Un reportage à Paris !
Les rues sont bondées, les passants s’arrêtent devant les vitrines, les magasins dégueulent de monde .
La camera s’approche…. on interroge les badauds qui répondent tous de la même manière : Les gens sont fous, aucun geste barrière, ils sont tous les uns sur les autres…..incroyable !
Ils ne voient absolument pas qu’ils font la même chose …..
C’est vrai, c’est toujours l’autre qui a tort, comme disent les bigots :
Ils ne regardent que la paille dans l’œil du voisin sans voir la poutre dans le leur. Dans les rues bondées, il n’y a que des autres !
La notion de l’autre n’est pas un concept très répandu : on a pris l’habitude de vivre en vase clos (la famille) et on prétend interdire tout passage qui serait mal venu. Les cercles sont de plus en plus fermés, et cette affaire du virus actuel (qui a déjà muté, comme tout virus digne de cette appellation) a engendré un recentrage sur soi-même. Autrement dit, l’égoïsme a pris le pas sur le partage : chacun chez soi et le monde ira mieux. C’est une forme de racisme, même si les bien-pensants jugent qu’ils sont dans leur droit de ne vivre qu’en entre soi. Le collectif n’existe que dans l’imaginaire de chaque individu…