L’ascension, quel pont……cette année, et quelle semaine. Enfin, le premier mai tombait un dimanche !

J’adore ces fêtes religieuses, comme l’ascension….souvenirs d’enfance.

Un autre éclairage sur ce jour.

C’est l’histoire du fils de dieu. Il s’appelle Jésus …enfin, c’est la transcription latinisée de rhésus, putain, ils sont forts les apôtres. Donc, le mec est envoyé sur terre par son papa créateur, qui a bien mis dans la merde ses créatures avec cette histoire de pomme avariée, avec pour mission de changer les règles premières. Fini le principe de l’œil pour œil et dent pour dent, on est sur la théorie du pardon, excusez moi, c’est pas de ma faute. Alors le type est un beau parleur qui promet un monde meilleur….après la mort…of course….il ne risque rien . Donc, il a trouvé une bande de copains, des pêcheurs un peu SDF, auxquels il a également promis d’être des gens importants dans son royaume……. travailler moins pour gagner plus, des smicards qui vont devenir des Crésus….la haut, alors tous ces mecs le suivent comme des toutous sans bien comprendre qu’ils ont laissé femmes et enfants pour suivre un guru un peu illuminé ! Une fois le mec crucifié on raconte qu’il est sorti de son tombeau pour suivre les cloches, c’est une expression comique, puisque tous les chemins mènent à Rome. Mais aucune trace de son corps, normal, la mise en scène était de Spielberg……j’en avais parlé dans un ancien post, l’ascension, il n’y a pas de mal à se faire de la pub.

Comme tous les personnages importants du polar religieux, on ne retrouve plus le corps, et si pas de corps, pas de mort. Et voilà….

Enfin, le jour de l’ascension, il se casse réellement en laissant ses copains se démerder sans lui. Envolé. Ils vont devoir attendre ‘l’arrivée du royaume’…..Ils attendent toujours, enfin, sauf ceux qui sont morts….

Belle histoire. Putain, un dieu a crée des hommes, imparfaits, obligés de se faire chier et souffrir toute une vie pour mériter un paradis radieux, qui leur a été refusé après la faute bénigne de leurs lointains parents, un peu lourdauds, il faut en convenir, un dieu qui parle de tolérance et d’amour, mais qui envoie son fils se faire tuer et qui continue de perpétuer sa rancœur depuis des siècles, qui maltraite ses enfants en les faisant courir après une hypothétique carotte salvatrice, comme de vulgaire rats de laboratoires, un dieu plus geôlier que père !