Un dîner presque parfait pour se changer les idées !
Pierre, maître d’hôtel…. sportif, compétiteur qui va copier les recettes de grands chefs et qui se classe dans les dominants, bref un super, il va sûrement cuisiner avec un fouet.
Son menu est donc explicite. Copyright des grands chefs.
Un défi impossible imposé par un chef italien, le candidat doit utiliser des radis dans chacun de ses plats. Oh putain, des radis vu le level, je me demande si certains candidats en ont déjà vus.
A la lecture du menu. Ines, une gamine, convaincue ou trente de ses connaissances parcimonieuses, et c’est une étudiante, je me demande en quoi, pense qu’il s’agit de copier à droite, bon, elle n’est pas en anglais, je pense qu’elle a dû avoir son bac dans un restaurant……à l’office…..désolé.
Apéritif : sous la robe d’Hélène Darroze . Un intitulé sexuel ou énigmatique, mais visiblement Céline reste plongée dans vide qui emplit ses yeux car elle pense à Hélène et les garçons, putain, une série des années 90, je ne la voyais pas si vieille….
Entrée : ça caille chez P. Augé. Ah la caille, c’est du poisson s’écrit Inès qui vient de réaliser que la caille avait des arrêtes. Bon, elle n’est pas en médecine non plus…..Céline est beaucoup plus pragmatique et elle en déduit que si ça caille, c’est que c’est froid.
Plat principal. Les écailles de monsieur Paul. Céline pense immédiatement à Brocuse et Céline cherche du coté de Paul le boulanger….
Dessert. gourmandise du premier chef du monde.
Le marchand de pescailles arrive et présente ses violets et ses rougets. Putain, on est loin des rougets barbets de roche, on dirait des soles, quant aux violets, je ne comprends pas ce choix, franchement je trouve ça horrible, et en plus il compare ces trucs à des oursins, même lui n’est pas sûr d’être poissonnier.
En cuisine. Le chef Denny Imbroisi arrive et sort son panier surprise avec l’élément imposé. Des radis, il et devient le commis du comique.
Déco de table. Nappe taupe communiante. C’est un maître d’hôtel, faut pas oublier. Une orchidée plastica phalenopsis posée au entre et notre hôte place le verre à eau à droite alors qu’il doit se trouver tout à gauche, mais c’est un maître d’hôtel d’événementiel…. mon mari….
Ils arrivent. Vincent homme sandwich façon prison break. Inès qui voyait un candidat chauve et âgé, environ 30 ans, elle n’est pas non plus en sciences de la terre, en fonction du menu dont elle ne comprenait aucun intitulé. Oh putain, Romain, avec un cadeau…… une brioche. Merde…..Céline, l’intello…..de casto…
Apéritif. La crevette sous la jupe …..j’adore lorsque Céline soulève l’assiette pour sentir …quoi, je me le demande….désolé. L’assiette a donc une robe…..Mais aucune boisson, pas de serviette,
Animation. Découper des fruits à vif….pour faire une salade. Carnage. J’entends les oranges hurler…..
A table. Romain et son français approximatif, Céline et ses connaissances dépouillées, Inès et son discours abscons, quant à Vincent, je n’arrive pas à déchiffrer ses tatouages.
Entrée. Romain sent et pense à de la réglisse. Violet, ils n’en ont jamais vu, le cromesqui orange ressemble à un oursin pour Inès déjantée …
Plat principal. Verres vides, pas de pain, pas d’eau……pas de couvert à poisson. Inès aime que le poisson soit rose. Une étudiante…en quoi, je me le demande toujours, c’est l’être et le néant, enfin, le néant réincarné, bon, elle n’est pas en littérature. Vincent, le bourrin, mange comme ses tatouages, la classe, assis comme sur ses gogues, il tient ses couverts comme s’il jouait d’un instrument invisible et on dirait à chaque instant qu’il va s’allonger sur la table, ou chercher une serviette absente pour s’essuyer, putain, en ce moment avec tous les tarés qui se jettent sur le PQ, et en plus il joue la chochotte en disant que c’est trop copieux, trop de nourriture tue le tatouage.
Dessert. Il a du se couper avec la mandoline, mais son préservatif sur le pouce fait crade.
Beau dessert, fondant chocolat et les radis imposés.
Bon, une belle brochette de nénettes chez lesquelles on cherche désespérément la lueur d’un embryon d’intelligence primaire proche d’une moule intellectuelle, si ça existe, j’ai rencontré allô koâ, un boulanger assez brioche et un ancien candidat d’un autre jeu télévisé aussi tagué qu’un mur de stade de fout.
Heureusement qu’on parlait de cuisine, excepté Pierre et le chef il n’y avait que des touristes !