Er et Onan étaient les deux fils de Juda. Er mourut pour avoir été méchant. Le père voulut que son second fils Onan épousât la veuve, selon l’ancienne loi des Égyptiens et des Phéniciens, leurs voisins : cela s’appelait susciter des enfants à son frère. Le premier-né du second mariage porterait le nom du défunt et c’est ce qu’Onan ne voulait pas. Il haïssait la mémoire de son frère ; et pour ne point faire d’enfant qui portât le nom d’Er, il est dit qu’il jeta sa semence à terre, enfreignant ainsi la loi du lévirat. Il fut puni de mort par Yahvé.

Dans la terminologie de l’Église catholique, l’onanisme désigne toute éjaculation en-dehors du vagin féminin.

Ce n’est donc pas de la masturbation, nous sommes ici en présence d’un coït interrompu, pour éviter tout risque de faire découvrir son forfait, de signer sa décharge (suis-je drôle, n’est-il pas) (sous-entendu, vrai) (n’est-il pas vrai ?) (mais ça fait plus mieux) l’homme, qui a bien profité (ma semence non, mon outil, oui) (admirez cette comparaison avec le travail : semence !) (Je ris encore, semence, fallait oser !) Onan en l’occurrence, va quand même titiller sa belle sœur avec son outil priapique, il n’y a pas de mal à se faire plaisir ! Un enfant jamais (l’interdiction papale d’un tel refus de la procréation justifierait donc peut-être le déni du préservatif et la préférence pour ce genre de finition. (Je veux dire du coït interrompu)

Le dictionnaire de L’Académie française, 6e Edition (1832-5), désigne l’onanisme comme étant la masturbation.  (Donc, contre-sens)

L’onanisme est un terme ancien. En lisant les documents d’époques comme l’ouvrage de Simon-Auguste Tissot, qui voit l’onanisme comme quelque chose qui nuit à la santé, on peut s’apercevoir qu’il désigne également, à tort, la masturbation. (Onanisme ou masturbation, il faut choisir, voilà une grande préoccupation des exégètes* … 

* c’est l’histoire d’un mec qui passe des heures à étudier, pour savoir si la masturbation doit être exécutée avec la main droite ou la gauche, ou bien si le mouvement doit se faire de haut en bas ou vice versa, en considérant bien sûr que la personne se tienne debout, ce qui amène à d’autres études beaucoup plus poussées si la personne est couchée)

-Que l’onanisme ou la masturbation (ad libitum)* soient un danger pour l’homme, n’est absolument pas prouvé. (Et n’est pas près de l’être, comment c’était la chanson ? ah oui, pour le plaisir, pour le plaisir iir…) quelques années avant et hop, l’excommunication, et hop je te trucide, brulé ou écartelé ? (c’est selon, pour ne pas redoubler avec ad libitum, pour le plaisir, iir…)  Suivant les âges, les modes, les philosophies, ce moyen d’arriver à ses fins (façon de dire, suis-je assez clair ?) à été décrié comme pervers ou mis en exergue comme un moyen d’atteindre le plaisir.

*Ad libitum (au choix, à volonté) pour laisser éclater sa libido (énergie psychique de la pulsion sexuelle) comme de belle manière ces choses là sont dites !

-Que l’église les proscrive comme étant un refus de rendre à dieu ce qui lui appartient, l’exemple de cette mort annoncée par cette fatwa sur onan prononcée, ne fait pas jurisprudence.

L’Église n’aime pas les femmes. La religion ne considère-t-elle pas ces dernières comme des exutoires uniquement destinés à recevoir la précieuse semence ? (à condition d’enfanter, bien sûr) (tout ce qui vient de l’homme n’est-il pas sacré ? –provocation- !)

Vae soli !  (Faudrait savoir !)