Nous sommes tous les enfants de paysans !

Aujourd’hui la France a changé, les paysans sont devenus des agriculteurs.

Les agriculteurs sont en colère…

On leur a demande de produire pour nourrir les français.

Mais on a changé plusieurs fois les règles.

De dix millions de travailleurs en 1945, ils n’étaient déjà plus que 600 000 dont 250 000ouvriers, en 2019 …notre pays a alors connu un exode rural et la désertification des campagnes, avec comme conséquence première l’agrandissement des exploitations et donc la disparition des fermes ‘classiques’ et l’augmentation des habitants des grandes villes françaises.

On s’est foutu d’eux lorsqu’à la fin de le guerre de 1914, on leur a demandé de produire en leur promettant des aides ….pourtant 3 millions d’eux sont morts et ce sont leurs femmes et leurs enfants qui ont du les remplacer dans les champs.

À la fin de la deuxième guerre mondiale, on les a de nouveaux bernés.

Chaque fois, on leur a pris outils et animaux pour les besoins de l’armée et leurs femmes ont du de nouveaux travailler comme les bêtes qu’elles n’avaient plus.

Les agriculteurs sont le sang de la terre et on ne les aide pas ….

Trop d’injustices, trop de bureaucratie qui grignote leur temps de travail en les étouffant, et pas assez de considération.

Il y a des règles européennes, mais on contourne ces règles pour une question de prix sans tenir compte ni de l’origine ni de la dangerosité …..

On leur impose des règles de production puis on les accuse d’utiliser ces mêmes produits qui polluent…c’est comme pour nous avec les cigarettes, qui tuent, alors que c’est l’état avec certains lobbies qui les mettaient d’office dans l’équipement des troufions, c’est comme ce diesel panacée devenue polluante, cette électricité salvatrice qui augmente, ces chaudières au gaz conseillées qui vont sans doute être interdites….on nous promène à chaque génération en fonction d’une politique aux mains des industriels de telle ou telle énergie….

On les surveille de près pour les engrais, mais on laisse passer et vendre dans les grandes surfaces des produits espagnols dont on sait que les règles de productions ne sont pas respectées. On achète des poulets du Brésil élevés avec des produits interdits en France. Et il y a d’autres exemples….On privilégie pour une question de prix des produits étrangers moins chers parce qu’ils n’obéissent pas au mêmes contraintes qu’eux.

Ils ne dominent plus leur production qui est aux mains de la distribution…

Pour respecter les normes européennes ils doivent mettre en jachère des terres arables productives, certes, ils reçoivent des aides européennes, mais ils veulent surtout vivre de leur travail, de leurs outils et de leur savoir faire… parce qu’un tiers d’eux vivent en dessous du seuil de pauvreté et que presque deux d’entre eux se suicident chaque jour.

Et maintenant, si le Mercosur est accepté sous la pression de certain pays européens, alors sortons de l’Europe !