Les jeux télés.

Les jeux d’avant….pas de Sophie …..ni du monde…pas le journal, non plus, enfin, hier c’était la grêle…pas l’intestin …et Milou …en juillet, bien sûr …et pi. c ….c’est tout !

Le premier, enfin, celui au niveau le plus relevé, est sans doute Question pour un champion, sans conteste, qui fait appel aux connaissances pures des candidats. Pas de multiples réponses à choisir, si on ne sait pas, on perd !  Enfin, soyons positif, je parle de moi, donc, je ne mets pas d’s’, les participants doivent savoir lire !

Et puis, il y a tous les autres, enfin des jeux pour gamins, même pas du niveau certif de nos grands parents.

Ce sont des questions avec plusieurs possibilités de réponses.

On veut prendre sa place, le truc de midi, l’argent qui coule, le mur qui s’écroule sous ceux qui veulent passer pour un con, et d’autres dont j’ai oubliés les noms, oui, oui . Je laisse de côté le truc pour les vieux, animés par des vieux, pour des vieux, pour, c’est commode, meubler des pubs pour des vieux pompés. Désolé. J’avoue en avoir beaucoup regardés, mais devant leur insignifiant niveau, sans cas, presque déca, enfin surtout devant les connaissances dépressives des candidats, j’ai abdiqué.

Par contre, les candidats qui crient ‘yes’ avec le point levé, pour le meilleur et pour le pirée qui n’est pas le port d’Athènes, enfin, c’est sa philosophie, parce qu’ils ont trouvé, par hasard, comme Thierry, et ses années popcorn, que le titre de César était celui d’un empereur romain de la romantique, et non le chien d’une star qui a joué dans une série débile de soap argentinoise, ou le nom d’un palace américain de Venise, comme indiqué dans une des trois propositions, m’agacent profondément.

Ceux qui bouffonnent dans le truc de midi ou du mur parce qu’ils savent que Pise sans off, n’est pas en Espagne, m’exaspèrent comme ceux dont l’excuse de naître panés qui se trouvent donc trop jeunes, chez Naguiliguili, pour ne pas savoir que Nez rond avait vécu avant Deux Gaulle.

Mais souvent je pense, oui, il m’arrive même de penser, même sans compter fleurette, en dehors de mes moments privilégies de philosophie contemplative avec moi-même, lorsque je suis dans mon cabinet de réflexion, sans glace, en été je regrette, surtout la malaga, pas salée, ça c’est pour les cultivés, et je rigole doucement, je me domine. C’est vrai que, dans cet endroit, rire seul, serait fortement déplacé, et puis, je suis sûr que ces tressautements intempestifs gêneraient la manœuvre d’un renoncement d’une partie de soi sans ver, comme dirait un bourgeois qui parlait en prose.

Alors, disais-je, je pense aux candidats des jeux télés ou radiophoniques d’avant, les célébrissaïmes, comme aurait dit une célèbre cucurbitaïcée du bois de Boulogne, recalée sûrement à la première question, la tête et les jambes, ou le fantastique quitte ou double, qui demandaient des connaissances astronomiques aux participants pour ne même pas réussir à gagner ce que le plus minable pèlerin récolte en soulevant le couvercle d’une boîte du clown de service qui se prend pour Pendragon, ou en sachant que le sein gauche de Shakiraçaira est plus lourd que le testicule droit de Justunebibine !

Les pauvres vainqueurs de quelques francs anciens et d’une renommée qui perdure puisque beaucoup d’entre nous se rappellent encore des jeux, mais pas de leurs noms, je parle des vainqueurs oubliés, alors qu’aujourd’hui, certaines jambes d’incultes sont beaucoup plus assurées que les réponses de plusieurs culs, désolé, enfin, on n’a pas oublié, quand même, Henri Grouès, qui ferait figure d’indigent, aux jours d’aujourd’hui, du coup, avec ses gains extraordinaires, pour l’époque, qui, maintenant, en fait, ne valent pas un coup de pied tiré dans une baballe par n’importe quel footeux qui se prend pour un cador alexandrin….

Et on nous dit que rien n’a augmenté…

La connerie, oui, elle grimpe exponentiellement !