Dichotomie ou amalgame !
Incompréhension totale sur toute la ligne.  
Les mesures en vigueur sont absolument incompréhensibles.
L'union de tous les français est recommandée, mais on nous divise sur tout.
On nous a sélectionné des priorités pour des produits essentiels, mais on se demande sur quels critères. 
Visiblement les grandes surfaces sont favorisées en dépit des conseils sur l'achat des marchandises de proximité, comme également les grands ogres GAFAM destructeurs des petits commerces, les mêmes qu'on veut sauver, en annonçant par le fait, qu'ils ne sont pas indispensables. Toutes ces petites structures sont un lien social indispensable, il ne faut pas oublier que nous sommes toujours un pays rural, il n'y a pas de très grandes villes, et visiblement nous sommes tous logés à la même enseigne, sans tenir justement compte que ces petits commerces représentent le ciment de notre 'vivre ensemble', or en ce moment ils sont 'sacrifiés' pour avantager indirectement, ou directement, des grands groupes américains qui vont déstabiliser nos habitudes.    
  Le confinement et sa géométrie variable.....les mêmes mères confinées peuvent travailler ou aller chercher leurs enfants à l’école où ils sont mélangés avec d'autres enfants dont les parents sont eux mêmes confinés. Les épiceries ferment leur porte pour laisser celles des grandes surfaces ouvertes, et comble du ridicule, certains rayons de produits 'non nécessaires' sont fermés, les commerces sont classés par ordre de préférence économique en dépit de l'utilité affective et sociale.   
On parle d'éducation et de culture, mais les livres deviennent les raisins de la colère....
La dichotomie n'est seulement juste qu'une division primaire et le paradoxe devient perpétuel car en ce moment, tout n'est que contradiction. 
Pour continuer de vivre en liberté, on supprime nos libertés, pour sauver notre vie, on supprime notre façon de vivre....
On nous demande presque religieusement de nous aider les uns les autres  à grand renfort de clips vidéos, mais on nous désocialise foncièrement en supprimant tout ce qui constituaient nos liens sociaux. Isolement, renoncement de l'idée de famille, refus des réunions d'amis, suppression et fermeture des lieux sportifs, et maintenant changement total de nos habitudes.  
On a édicté des priorités avec l'idée bienveillante de nous protéger, mais je me demande justement si cette idée de protection ne va pas nous fragiliser en ne nous permettant plus de vivre comme des humains mais en nous forçant à vivre comme des reclus égoïstes qui ne pensent qu'à leur survie !