Notre vie !
Nostalgie furtive.
Le mois d’août darde ses rayons sur nos côtes encore brûlantes. La couleur caractéristique des rhyolites et des ignimbrites se mêle à l’azur du ciel qui se confond avec la mer en une palette diabolique à faire regretter à van Gogh ou à Cézanne d’avoir quitté la toile de cette terre sacrée.
Il est encore tôt, les voitures dorment aussi, et seuls les cyclistes profitent de l’asphalte encore tiède pour faire le plein de la fraîcheur revigorante.
Ils marchent en se tenant la main, ils sont jeunes et beaux, contemplent le panorama féerique, s’enlacent et échangent un baiser langoureux devant la froide discrétion de l’objectif de leur appareil.
Je les regarde en passant, ils me font sourire, et nostalgiquement je me retrouve quelques années en arrière.
Nous étions eux, ils seront nous……lorsque nous ne serons plus !
Riton mon bon…
J’ai l’impression de lire du Mot-Passant…
Quand Riton dit : « Quelques années en arrière »…Ils veut dire quelques décés-nies…
C’est bien connu, l’asphalte tiède raffraichit !
Salut les vioques !
L’éternité a toujours un temps d’avance sur nous…irrattrapable…
Heureusement que le temps passe, on me redonnerait mes vingt ans et ma vie à refaire pareil, je refuserais.
Quelle phrase ! Pouvoir refaire sa vie , mais surtout refaire les énormes choix que nous avons du faire parfois très jeune .
A vingt ans , nous faisons tous des choix qui vont se répercuter jusque dans notre vieillesse . Il faut les assumer , mais il reste les enfants, les petits enfants même si ce n’est pas toujours simple à vivre .
Bref, pas de regrets et je vais ma répéter : (traduit de l’anglais)
Nous cherchons tellement de mettre notre marque sur terre. Nous aimons nous dire que ce que nous faisons à de l’importance et que cela va durer.
Mais la vérité , c’est que nous sommes de passage.
Peu de nous survivra .
Quand nous serons partis, seule la mémoire des nos proches sera la clef qui ouvrira la porte du temps où nous étions vivants .
On ne choisit pas tout, hélas. Quand les malheurs s’accumulent, qu’on espère avec la vieillesse un peu de sérénité et que c’est tout l’inverse qui se produit, la fatigue profonde s’installe. Je me fiche bien de laisser une marque sur la terre.