I REMEMBER III

Cheltenham : ils sont fous ces anglais !

A la terrasse d’un bar de Montpelier avenue, je regarde ébahi, un baston monumental. Plusieurs centaines de jeunes chevelus s’affrontent sauvagement. Des chaines de vélo, des battes de Base-ball, d’un côté, les mods, partisans des Beatles, et de l’autre, les rocks supporters des Stones. On me demande pour qui je suis, ils voient que je suis français et ils continuent de se tabasser sans plus se préoccuper de mes états d’âme.

Je suis plutôt ‘mod’, en France on disait snob. Mèche sur le côté, bien fringué, chaussettes blanches, of course, et chaussures italiennes, voiture (facultative) Les rockers, c’étaient les blousons noirs, un tantinet voyous, grosses godasses ou bottes, jeans cloutés, moto (obligé).

Avec une préférence pour la musique dansante, je n’avais rien contre les Stones, et ce choix de Cheltenham n’était pas du au hasard car Brian Jones était justement de cette ville. Satisfaction est numéro un au top lorsque je retourne à Cannes chargé de disques introuvables.

Dusty Springfield, ma première idole, Gloria des ‘Them’ que personne ne connaissait, Stevie Winwood, 15 ans, en 1964, avec le Spencer Davis Group, et le fantastique ‘keep on running’, les Walker Brothers  avec leur ‘the Sun ain’t gonna shine anymore’ qui faisait se pâmer toutes les filles etc……..*

* si vous pouvez écouter ces morceaux, au hasard d’un ‘you tube’, vous comprendrez aisément les raisons pour les quelles je ne porte pas trop dans mon cœur, les copieurs sans saveur, qui écumaient les radios françaises, Sheila et Sylvie en tête !

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