Un départ théâtral !

À la grand messe du 20h, il s’approche du micro tel une victime condamnée au sacrifice expiatoire d’un serviteur du devoir politique. Il quitte son boulot provisoire sous les applaudissements indécents orchestrés par un JT audimatesque proche d’une téléréalité……de série C .

Mais il regrette, faute avouée à moitié pardonnée….on dirait que sa collaboratrice et femme à la fois tient un bon article pour son journal…pipole…..de la production à la consommation, on n’est jamais si bien servi que par soi-même, double sens humoristique, il tente de se justifier, comme il avait jadis critiqué son patron d’aujourd’hui, et celle qui occupait cette place avant lui, histoire de vérifier qu’en politique on est tour à tout le trahi et le traître, mais le pire c’est que ceux qui critiquent son lynchage madiapartique s’étaient sans doute réjouis de la même lapidation fillonesque sans doute parce que la collaboratrice de ce dernier ne pressentait pas les mêmes avantages……

La politique sans cloud …ce n’est pas encore pour demain …..

En gros, comme beaucoup, il se fait piéger par ce qu’il voulait dénoncer, jouer à Eliot Ness n’est pas à la portée du premier saltimbanque venu, fut-il un cabot ……

Putain, mais partir en plein repas…. sans attendre le dessert…..quel manque d’éducation !

PS. Si j’osais, je pourrais écrire que comme sa femme s’occupe des potins et des tenues vestimentaires dans un magasine pipole, il est devenu le ministre des toilettes !