L’Europe boiteuse !

Une Europe trop étalée est visiblement ingérable. L’immobilisme est de rigueur puisque la solidarité est oubliée. Ce n’est plus qu’une machine lente et inutile qui se penche toujours plus sur l’emballage que sur le contenu.

Certains pays traînent les pieds en profitant des avantages et en refusant toute solidarité.

On engraisse une caste bureaucratique de technocrates qui se balade de Strasbourg à Bruxelles en passant par le Luxembourg.

Le parlement, les commissions et sous commissions constituent une sorte de nomenklatura qui profite de privilèges indécents.

Un tau de TVA qui n’est pas le même pour des produits identiques. Des prix équivoques comme ceux inadmissibles des cigarettes ou de l’alcool qui diffèrent avec les pays limitrophes, l’étiquetage fantaisiste des produits de consommation dont on arrive que fastidieusement à déchiffrer la provenance, des explications sibyllines sur la composition des plats cuisinés avec tous les scandales qui ont émaillés des affaires récentes sur la viande de cheval, celle de bœuf avariées et sur les transformations invérifiables de produits aux provenances incontrôlables, et surtout la pléthore d’informations en langage ésotérique dont seuls ceux qui peuvent les trafiquer à leur convenance connaissent les arcanes.

Il y aura toujours un texte de loi pour permettre de contourner le précédent, toujours une façon de détourner un écrit puisque la bureaucratie prime sur la logique.

C’est plus l’Europe de la paperasserie que celle du bien-être des citoyens, bref c’est une Europe qui mise tout sur le fric et qui rejoint la devise ricaine du dieu dollar .

Lorsque J-C. Juncker, en 2014, est passé du grade de premier ministre d’un paradis fiscal européen à celui de président de la commission européenne, tout était acté !

Et nous le voyons encore aujourd’hui avec ces discussions interminables sur ce qui devrait être un consensus pour l’avenir de sa population alors que c’est presque une bataille de chiffonniers pour savoir quel est celui qui va donner le moins  et prendre le plus, comme les hollandais, pour ne pas les nommer !