IMMORTALITÉ !

Questions sur l’immortalité !

Je me suis souvent posé des questions sur la vie et la mort, sur l’immortalité ou sur une vie après la vie .

Je me suis demandé si une vie ne suffisait pas à certains qui en voulaient une autre ou si rallonger la notre pouvait nous apporter un plus.

Mais le problème n’est pas de mourir, c’est de vieillir.

Au fur et à mesure de notre passage nous emmagasinons des informations, des souvenirs et des sentiments en perpétuelle transformation jusqu’aux derniers instants.

Notre regard sur notre vie est toujours en complet bouleversement puisque tout est une succession de choix dont nous ne pouvons vérifier l’exactitude, ou l’erreur, que lorsqu’il est trop tard, et en ce sens, la vie n’est qu’une farce tragique.

Alors pour quelle raison vouloir à tout prix la prolonger puisque chaque jour nous-nous éloignons de ce qui a été nous, au début, pour devenir celui que nous sommes aujourd’hui qui est totalement différent et qui de plus s’écarte des aspirations et même des idées des nouvelles générations qui ont tout à découvrir à travers la fougue de leur jeunesse, alors que nous sommes plus attirés par la réflexion et une certaine nostalgie, compagne des souvenirs de notre vécu ?

Certains appellent cela le conflit des générations. Mais je pense que nous sommes tous égaux et que la différence provient surtout que nous ne le sommes pas au même moment.

Lorsque les plus jeunes sont surs de leur immortalité, les plus âgés sont certains de ne plus l’être, lorsque les plus jeunes découvrent l’amour ils pensent être les premiers et oublient que leurs parents ont éprouvé les mêmes sentiments, et c’est ce décalage permanent qui creuse des incompréhensions et des différences du rapport à la vie en allant aussi jusqu’à transformer certains réactions atténuées ou exacerbées par la sagesse qui a remplacé la fougue première.

Alors, sincèrement je me demande à quoi servirait de vivre plus longtemps en voyant son corps se dégrader, des amis partir et des changements de ce nouveau monde dans lequel nous nous reconnaîtrions plus, et surtout nous faire juger par certains qui feront exactement la même chose que nous avec la même certitude d’avoir raison  !

7 réflexions au sujet de « IMMORTALITÉ ! »

  1. Grosse question Riton. Je vais te confier ce qui s’est passé en janvier 2018. Une nuit, j’ai « rêvé » qu’un garçon qui m’avait demandé en mariage à la fin des années 50, que j’avais éconduit et plus jamais revu depuis, il n’habitait d’ailleurs pas en France, est venu me voir en me disant qu’il ne pouvait pas partir sans me dire au-revoir. Le matin, je me suis réveillée abasourdie car depuis tout ce temps je ne pensais plus à lui. Alors j’ai tapé son nom sur internet, et suis tombée sur sa nécrologie. Il était mort en août 2017. J’ai 3 ou 4 faits similaires qui me sont arrivés. Et j’ai toujours su depuis que je suis enfant comment j’étais morte la dernière fois. Bien sûr tu vas dire que pour ça je n’ai pas de preuve, mais j’en ai eu à posteriori pour d’autres choses. Dans la nature, les plantes renaissent chaque année, pourquoi pas nous, il me semble que chaque vie est une classe où l’on doit apprendre des choses, c’est pour ça que je n’arrête jamais ?
    Amicalement de l’illuminée de service (avant que tu ne le dises !!!)

  2. J’ai souvent parlé de ce genre de choses, comme la réincarnation par exemple, pour voir ces posts, tu peux taper en haut à droite, à côté de la loupe et tu verras tous mes textes !
    PS. En tapant ‘Secte’ il y a également des trucs marrants !

  3. C’est vrai, plus les années passent plus on se dégrade. Et pourtant, combien d’aventures vécues, de chagrins, de joies ressentis… Nous vivons par étapes successives : à chaque étape, de nouvelles découvertes. On ne prend pas garde au temps qui passe (surtout quand on est très jeune). Tout nous paraît normal. Il faut du temps pour saisir l’ultime moment qui nous concerne tous. On en sent les prémices grâce à ceux qui nous quittent et nous manquent. Le chagrin que nous ressentons, un jour ou l’autre, ce sont ceux qui nous suivent qui le ressentiront.
    Il n’empêche, à chaque stade de la vie, il y a du bon et du mauvais, Donc des souvenirs que nous chérissons ou que nous écartons (du moins on croit qu’on les écarte alors qu’à force de s’éloigner dans le temps, nous nous habituons à l’absence). J’en ai vécu des deuils… Le tout premier, c’était un grand copain, il s’appelait Pierrot, j’avais 8 ans. Je pense souvent à lui. C’est un peu comme s’il était encore présent. Un souvenir qui n’a rien d’évanescent mais qui n’est pas envahissant : il est, en quelque sorte, un repère. parce qu’il m’a fait grandir. Un peu trop tôt.

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