– Personne, hors de l’église catholique, ni païen, ni juif, ni incroyant, ni quelqu’un qui est séparé de l’unité, n’aura part à la vie éternelle ; il tombera au contraire dans le feu éternel. Concile de florence, 1439.

Hors de l’église, pas de salut, mais qu’elles sont les fautes qui entrainent la damnation ?

Ces péchés ont changés, évolués au cours des siècles en fonction des besoins des autorités dominantes.

Aux premiers siècles, sont passibles de l’enfer ; l’apostasie, l’homicide et l’adultère. Au sixième siècle, on rajoute le sacrilège, le faux témoignage, le vol, l’orgueil, l’envie, l’avarice, la colère durable, l’ivresse habituelle, des fautes portant atteinte à l’ordre social. Avec le haut moyen âge, aux premières places, l’orgueil (pour les militaires) et la cupidité (pour les marchands). A partir du XIème siècle  la cupidité et l’avarice sont en tête du hit parade, il est impossible à un riche d’atteindre le royaume de dieu. (Création des ordres mendiants) Fornication, sodomie et adultère précèdent l’homicide (l’église a conseillé la confession, une fois l’an, cf. dieu, la femme et le sexe) mourir sans s’être confessé et c’est l’enfer direct ! Quelques professions sont dans le collimateur des chasseurs de têtes ; les prostituées et les jongleurs ( ?).

De nos jours, le sexe est toujours au sommet, si je puis dire, des préoccupations de l’église.

Il ne va pas en rester beaucoup pour mériter ce passeport vers l’éternité doucereuse ! L’église prônerait-elle une religion élitiste contraire à tous les principes premiers ? Ce péché originel ne nous a-t-il pas déjà condamnés, alors ?

Mais tous ceux qui ont vécus avant, créatures de dieu, ou suppôts de Satan ?

Les juifs, ces déicides, leur cas est-il réglé ?

Les homosexuels, toujours rejetés ?

Les préservatifs, la pilule, les prendre ou les ignorer ? Le sexe ne sert-il qu’à procréer ?

Amis de la tolérance, bonjour.