JOUR TRENTE-QUATRE !

Vivement la saint Estelle !

 Mais en avril, ne te découvre pas d’un fil !

 Aujourd’hui, j’ai de la peine et je suis malheureux….

Imaginez un instant un ouvrier qui arrive sur son lieu de travail et qui crache sur ses outils. Impensable, non ?

Alors vous allez comprendre cette sorte de désarrois qui m’étreint ou avion depuis quelques temps et qui en arrive à m’empêcher de dormir…..et rallonge de ce fait ce putain de confinement . Je ne suis pas un gros dormeur mais en plus il m’arrive de me réveiller en sursaut, la bouche pâteuse, haletant comme si quelqu’un venait de me voler ma dernière banane, et une sensation de mal être comme celle qui doit arriver sans doute à un cardinal qui vient de s’apercevoir qu’il n’y a plus de Petrus dans la burette pour l’offertoire, et alors je me lève, je fonce dans la salle de bain, et je pleure ……

Je chiale en pensant à tous ces fouteux qui n’ont plus craché sur leur matériel de travail depuis l’arrivée de ce virus, les pelouses sont heureuses et qui, sans doute, ne vont plus pouvoir le faire en se roulant ensuite dans leur mollards pour fêter un but marqué  !

Mais, bande d’égoïstes, vous-vous en foutez sûrement de ces fouteux frustrés !

Une réflexion au sujet de « JOUR TRENTE-QUATRE ! »

  1. Le foot, c’est loin d’être ma tasse de thé. Bizarrement, je n’ai jamais aussi bien dormi (quand cela arrive) que depuis que je confine. Des sommeils brefs mais réparateurs qui me permettent de tenir 24h d’affilée sans tomber sur la carpette et d’enquiller le jour suivant sans sourciller. Le mots angoisses, peurs, terreurs ne sont pas de mon vocabulaire : j’ai toujours pris ce qu’il advenait comme appartenant à la réalité du moment. J’ai surmonté mes chagrins (et ils ont été nombreux) parce qu’il fallait bien avancer. Et pourtant, je suis de nature pessimiste…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.