Les pommes de terre transgéniques.

On n’en voulait pas mais l’Europe, enfin, l’Allemagne, propose.

Mais cette nouvelle race de patate cache aussi l’apparition de trois maïs transgéniques de chez Monsanto dérivés du MON 863.

La pomme de terre Amflora est « renforcée » en amylopectine, un composant de l’amidon utilisé dans la fabrication du papier (amidon) mais aussi de certains textiles et du… béton ! Et oui la patate va nous envahir.

Elle va d’abord servir pour l’industrie papetière. Mais bien sûr, aucun risque, puisque les abeilles et autres insectes pollinisateurs seront vérifiés et interdits de circulation, grâce aux nouveaux portiques scanners déjà en place dans les aéroports.

Ensuite, interdiction absolue à tous les insectes et animaux d’y toucher sous peine de poursuites. Donc vous avez compris que dans moins d’un an nous allons retrouver ces résidus dans nos assiettes.

Elle contient aussi un gène marqueur de résistance aux antibiotiques, caractéristique, qui pose un gros problème aux associations environnementales du fait d’un risque de dissémination dans la nature que cela pourrait engendrer à terme.

Mais l’Europe veille sur nous ! D’ailleurs les experts nommés pour vérifier sa ou sa non nocivité appartiennent à des groupes plus ou moins impartiaux……

L’Italie et l’Autriche ont interdit la commercialisation de l’Amflora sur leur  territoire. Annonce à laquelle le groupe BASF a répondu en indiquant qu’il comptait cultiver dès cette année sa pomme de terre dans les pays d’ores et déjà prêts à l’utiliser comme la Suède, les Pays-Bas, la République tchèque et l’Allemagne.