EMPLOIS !

Emplois, ou salaires !

Il faut sauver les emplois…oui, mais……

Le Maire précise sa pensée. On parle de aussi de la fameuse mobilité des salariés, bref, on va attaquer les acquis sociaux comme c’est toujours le cas en face d’une crise.

Les acquis sociaux sont posés sur la balance de l’urgence. Encore une fois les différences sociales vont se manifester.

RyanAir a commencé, mais on nous a sorti les accords de performance collective.

Pour ceux qui sont intéressés, le code du travail est aussi clair que les indications écrites sur tous les produits alimentaires, avec un seul but, nous embrouiller pour donner la possibilité à tous les magouilleurs de faire ce qu’ils veulent en toute impunité au yeux de la loi !

Je ne retiens que la dernière ligne de ces accords : « Si le salarié s’oppose à l’application de l’accord, il peut être licencié pour un motif sui generis. »

C’est très simple pour ceux qui comprennent le latin, en gros pour la majorité des salariés.

Bon, on peut aller chez madame fofolle et chercher une traduction.

Donc sui generis ; qui est propre à une espèce ou à une chose. Spécifique à une personne, un animal ou un objet….. en gros, distinct. La traduction de la phrase n’est toujours pas claire. Alors entre parenthèses : (c’est-à-dire fondé sur le refus de l’accord)

Effectivement c’est beaucoup plus clair, donc si tu refuses toutes les modalités de l’entreprise en vue de préserver l’emploi, il te faut une explication en béton armé sinon, c’est le classique casse-toi pauvre con !

L’emploi étant plus important que l’ouvrier, la finalité est claire.

Mais s’il faut faire un effort, que les gros salaires du gouvernement lèvent le doigt et qu’ils commencent par donner l’exemple !

 

Une réflexion au sujet de « EMPLOIS ! »

  1. Gros salaires dis-tu ? Certes, tu n’as pas tort d’évoquer ces élus en place dont le train de vie n’a rien de commun avec le nôtre. Mais il y a surtout les « gros » qui ont pu augmenter leur capital (déjà franchement pas modeste) pendant cette « parenthèse » étrange et pénible. On devrait exiger de ceux-ci qu’ils fassent l’effort de ne pas se verser de dividendes astronomiques (des sommes que le commun des mortels est loin de gagner dans toute une vie) : ce serait la moindre des choses que de montrer qu’ils participent à l’effort collectif. Je ne parle pas des petits patrons qui n’ont aucune réserve et dont les comptes ont été asséchés pendant le confinement. Et qui ne se relèveront peut-être pas. Quand à l’employé de base, sûr qu’il va trinquer durement, le patronat en tête réclamant avant même le déconfinement qu’il faudrait travailler plus pour ne pas gagner plus (c’est tout juste il ne demande pas qu’ils travaillent sans toucher un salaire).
    Il ne faut pas oublier la réforme du travail décidée, ainsi que la réforme du code du chômage, celle de la retraite (enterrée mais jusqu’à quand ?)… par le « grand » patron de la nation : c’est un ultra-libéral, un technocrate identique à tous ses congénères doublé d’un ancien banquier. Sa considération pour l’argent dépasse l’entendement : il n’a jamais manqué de rien et son seul déboire fut de rencontrer des difficultés pour son mariage. En quelque sorte un enfant gâté, monté en épingle parce que second d’une famille dont le premier né était un garçon décédé très tôt. Bref, il ne changera pas et il aura beau claironner qu’il a compris (cf. gilets jaunes), il est inapte à saisir ce qu’est une vie sans panache, une vie tout à fait ordinaire. A l’ENA, les cours sont les mêmes que lors de sa création, il manque donc tout un enseignement de la psychologie d’un peuple et donc des particularités propres à chaque individu. Un gros défaut, je dirai même une tare ; la vision de de Gaulle est obsolète, parce qu’incomprise, parce sortie de son contexte. Parce que l’ENA n’a su former depuis sa création que des technocrates contraints par des préceptes éculés et sans lien avec la réalité.

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