HISTOIRE DE PLEURER !


Une petite histoire pour rire !

J’étais loin, j’avais posté, ce n’était pas passé…désolé…je me reposais, enfin, je travaillais, j’ai retrouvé, je retravaille, j’ai reposté……redésolé …

Chez nous il y a le ciel, le soleil et la mer …

La chaleur, la signature de la côte…c’est le chant des cigales, le sang des pins qui s’abreuvent dans le bleu de notre mer maternelle…putain, j’en fais trop ….

Lorsque je fais du vélo, lorsque je pars de bon matin, sur les chemins sans mes copains qui traînent dans leur plumard, ce sont de gros flemmards, sur ces chemins qui ne sont plus de terre mais des routes souvent mal entretenues, comme partout, et si ça grimpe fort, je ne pense même pas à mettre pieds à terre parce que je ne suis pas un randonneur, j’attends avec impatience le moment où va retentir leur chant qui annonce l’été sur ces pins qui délimitent le rouge de la terre, en surplombant le bleu de la mer qui se baigne dans le turquoise du ciel…..toujours trop….

Bref, chez nous, sans les cigales, c’est chez eux …..c’est comme chez moi sans les mimosas, la centifolia, les tubéreuses et le cestrum nocturnum….. c’est ailleurs …….

Alors des touristes sans éducation, des barbares béotiens, venus dans le sud tremper leurs panards échauffés dans l’azur de notre méditerranée et voler quelques rayons de notre soleil vénéré, en quête du silence qu’ils pensaient trouver, puisque chacun sait que chez nous personne ne travaille et que nous sommes des feignants ataviques, avaient planté leur bivouac dans un village éloigné de leur province archaïque….

Mais ces chants mélodieux qui embellissent nos journées, dès que le mercure grimpe, devenaient une torture auditive pour ces vandales ignorants qui en appelèrent au maire pour faire cesser cette cymbalisation démoniaque pour leurs fragiles oreilles sans doute plus habituées aux vacarmes des voitures et au port de boules quies.

Des plaintes furent envoyées et l’usage de pesticides réclamé pour faire taire cet affreux tapage qui troublait leur repos de l’été.

Vous-vous en doutez leur menace ne fut point suivie d’effet, chacun pensa que cette provocation grossière n’émanait point de quelque esprit sérieux, Beausset, ce village varois n’était point un nouveau Clochemerle, et des dérangés de la tête ne pouvaient vouloir éradiquer l’emblème de notre culture millénaire, même si, par  ailleurs des taureaux étaient toujours sacrifiés ?

Cependant rien n’est jamais acquis, l’ignorance peut un jour attaquer notre bien-être, et ce qui est admis battu en brèche…..

La qualité de notre vie est sans arrêt menacée par ceux qui pensent que travailler le dimanche est un bien pour notre société qui vandalise les océans et détruit peu à peu tout ce qui est notre raison de vivre !

 

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