J’AI FAIT UN REVE

Des files d’attente aux caisses des grandes surfaces. ( Achetez en cinq minutes, payez en une demi-heure ). Les litres de lait regroupés et scotchés par six, des yaourts cartonnés par douze, des fruits cellophanés, des emballages jetables pour emberlificoter toutes les denrées, des sacs irrécupérables, polluants, des contenants non consignés ….

Les clients réglaient puis, après avoir dépiauté toutes les marchandises, refusaient de récuperer toutes ces mues inutiles, ces carapaces ridicules. Ces cadavres jonchaient le sol. Les payeurs avaient enfin compris. Ils ne voulaient plus de ces garnitures illusoires, de ces leurres insipides et grotesques.

C’était à eux, les pollueurs, de s’occuper de la récupération de ces épluchures. Ils voulaient continuer à les fabriquer pour s’engraisser, ils n’avaient qu’à s’en débarrasser et se charger maintenant eux-mêmes des frais du stockage et du recyclage.

5 réflexions au sujet de « J’AI FAIT UN REVE »

  1. j’ai fait un rêve

    Je suis d’accord avec vous que les pollueurs doivent payer pour débarasser leurs déchets. Je pense que je vais essayer de le faire un jour à Carrefour, laisser en planque tous ces emballages encombrants. Mais malheureusement je ne fais pas beaucoup les courses; c’est ma femme qui s’en charge !!!

    Idée à répandre autour de nous

    Ciao amigo

  2. Pareil !

    Etant célibataire, je fais mes courses moi même… du coup, toutes les semaines, je laisse au marchant les amballages superflus…. depuis le temps, les caissières et caissiers m’ont repéré. Si les autres clients pouvaient en faire autant !!!

  3. Là je suis emballé…

    Depuis des années je me bas contre les sur-emballages et il y a un phénomène dont je n’avais pas conscience et auquel j’ai été confronté la semaine dernière chez des amis : le sous-emballage inutiles. Ils avaient acheté un kilo de sucre en morceaux…emballés individuellement ! (comme au café), n’ayant pas fait attention à ce qu’ils achetaient, parcourant les rayons comme des robots, ce kilo de sucre faisant partie d’une ligne de produits, ils se sont fait piégés. Il y a aussi les bonbons, les « mini » friandises, qui génèrent pour un seul sachet jusqu’à 50 sous-emballages. Faisons aussi attention à ça. Gilles DD

  4. Et le pire, c’est que maintenant, certains produits n’existent plus sans sous-emballage (je pense notamment à certains biscuits et au règne de « l’emballage fraîcheur »). Un jour, il faudrait trouver le temps et le courage de collecter les sous et sur-emballages d’un marque à l’échelle d’une ville (ou d’un quartier à la limite) et de tout expédier à la société-mère.
    Avec peut-être un petit mot : rendez à César …

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