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L’ENFER !

L’enfer et le paradis !

Ne fais pas ci, ne fais pas ça .

Il faut faire le bien sinon l’enfer nous attend !

Toute notre vie est régie par des menaces sous forme de conseils, cependant on ne nous explique jamais ce qui est bien ou mal, d’ailleurs ces notions ont évolué durant les âges ….pour la religion il suffit de suivre l’importance ou l’insignifiance des péchés capitaux …

Pour continuer de nous contrôler, il fallut inventer des barrières assez considérables pour générer la peur et être crédibles mais cependant simples et nécessaires pour être acceptées …… le paradis comme récompense et l’enfer comme punition …..et comme dans la religion tout est définitif ….la tolérance n’est pas souvent de mise, c’est tout ou rien, le manichéisme est de rigueur …c’est oui ou nom. Il doit y avoir un chef pour conduire le troupeau, les ordres sont brefs et n’admettent pas de contestation, le premier commandement n’accepte aucune contestation : « Je suis le seul et tu dois m’obéir. » Circulez …..

Le paradis se mérite ….

Donc le juste arrive dans la maison de dieu qui est amour …..vous suivez…..

Sincèrement serait-il donc devenu à ce point insensible et dur et intolérant pour accepter que d’autres purgent pour l’éternité une faute dont il pourrait alors comprendre qu’elle n’a plus aucune mesure avec la sanction appliquée ?

Si dieu est effectivement amour, l’enfer n’a aucune raison d’être et même la simple existence de cette géhenne deviendrait une aberration pour la foi et la confiance demandée aux hommes pour mériter cette protection divine afin d’acquérir la vie éternelle promise en contrepartie.

Alors, toute cette histoire de carotte métaphysico-religieuse semble d’une absurdité totale.

Et encore une fois, il faut se rendre à l’évidence l’homme a bien inventé dieu et tous les salamalecs qui vont avec, uniquement pour prendre l’ascendant sur ses semblables trop crédules !

ANGOISSE !

Je suis angoissé !

En écrivant le post sur la poste, un sentiment étrange m’a envahi…..les postiers allaient disparaître, une catastrophe, personne n’a encore pu imaginer les conséquences désastreuses de cette disparition.

Plus de postiers, plus de distribution de calendriers…Comment vais-je connaitre le saint du jour à souhaiter ? Nostalgique également des pertes occasionnées,  des saints de journées particulières, des saints patrons de professions sans lesquels notre calendrier n’existerait pas .

Je pleure en pensant que plus personne ne va savoir que saint Claude est la cerise sur le gâteau de saint Valentin…

Merde, je croyais pouvoir enfin voir la tête du préposé à la distribution de prospectus, ou de celle qui me montrait les photos de chatons  ou des joueuses de volley locale pour la nouvelle année, déception, une catastrophe, le postier va devenir un mythe….Tu sais mon petit, lorsque j’avais ton âge, il y avait un monsieur qui passait deux fois par jour et qui mettait dans une boîte, qui n’existe plus aujourd’hui, et qui s’appelait une boîte aux lettres, si, si, des mots et des messages que les gens s’envoyaient pour se raconter des histoires sur leur vie, oui, car le téléphone n’existait pas, …oui, je vois, tu ignores ce qu’est un stylo, maintenant vous n’écrivez plus, vous tapez, ou alors mal, et on n’arrive plus à vous lire, ou alors il y a tellement de fautes qu’on ne comprend rien, mais c’était un lien qui nous unissait, et le facteur était notre messager , je me rappelle que ma mère lui préparait un petit chocolat chaud lorsqu’il faisait froid en hiver et un soda avec des glaçons en été, enfin surtout pour l’empêcher de boire trop de pastis, tu te rends compte, deux fois par jour, et même que plus tard, j’écrivais quotidiennement à ta grand-mère, enfin, à celle qui allait le devenir  pour lui dire ce que je faisais et alors j’attendais fébrilement le facteur chaque matin…

Oui, je sais, aujourd’hui il n’y a plus que l’état qui utilise ce service pour les impôts, pour envoyer les taxes, pour les bulletins de vote, ou pour les contraventions …

J’angoisse encore, un morceau de notre vie qui s’estompe, ça s’appelle vieillir, d’ailleurs on ne reçoit même plus de cartes de voeux car ceux qui écrivaient n’ont plus personne à qui envoyer leurs missives …tu te rends compte que tu as passé un cap lorsque les voeux se résument à : « Et surtout une bonne santé.. » ça veut dire qu’il faut que tu t’accroches aux branches car les pissenlits commencent à te lécher les pieds, oui, encore une expression qui n’existe plus, même qu’aujourd’hui on ne dit plus que quelqu’un est mort, on doit qu’il est parti, où ça, mais ça me gonfle même si c’est plus consensuel, et dire que j’en suis là parce qu’on va nous supprimer les facteurs …qui d’ailleurs ne servaient plus à rien, et même que des fois je me demandais s’ils savaient lire, sans déconner..mon nom de famille ressemble à un prénom, il m’arrive fréquemment de recevoir le courrier d’une personne dont c’est l’inverse et même une fois il y avait un mot du préposé ..aux conneries…qui me conseillait d’aller récupérer ma correspondance au bureau car il n’avait pas trouvé mon adresse et que donc je n’habitais visiblement plus à celle indiquée, oui, oui, tout change, et un jour ça va encore plus changer, j’en suis angoissé car je n’habiterai plus à cette adresse, mais ce qui me soulage, c’est que je ne le saurai pas !

LA CAGE !

Une cage laboratoire !

Ce que nous appelons univers n’est sans doute qu’une cage !

Je pense que nous ne sommes que des sortes de cobayes, de vulgaires rats de laboratoire.

Notre vie est conditionnée par certaines priorités comme la nourriture, le sommeil et la reproduction, tout ce qui sert à déterminer la continuité de notre espèce. La plupart des conflits étant inhérents à ces raisons essentielles de notre survie. L’évolution des espèces étant fonction de la réalisation favorable de ces conditions.

En examinant notre histoire on peut s’apercevoir que la philosophie, les religions et les arts ne sont que des critères secondaires de notre existence. N’en déplaise à certaines élites…ou à des pseudos intellectuels qui se gargarisent des avantages qu’ils ont reçus par les hasards de la vie.

Bien sûr nous sommes persuadés d’être des créatures évoluées….. mais par rapport à quoi ? Que veut dire ‘intelligence’ puisque la référence est la nôtre ?

Il y a surement eu des êtres aussi ‘civilisés’ que nous, peut-être plus, mais qui n’obéissaient pas aux mêmes règles et n’évoluaient pas dans les mêmes conditions et peut être également sous d’autres formes physiques.

Je l’ai souvent dit mais nous sommes limités par justement le temps de cette portion de la durée de notre vie, et surtout par celui qui nous est inconnu et impossible à appréhender, le néant et l’infini étant des notions hors de la portée de notre entendement, de notre ‘intelligence’.

Je vous rappelle simplement que sur un graphique de notre histoire ramené à un an ….la vie n’apparait qu’au début mars, les premiers animaux fin novembre, à la noël arrivent les dinosaures, et l’homme…le 31 décembre…quatre minutes avant la fin de l’année…..

Tout est relatif puisque nous ne vivons pas dans le même temps où notre propre histoire s’inscrit ……… j’entends celle de notre vie.

Nous vivons dans cette cage seulement depuis notre naissance et l’histoire des générations précédentes fait partie de notre temps et n’appartient pas à celui de la cage.

Nous sommes différents, justement de par notre héritage culturel dépendant de notre généalogie et de notre position sociale, mais en y réfléchissant nous sommes tous dépendants des mêmes critères ……l’impuissance et l’ignorance relatives au degré physique de chacun de nous.

Les notions de départ et de fin ne font pas partie de ce processus de durée ni de création…. Puisque nous réfléchissons toujours en fonction de ce que nous sommes. Notre présence sur terre n’est que d’une durée de quelques minutes en tenant compte de l’âge de notre monde, notre vie n’est que l’instant éphémère d’un grain de terre dans le sablier du temps et nous raisonnons en fonction de notre âge sur une période hors de notre intellect en nous targuant d’une importance arrogante. Nous allons même jusqu’à évoquer des suites arrangeantes après avoir quitté ce monde, histoire de réparer dans une autre vie toutes les injustices subies dans la première.

Des cobayes relativement évolués, assujettis à un réflexe de Pavlov qui va conditionner notre passage….vers l’inconnu …

Nous avons bâti un monde en fonction de nos besoins, nous avons construit notre vie en fonction de nos aspirations, nous avons élaboré une philosophie adaptée à nos attentes et nous avons inventé des dieux à notre image pour nous rassurer en allant même jusqu’à imaginer une vie future paradisiaque pour affermir et prouver nos hypothèses qui demeurent cloisonnées dans le champ de notre imagination limitée à la grandeur de la cage !

LE DERNIER JOUR !

Dernier jour d’une année catastrophique !

Annus horribilis !

Non, ce n’est pas le cri de désespoir d’un habitant de Sodome, ni celui de stupéfaction d’un fan d’Hercule lorsqu’il tente de se retourner, mais encore moins celui d’Elisabeth qui venait de s’apercevoir qu’elle ne respirait plus, mais seulement la constatation évidente de celle que nous venons de subir…

Enfin, il faut encore attendre jusqu’au coup de gong pour savoir si nous allons la finir et commencer la suivante  ……mais ce qui est réconfortant, un euphémisme, c’est qu’on ne le saura pas…

C’est le dernier jour d’une année à vite oublier en espérant que la suivante soit moins catastrophique !

SEULS !

Nous sommes seuls !

Seuls, oui, et nous resterons toujours seuls ….

Nous sommes sur terre pour accomplir un passage au temps indéterminé dont nous ignorons totalement le but. Nous ignorons d’où nous venons et nous n’en savons pas plus sur notre destination…encore moins sur notre utilité ….Un parcours de dupes….une cage de huit milliards de rats de laboratoires….

L’inconnu nous a précédé, il va nous accompagner et il terminera notre passage sur un point d’interrogation. La philosophie reste un soutien pour tenter de justifier notre présence…les religions viennent en aide à cette équation à de nombreuses inconnues pour donner leurs explications également invérifiables qui ne sont d’ailleurs que des suppositions aléatoires.

Nous nous posons des questions existentialistes auxquelles nous apportons nos propres réponses basées sur une logique trop humaine et trop simple sans aucun fondement vérifiable et bien sûr, sans aucune preuve acceptable.

Un jeu de piste obligatoire et la vie ne va pas nous gâter en semant des embuches pour nous éviter toute certitude naissante ou toute explication possible et arrangeante.

Nous pouvons nous baser sur les seuls conseils de ceux qui nous ont précédé mais nous préfèrerons toujours tracer notre propre voie, car tous, nous avons perpétuellement cet orgueil insensé de croire que nous allons mieux faire que ceux qui nous ont averti, tant nous continuerons de penser être différents des autres, car capables d’éviter les erreurs commises.

La vie est difficile pour chacun de nous car ce voyage n’a rien d’une promenade, ni d’un voyage touristique.

Cependant nous ne devons pas chercher d’excuse dans un passé qui nous aurait maltraité pour justifier certaines de nos faiblesses et de nos complexes….

Il ne faut pas faire comme ceux qui le revisitent avec des données actuelles et qui veulent l’effacer comme une sorte de revanche sur des douleurs ou des traumatismes, en rétablissant leur propre justice, car il faut justement se servir des leçons et des erreurs de ce passé pour construire notre propre présent.

Chacun a ses propres blessures, ses propres tourments, ses propres déchirures, ses propres errements, mais la vie doit être aussi une sorte de médicament pour nous aider à guérir en nous changeant sans toujours pleurer sur ce passé qui nous aurait mutilé et maltraité.

Connais-toi toi-même est le seul remède…

Nous devons être capables de nous servir de ces expériences comme des leçons pour corriger notre route.

On le sait, la vie est un combat ….contre nous même, pour tenter de la passer de la meilleure façon possible.

Seuls, oui, car « La vie est la traversée solitaire d’un petit bout de chemin inconnu, vers l’inconnu. » YG.

ROBOTS !

Sommes-nous des robots ?

Souvent je me pose cette question…..

Chaque nouvelle génération d’humanoïde apporte de nouvelles transformations à notre comportement, de nouvelles règles modifient l’environnement qui déteint forcement sur la carte mémoire programmée qui doit subir de nouvelles mises à jour puisque incrémentée de nouvelles informations.

Notre durée de vie est programmée sans que nous connaissions la date de notre péremption, toutefois nous pouvons être alertés par le disfonctionnement de certaines pièces de notre autonomie ou de nos radars, causé par un vieillissement prématuré des matériaux qui ont servi à notre élaboration.

Notre intelligence est toute relative, puisque ses limites sont fonction des données de notre modèle et de l’origine de l’usine qui l’a construit.

Un jour pourtant nous serons débranchés, notre unité centrale ne nous enverra plus d’information et sans nous en apercevoir, privé de toute communication, nous deviendrons des carcasses inutiles dans une décharge prévue à cet effet, peut-être quelques pièces seront encore utilisables, mais les dernières moutures beaucoup plus évoluées n’en voudront même plus.

L’homme n’est qu’un petit robot qui ne va durer que l’espace d’un saut de puce alors qu’il se complait toujours à parler de durée dans un temps qui le dépasse !

L’HERITAGE !

L’héritage des dieux !

Les dieux et nous….

Un lien nous unit : la terre !

Qui a créé l’autre, là est la question qui divise les hommes depuis le début de notre histoire. Même le mot de création est sujet à de nombreuses questions jamais élucidées.

En effet pour ceux qui croient, il n’y a pas de problème, alors que pour les autres il est évident que c’est l’homme qui a inventé les dieux.

Si les dieux existaient et s’ils étaient bons et sages comme toutes les religions le proclament nous serions à leur image…ce qui n’est pas le cas….

Mais, si les dieux existent quel est leur héritage ?

On ne peut retenir que la violence. Toutes les religions ont étendu leur territoire et le nombre de leurs fidèles grâce à la puissance de leur armée qui favorisait les ‘conversions’ et donc l’augmentation des adorateurs de leur dieu qui est de ce fait implicitement ‘coopératif’ de ces agressions systématiques.

Chaque nouvelle religion qui veut dominer les autres applique la même politique d’extension pour imposer son dieu sur le reste de la terre.

Les hommes se servent justement de cette sorte d’exutoire pour justifier leurs mauvaises actions et leur penchant pour la violence.

L’héritage des dieux reste la guerre qui sépare les hommes et les femmes depuis leur existence pour une éventuelle récompense, celle d’une hypothétique vie éternelle promise.

L’héritage des dieux se manifeste par la violence qui nous sépare et non par l‘amour qui devrait nous aider à vivre ensemble !

ATTENTE

La vie est une salle d’attente !

On va y rencontrer de nombreuses personnes comme nous mais à des moments différents de leur attente et de la nôtre.

On ne sait pas exactement ce qu’on attend, le temps va nous apprendre à le supputer, mais on ne sait pas le moment où cela va se concrétiser. Nous sommes un peu comme sur le quai d’une gare à attendre un train qui sera sans doute le dernier…mais sera-t-il en avance ou en retard, question inutile puisqu’on ne connait pas les horaires.

Il y a ceux qui viennent d’arriver, qui ne réalisent pas immédiatement où ils sont, et puis il y a ceux qui sont partis et ceux qui les attendent …sans espoir….

La vie est une immense salle d’attente, ceux qui attendent sont remplacés par d’autres qui arrivent et attendent à leur tour….pour le dernier train…

Les nouveaux ne voient pas l’angoisse et l’inquiétude dans les yeux de ceux qui étaient là avant eux, car ils ne comprennent pas encore que depuis le début, ils doivent attendre quelque chose sans en connaitre la raison, ni la cause, ni même le nom.

La vie est comme un jeu de pistes, nous ignorons qu’elle est la bonne, et même s’il en existe une, alors nous attendons un signe aléatoire puisque nous ne savons pas s’il va de manifester.

La vie est une salle d’attente, nous venons de lieux différents les aiguillages successifs ont peut-être fait que nos voies se sont croisées ou ont été brièvement les mêmes, nous avons fait des choix différents mais in fine nous sommes tous là à attendre le dernier voyage pour une destination inconnue !

LE MALHEUR !

Le malheur et la croyance !

Il y a un effet corrélatif incroyable et presque proportionnel entre le malheur et la croyance.

La croyance implique également la culpabilisation, la faute, le pardon et la sanction.

Le malheur s’abat quotidiennement sur les humains en prenant la forme de sanctions divines. L’homme faute, il ne respecte pas la loi de dieu qui le punit. De terribles représailles s’abattent sur les humains pour les culpabiliser. Donc tout ce qui peut les punir est dû à leur faute. Ces punitions prennent les formes de maladies, de détraquements climatiques, d’accidents, de guerres avec les famines et d’autres atrocités.

Il ne reste plus qu’aux humains à se réfugier dans la prière pour demander pardon à la divinité offensée.

Plus le malheur est terrible et plus la prière sera longue et émaillée de sacrifices.

L’homme est l’éternel responsable de la punition divine infligée à ses premiers ancêtres qui ont commis la première faute ourdie par une machination divine pour les précipiter dans un piège diabolique dont ils seront toujours à la fois les responsables et les victimes au nom de leur libre détermination, factice, puisque dieu, par définition, sait tout et peut tout, en étant infaillible.

L’homme a été créé par un dieu aimant pour passer sa vie à souffrir afin d’expier une faute qu’il n’a pas commise pas commise. Tout est dit dans la condamnation de l’homme et de la femme chassé du paradis…

Le bonheur lui est interdit puisqu’il est une forme de libération de la faute originelle marquée au fer rouge et indélébile dont il ne peut se soustraire sans s’écarter de la croyance à cette déité dont il doit la vie.

Il n’y a pas de libération sans s’affranchir du père.

C’est le problème récurrent de l’humanité !

L’ÂGE !

L’âge et les changements !

Je suis sans doute vieux-jeu, un peu, strict, enfin, à peine, ou bien intolérant, tout simplement, peut-être, c’est à discuter, mais je n’arrive pas à m’y faire…

Je déteste les tatouages et les piercings …. S’enlaidir à ce point est au-dessus de mon entendement. Oui je sais, je ne suis sans doute pas en osmose avec les aspirations et la mode de ce temps, mais si on avait obligé certains à devenir des panneaux publicitaires ou des pelotes à épingles ambulantes je gage qu’ils auraient hurlé au scandale.

Je pense même que dans certains moments intimes si j’avais découvert ce genre de saccages sur le corps d’une copine, cela m’aurait coupé tout désir sexuel et que je n’aurais pas pu aller plus loin dans mes investigations ‘scientifiques’ et anatomiques.

C’est exactement comme si j’avais trouvé un clou dans une moule…oui, je sais l’image est un peu audacieuse, voire gauloise, mais je crois que je l‘aurais ressenti ainsi….et en plus, putain, ça doit faire mal….

Le corps d’une femme, ou d’un homme, n’a nullement besoin de servir de lutrin pour suivre une lecture, fut-elle-même passionnante, car la découverte de ce corps par les mains ou les lèvres inquisitrices ne souffre d’aucune autre expérimentation approximative, et si j’osais, on lit une femme avec ses mains et ses lèvres…..elle n’est pas un I book…amusant , non ?

Le galbe d’un sein, hérissé de pointes, un sexe cadenassé, comme au temps des croisades où le chevalier en fermait la porte pour empêcher tout accès pendant son absence, des tatouages symboles d’une jeunesse qui comme un calendrier va s’incrémenter chaque jour des outrages du temps, car la magnifique rose éclose  sur un téton piquée va lentement glisser vers un ventre moins ferme qui ne laissera plus que les épines dépasser, et ce mot d’amour sur un bas ventre musclé venir se perdre dans les poils d’un pubis ratatiné où même l’aide de lunettes à doubles foyers ne pourront plus en exciter une lecture sur un sexe pourtant épilé dans un moment de tendre félicité partagée .

Mais que dire également des textes imprimés sur des peaux dont l’usage journalier peut en ternir la lecture et puis nul n’étant à l’abri d’un changement, l’ode à la première conquête peut devenir l’obsession de la deuxième qui n’aura alors plus qu’un désir, en effacer toute trace, pour retrouver une sorte de virginité psychologique…

Est-ce le temps qui a désenchanté mes aspirations amoureuses, est-ce l’âge qui a diminué mes imaginations ludiques, mais il est toujours troublant et même décevant de caresser un piercing en le prenant pour un clitoris, d’utiliser du nutella à d’autres fins que celle de la faim et de s’apercevoir qu’il y a des épines dans du miel d’abeille savamment étalé sur un corps offert et consentant pour être dégusté par une langue certes avide mais jamais caparaçonnée pour d’une rose en savourer l’arôme ?

Ou bien faudrait-il joindre l’utile à l’agréable et avertir par un message explicite tatouée que sous une peau offerte se cache des pièges acérés que seul un sadomasochiste pourrait accepter !

Une autre fois je vous parlerai de l’enlaidissement chirurgical qui devient une autre mode …

Cependant je ne suis qu’un esthète et je n’ai nul besoin de fioritures même piquantes, ni explicatives, pour d’une femme parfaite sans chichis de la mode, en accepter la simple beauté !