L’ÉPIPHANIE !

L’épiphanie….. une fête religieuse ?

Non, pas du tout..

Amis de la culture, il est temps de laisser la place à une vérité trop longtemps restée cachée par des pratiques religieuses qui veulent toujours effacer la réalité pour la remplacer et la transformer par des coutumes qui se veulent antiques et divines.

Alors il est temps de rétablir La Vérité !

Voici la véritable histoire de l’Épiphanie !

Des colons grecs débarquèrent un jour de janvier, sur le littoral, un peu plus loin de Cannes, après le festival et ses plages, dans un coin paumé, mais agréable, entouré de calanques. Des autochtones buvaient tranquillement à la terrasse d’un café de l’époque, une boisson locale venue d’Égypte, sans doute, appelée bibine dans le dialecte du coin.

Ces colons venaient d’un bled perdu d’Asie mineure, une ville ionienne dont personne ne connaissait l’emplacement exact, et dont même le grand Haris Tote, un philosophe du cru, un Kourtahi, je pense, ignorait l’importance, puisque dans son traité ‘La macédoine, la péripatéticienne et moi’, il situait cette bourgade dans un coin tellement isolé qu’il l’avait appelé le trou du monde, ou le fossé …..(Phocide en grec).

Donc, ces touristes commencèrent à tenter de lier la conversation avec ces gens du coin et ils leur demandèrent ce qu’était cette étrange boisson qui avait l’air de leur plaire. Je me mets facilement à la place de l’ interprète chargé de traduire la réponse et je comprends très bien que ‘bibine’ soit devenu ‘bière’ et que la traduction grecque de ce lieu fut naturellement l’endroit où ‘les gens boivent de la bière’ d’où ensuite ‘le camp de la bière’ qui devint plus tard ‘la cane-bière’ en faisant référence à cette ville qu’ils avaient tant aimé pour s’établir plus loin ; Cannes.

Bien, le décor est planté, mais vous vous demandez toujours, fève sur le gâteau, et l’épiphanie ?

Donc, ces braves voyageurs se mirent à trinquer joyeusement avec ces quelques locaux qui sirotaient leur bière, mais, dans le champ voisin, ils remarquèrent que des clients de l’établissement pratiquaient un sorte de récréation totalement inconnue et bizarre à leurs yeux de voyageurs pourtant foncièrement abreuvés de coutumes étrangères.

Ils lançaient des sortes d’objets arrondis qui devaient se rapprocher d’une boule plus petite tout en criant et s’injuriant. Après quelques explications interminables, ils arrivèrent à comprendre les règles de ce qui n’était pourtant qu’un jeu et comprirent pourquoi le chiffre treize portait malheur, car il signifiait la victoire pour celui qui atteignait le premier ce score et donc la défaite pour l’autre.

Nous apprendrons plus tard, en consultant les écrits d’un copain d’Haris, un certain Platon, qui avait fréquenté la même école, le lycée Masséna , pour les puristes avides de précision, dans un village à l’est de Cannes, la référence, que lors d’un tournoi de ce nouveau jeu, le club local avait gagné et qu’il avait été décidé de nommer ainsi cette ville ….donc, en grec Niké, enfin Nice ! Comme quoi petite chose, grande conséquence !

Mais ce qui leur avait semblé totalement insolite et incompréhensible était l’étrange cérémonie qui se déroulait lorsqu’une équipe gagnait sans concéder le moindre  point à l’adversaire.

Les participants faisaient un cercle autour des vainqueurs, quelques femmes entonnaient des mélopées en un dialecte inconnu et pourtant envoûtant, sans doute adressées à des dieux protecteurs semblables à ceux qui présidaient les grandes fêtes consacrées chez eux à Dionysos, puis, l’une d’elles se dévêtait et un membre de l’équipe battue devait, sans doute pour marquer sa soumission, lui embrasser le postérieur ainsi dénudé sous les acclamations du public qui entrait alors en transe !

Les grecs, toujours avides de ce genre de cérémonie, car chez eux les bacchanales commençaient à les lasser, demandèrent de plus amples explications aux participants et ils apprirent la signification d’embrasser le cul de Fanny grâce à une phrase d’un prêtre local, phrase qui resta dans les anales…..

« Et puis, fanny ,et pi t’es fanny ! »

Ainsi, devint, toujours à cause de ce putain d’accent et à une traduction approximative …….Épiphanie !

Comme c’était le mois de janvier, les scribes notèrent cette anecdote et il fut décidé d’en faire une fête votive consacrée chaque année à cette nouvelle déesse !

Comme quoi la vérité est quelquefois d’une simplicité déroutante !

4 réflexions au sujet de « L’ÉPIPHANIE ! »

  1. <b<Mon bon Riton…
    Donc je me suis fait avoir…Une fois après une branlée 13 à 0, j’ai dû embrasser le jolie cul d’une dame…Mais cette dame ne se nommait même pas Fanny !
    Oui mais la fève ?
    Salut les vioques !

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