Soirées au coin du feu !

En ce moment, avec toutes les affaires sur le tas, les hommes politiques ont de quoi meubler leurs longues soirées de meeting. Ils vont pouvoir s’habiller pendant un quinquennat, et comme ils n’ont rien d’autre à dire cela va les occuper pendant trois mois et cela leur évitera également de dévoiler les grandes idées d’un programme fantôme !

Par contre, ils décortiquent ceux, inexistants de leurs ennemis, et nous expliquent pourquoi Trump a été élu, vachement intéressant, surtout pour la marine. Les sondages sont de la merde, il y a la preuve aux States, alors ils pensent tous l’imiter.

Fifi se la joue persécuté et comme c’est un catho convaincu il se présente en victime expiatoire, style le mec qui fait son chemin de croix et qui attend un miracle. On parle de sa femme, une sainte nitouche qui ignorait d’où venaient les chèques, le miracle de la multiplication des euros, y avait même les enfants qui n’avaient pas encore trempé leur hostie dans la soupe populaire mais qui profitaient légalement des largesses de l’assemblée toute puissante dont les passes-droits occultes faisaient loi comme celle de la nouvelle bible d’une réunion de nantis qui maniaient leurs rémunérations comme les billets du monopoly.

Y a le premier de la classe, qui fait bande à part, qui évite les sélections, qui se la joue Manu, et même socialiste, mais qui a profité des cours des jésuites pour parler avec la langue fourchue de ceux qui savent expliquer qu’ils aiment les pauvres alors qu’ils fréquentent les ‘Rothschild’, un banquier d’affaires qui a tardivement viré sa cuti, converti après avoir vu la vierge, d’ailleurs, pour l’instant, son programme à venir tient du miracle, il a intérêt à faire une provision de cierges.

Y a le vainqueur surprise des gauches devant l’ibère décaféiné dernier tango de Vienne, Maoui, Manon des sources, à mon avis, un pur dans ce monde de brutes, mais toute sa politique n’est pas claire comme me le disait encore ma marraine.

Y a la marine qui attend son heure…. qui rêve d’une gloire à la Trump, qui dit tout ce que certains veulent entendre, qui clame le contraire pour les sourds, qui hurle avec les loups et pleure avec les crocodiles, qui pense à la gloire de son père  et espère à un miracle en entendant les voix du portable de Jeanne …. 

Y a Melenchon, encore un avec du sang espagnol, un tribun, qui se la pète un peu quand même en ce moment, et puis les autres potiches, ou pions de décoration en attente d’un éclairage médiatique qui les illumine tous les cinq ans pour rappeler aux citoyens qu’ils existent et que l’essentiel est de participer pour accéder à la répartition d’une galette dont ils seraient à la fois la fève et la cerise en s’approchant du gâteau de l’autel des nominés !