison …..
Les femmes en Burkini ne représentent pas une menace pour la société. Les religieuses qu’on voit sur Facebook, trempant leurs chevilles dans l’eau sont elles verbalisées ? Pourtant elles aussi portent une tenue ostentatoire…… Ce qui m’énerve, c’est que si toute une famille musulmane est sur une plage, la femme voilée et l’homme en maillot, les enfants qui jouent comme tous les enfants, on va les obliger à quitter la plage, alors qu’ils ont sans doute économisé pour se payer des vacançes. Toujours les femmes trinquent, toujours.
,
Oui Brigitte on n’a pas vu d’Asiatiques dans le Sud mais c’est chez elles qu’elles s’habillent comme ça. Oui Julie je suis d’accord avec toi, au nom de la laïcité il faut admettre que c’est quand même la religion musulmane qui est stigmatisée, et non les autres. On n’a pas encore verbalisé un juif avec une kippa ou une chrétienne portant une croix. C’est encore deux poids deux mesures, mais je me répète peut-être il y a d’autres enjeux : politiques, financiers, etc.. Mais l’été touche à sa fin et il y aura d’autres polémiques (ex menus dans les cantines, voile à l’école ou université, etc… enfin ça fait bien parler et ça occupe nos hommes politiques. Bonne reprise à tous et bon week-end.
Je suis mal à l’aise avec cette histoire. D’une part, c’est une bulle qui va éclater à la faveur de l’automne. D’autre part, je suis exaspérée de voir chez moi des femmes planquées dans de longues robes noires, ce qui ne se voyait pas il y a dix ans. Cette religion me fait peur, vraiment peur. Je pense toutefois que ça ne méritait pas cette polémique née pour masquer, je le crains, les vrais problèmes. Tout ce qui excite le raciste de base fait le lit de la blonde, ne l’oublions pas. J’ai un peu mal au coeur en pensant à ces femmes humiliées publiquement, à cause de leur tenue, alors qu’il y a quelques décennies, les gendarmes venaient faire se rhabiller celles qui exhibaient leurs seins. Je pense aussi, hélas, que les rois du pétrole ont les moyens de faire privatiser des plages….. Ce qui n’est pas le cas de la majorité des familles musulmanes.