AHHHH !

A chaque coup…..de sa raquette qui laisse échapper un cri d’orgasme maso en frappant la balle jusqu’à la jouissance du point obtenu, la hurleuse arpente le cour de tennis !

Et dire que les joueurs s’arrêtent lorsque les spectateurs se déplacent où laissent échapper un chuchotement pour manifester un sentiment à la vue de ce spectacle quelquefois tendancieux.

Comment peuvent faire les spectateurs et surtout les autres joueuses pour ne pas être destabilisés voire insupportés par les manifestations intempestives de cet ersatz de  jouissance qui donne des airs de sexe à l’instrument que certaines joueuses tiennent dans leur main ?

Je n’ose penser à ce que pourrait ressentir une personne mal voyante, en écoutant seulement les cris voire les râles suivis d’exhortations rauques et gutturales ponctués de silences et d’applaudissements !

Et je ne vous dit pas, lorsque les deux participantes sont atteintes de ce syndrome compulsif cousin sans doute de celui de la  Tourette. Cette coprolalie tennistique fait ressembler le ‘tennisdrome’ en une sorte de ‘baisodrome’. Excusez ces barbarismes osés et fallacieux mais c’est tout à fait le fond de ma pensée.

On dirait des bucheronnes en tutu qui lancent des cris de charretiers pour essayer de se débarrasser d’une balle qui les perturbe.

Allo Freund !  Puisque tout est ramené au sexe, je vous laisse libre de toute autre explication qui pourrait m’éclairer sur ces tocs et ces tics, qui font ressembler les cours de tennis à des ‘drive in’ de films X.

3 réflexions au sujet de « AHHHH ! »

  1. TUTUCUCU ?

    Fantasme du tutu ou des bûcheronnes ?
    Est-ce mon côté féminin qui veut ressortir ? Suis-je maso ?
    Je m’allonge sur le sofa du psy.
    Fidèle à mon copain Socrate et à sa devise qui est devenue la mienne, il y a …disons très longtemps, (fugit irreparabile tempus) je préfère la version d’Homère, l’Enéide n’est qu’un plagiat, que fait Nico ?) ‘gnôthi seauton’ en m’excusant pour cette écriture barbare, mais mon clavier n’a pas de lettres grecques, je resterais très laconique sur mes fantasmes sexuels. En effet, si on dévoile un fantasme il en perd sa fonction première puisqu’il ne fait plus partie des rêves.
    Tout ce que je peux écrire, cependant c’est que le tutu de ces bûcheronnes du court de tennis n’arrive pas à réveiller en moi un quelconque reflexe de Pavlov qui rendrait ma libido conditionnée à un éventuel rapport entre mon excitation sexuelle et la vue de bûcherons essayant de débiter un mélèze à grands coups de raquette, je préfère, et de loin, de simples scieurs de long en train de découper un chêne en planches pour en faire des couchettes de bateaux de croisières. Rien que cette dernière vision m’excite !

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