Pourquoi cette haine de la femme ? Pourquoi ce rejet de la condition féminine ?

N’est-elle pas une créature de dieu, elle aussi ? Oui, épouse, mère ou religieuse !                                                           

‘Un os surnuméraire’ d’après Bossuet !

J’oserais un parallèle avec Judas : tous les deux, maillons importants dans la volonté divine. Dieu a créé la femme pour que l’homme ne s’ennuie pas (une aide, un jouet ?) et pour réaliser son projet, création, trahison, péché, punition, expulsion, pardon, résurrection, (poil au fion).

– il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui. (Suit ensuite la création, la confection, de la femme, avec une côte du donneur). (Il n’a pas voulu s’emmerder à recommencer avec de la terre, etc.)

Une phrase sibylline suit : – c’est à cause de cela que l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme ; ils sont deux en une seule chair.

Tout ce qui devait arriver est déjà écrit, la femme a été créée pour trahir, le roman était déjà fini. On sait déjà qu’elle va devoir enfanter dans la douleur (plus loin, après l’histoire du fruit défendu, – je multiplierai la souffrance de tes grossesses ‘ce qui implique déjà  une souffrance au départ’).   Bonté et tolérance !

Plus tard, saint Paul :

– C’est en s’abstenant de toute activité sexuelle que le corps humain peut prendre part à la victoire du Christ.  Exhortation à la continence, heureusement pour lui que sa mère n’avait pas suivi cette ‘philosophie’, ce conseil, cette…con… (Au choix)

– Celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux encore.

Il aurait voulu tuer toutes les femmes à la naissance. Pourquoi une telle haine ? Et les préceptes de son dieu ? ‘allez et multipliez vous’

D’autre vont encore plus loin, un théologien, ( ils ont une drôle de façon de nommer les malades) un certain Origène, prône la castration (effective ou supposée) désir des chrétiens de devenir « des eunuques pour le royaume des cieux » maman au secours, c’est plus du chocolat en carrés dont j’ai besoin, c’est en intraveineuses.

La concupiscence de la chair, dénoncée par ce cher st augustin.

– …Tout couple marié doive s’abaisser, avec une tristesse certaine, vers cette tâche particulière, car, dans l’acte des relations conjugales, c’étaient leurs corps qui leur parlaient de la chute d’Adam.  Quand on connait mieux notre coco (autre nom donné à un père de l’église) et je n’exagère pas, on rigole doucement devant de tels propos.  Ce jeune hypocrite, resté trois ans en concubinage avec une femme dont il eut un enfant, était réputé pour être un mari volage. (Comme il a du souffrir en trompant sa femme, quelle épreuve pour ce saint en devenir, des études sur la faiblesse humaine sans doute, s’offrir en cobaye, quel ultime sacrifice ?)

Mariage des prêtre pour la première fois franchement interdit par benoit VIII en 1022.

Mais pour mieux traquer le sexe, l’arme fatale : la confession ! Celle-ci devient obligatoire une fois l’an (1215). L’église invente le triolisme : l’homme, la femme et le curé ! Le voyeurisme pervers est à son paroxysme, il ne reste plus que la masturbation à contrôler.

Les prises de positions des derniers papes ne sont pas sur la voie du changement de la ligne de conduite bornée de l’église.

Les sorcières du sud-ouest de l’Allemagne (entre 1580-1630), les possédées d’Aix (1611) Loudun (1634) louviers (1647) et Salem (1692), l’affaire Catherine Cadier (1862).

La femme ne serait-elle qu’un agent de Satan infiltré parmi les hommes pour les attirer vers l’enfer ?

Entre le serpent et la femme l’église a fait son choix.

In cauda venenum *

*traduction littérale : le sperme est dans la queue, (les latinistes apprécieront) cette explication aurait du figurer dans ‘citation 2’ mais pour plus de compréhension je suis resté fidèle à mon explication de la répulsion maladive (les psychiatres apprécieront) du sexe féminin par des hommes travestis qui ne doivent penser qu’à ça. (Poil au bras)   Amen.