Foutballe et cannibale !
Les allemands voulaient manger les français…..c’est une expression sportive…lorsqu’on veut gagner, on doit manger l’adversaire, sans doute les restes d’une coutume tribale lors d’affrontements entre peuplades rivales lorsque l’homme était descendu de l’arbre sur lequel restait encore le singe qui dormait en lui.
Ces souvenirs de rencontres guerrières se retrouvent aujourd’hui dans les réunions dites sportives entre les nations qui se disputent l’hégémonie mondiale d’un jeu devenu sport, un peu comme les gandins robots qui pilotent des voitures dirigées par des ordinateurs managés par des équipes d’ingénieurs et qui se prennent pour des sportifs parce qu’ils transpirent sous leur casque.
Des spectateurs s’entassent sur des gradins pour attendre un spectacle mi guerrier mi ludique qui leur fera oublier les soucis d’un monde qui part en confiture covidesque et indigeste.
Mardi en soirée, dans un stade sponsorisé par des annonceurs alcoolisés aux gestes barrières quémandés, pendant qu’en Hongrie on s’en tapait puisque une autre enceinte était bondée, les ennemis intimes des forces françaises s’approchaient de la table des agapes, la serviette en bandoulière, pour bouffer des cuisses de gaulois parfumées à la cervoise de Munich.
Alors sous les yeux impassibles de cameras asexuées et presque impartiales, un mercenaire local, coiffé de son masque cérémonial, s’approcha lentement de son adversaire, l’enserra de ses griffes et commença sa manœuvre initiatique en plantant ses dents acérées dans un cou dénudé offert aux sacrifices d’une victoire promise à celui qui goûterait la chair de son adversaire devenu de la nourriture sanctifiée .
La religion a largement puisé dans ces coutumes cannibales, puisque chaque jour à la messe un prêtre sportif bouffe le corps et se désaltère du sang d’un homme pour y puiser une nouvelle force pour l’aider à vivre…….
Ce sont les mêmes hommes qui ont crée les dieux et le sport, pour se souvenir de leurs cousins…… les singes !
Ta comparaison mérite le détour. n’étant pas fan de foot, je n’ai rien suivi de ce match et en ignore le résultat. L’ironie de ton texte est toujours aussi vivace et mordant : tu es bien un bouffeur de curés…