Un pet, ça pue !

Le saviez vous, il existe des commissions, des grosses commissions, bien sûr, créées sans doute pour espérer une quelconque publication en vue d’une récompense scientifique et spécifique, ou pour justifier des financements sur avance de crédit, qui se penchent sur des problèmes souvent improbables pour laisser leur nom sur le grand livre des études qui n’intéressent personne.

Je pense à des résultats farfelus qui nous expliquent pourquoi les poils poussent plus vite lorsque la libido est élevée, ou pour quelle raison les chiens lèvent plus facilement la patte droite pour uriner.

Sans déconner, tous ces comiques se partagent les versements des publications de ces pseudos études et peuvent fièrement exhiber le master d’une université dont personne n’a entendu parler, ni ne connait le nom.

Donc, dernièrement, j’ai appris qu’une équipe de chercheurs, enfin on peut les appeler comme ça, de l’université d’Exeter en Grande Bretagne, sans déconner, était arrivée à la conclusion que respirer des pets serait bénéfique pour la santé.

Il y a donc des mecs qui ont passé leur temps à renifler les pets de patients pétomanes au service de la santé des truies, enfin d’autrui, ne reculant devant aucun sacrifice, quitte à se prendre en pleine face des flatulences avariées proche d’une diarrhée en puissance, pour faire progresser la science.

Je vois la scène, des cobayes, qui se gavent de légumes secs et d’aliments propres à faire d’un ventre sain une usine à gonflements, en position recherche d’hémorroïdes, les fesses à l’air et bien tendues, le sphincter sur le starter, n’attendent que le signal du dégagement donné par un gus déguisé en docteur house, ou dolittle plus habitué à communiquer avec les animaux avec ce genre de langage, pour lâcher des caisses odorantes immédiatement humées par des comiques totalement et ‘loufoquement’ sérieux, au langage châtié comme celui des œnologues, dissertant sur les qualités d’un cépage à analyser, en différenciant le sulfure d’hydrogène de l’œuf pourri, légèrement plus corsé, mais avec des restes de parfums de sous bois à la meilleure tenue olfactive en narine.

Écouter ces vents qui sortent des entrailles et respirer ces émanations au même titre qu’un nez qui se charge de fragrances pour construire un parfum déodorant. Un retour à la case départ, du producteur au consommateur…..

Pour rester en bonne santé, il ne vous reste plus qu’à faire un régime à base de féculents, adieu les pommes qui éloignent le docteur, vive les soucis gastriques qui vous rappellent que le petit coin peut être un lieu de réflexion, et soulever vos draps pour une automédication salvatrice.

Cependant, je signale à ces apprentis sorciers que l’inhalation prolongée de cette substance peut avoir des conséquences fâcheuses pour l’être humain, on peut perdre connaissance, à petite dose, tu m’étonnes, tout le monde fout le camp, et la mort à fortes inhalations…. ce doit être le pet qui tue !

Vous mangez de la merde, vous respirez de la merde, vous deviendrez de la merde ….

PS. Je viens d’avoir le Vatican au téléphone, si vos pets sentent la rose, pas d’affolement, vous êtes en odeur de sainteté !