La folie nous guette !
Insupportable…..
En ce moment la télé fait le forcing pour inciter les français à rester en France, alors chaque chaîne est devenue une sorte de syndicat d’initiative de tourisme pour mettre en valeur les nombreuses régions de notre pays.
On sonde chaque jour les citoyens pour connaître leur lieu de vacances.
De nombreuses personnes veulent rechercher un endroit calme loin des autres pour enfin ôter ce masque protecteur mais également persécuteur .
Donc, si j’ai bien compris, on veut fuir cet autre porteur du virus, cet autre devenu un danger pour sa santé, cet autre qui représente la menace ……On a oublié que si nous-nous sommes protégé, l’autre en a fait de même.
On veut fuir cet ennemi en oubliant que nous sommes le sien.
Nous sommes en train de devenir d’ignobles cons égoïstes abrités sous une protection altruiste de façade. Il faut nous protéger mais sans nous cloîtrer.
Nous-nous isolons en prônant l’union, nous nous dirigeons vers un communautarisme en parlant de tolérance et d’égalité. La désocialisation nous guette…
Ce covid est en train de nous rendre fous !
Alors là, entièrement d’accord, et en plus nous avons je crois un bon terrain pour ça.
« Je est un autre » écrivait Rimbaud. Mais cet autre est également masqué et a aussi peur que nous de la pandémie.
Nous sommes à la fois le virus et le seul moyen de nous en préserver…
C’est le sens du post et c’est pour cela que je parle de folie !
Il y a eu infantilisation de la population : chacun s’est cloîtré chez soi, ne sortant que pour le strict nécessaire. Les rues étaient vides, le ronron des voitures a joué le jeu en s’astreignant à rester au garage, bref, une vie quelque peu morte mais qui, au moins, nous a permis de dormir un peu plus tranquille. Le déconfinement est là avec sa cohorte de précautions à faire perdurer. Philippe a démissionné et le nouveau ministre est déjà en place. Un habitué des couloirs de Matignon et de l’Elysée… Tout baigne… Si les autres partent migrer ici ou là, ce ne sera pas mon cas : je reste chez moi où j’ai beaucoup à faire.