Les jeux olympiques, en chine c’est pour demain. Levons le voile qui entoure ce baron.

Merveilleuse aventure, que celle des jeux. L’essentiel c’est de participer (phrase qu’il n’a jamais dite d’ailleurs, la légende est tenace).

Citius, altius, fortius la devise olympique annonce clairement la couleur. Si t’es pas le plus fort, casse toi ! Ici on accepte que les plus !

« Il y a deux races distinctes : celles au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Hé bien ! C’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts. » (Éducation anglaise).

Qu’est ce que je vous disait, si t’es pas cap, ne viens pas, (vous voyez bien qu’il ne peut pas avoir dit que l’essentiel etc.…)

Bizarre, ce baron, encore un aristo qui devait peut-être, s’emmerder ferme. Tiens, se dit-il un beau matin, en se promenant dans les allées du parc de son château, il faut que je fasse quelque chose de beau. Il se rappelle que dans sa jeunesse, le sport tenait une place prépondérante, normal, il n’avait pas à travailler. On dit qu’il était pour l’égalité des races, pour l’égalité de tous, alors se dit-il :

_ Je vais recréer les jeux olympiques. (Mais sans les femmes, car il était peut-être misogyne.)

« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l’adulte mâle individuel. Les J.O. doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs. »

_Suis-je assez clair, les femmes à la maison. (Le repos du guerrier, mais ça, son éducation l’empêchait de le dire)          

« La première caractéristique essentielle de l’olympisme ancien aussi bien que de l’olympisme moderne, c’est d’être une religion. En ciselant son corps par l’exercice comme le fait un sculpteur d’une statue, l’athlète antique honorait les dieux. En faisant de même, l’athlète moderne exalte sa patrie, sa race, son drapeau. » (Pierre de Coubertin, Les Assises philosophiques de l’Olympisme moderne).

On se lève tous pour …… j’espère que notre Nico national ne le sait pas, les jeux olympiques, une nouvelle religion, les dieux ….

« Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance. » cité par Boulogne dans La Vie et l’œuvre pédagogique de Pierre de Coubertin.

De plus en plus clair, c’était les jeux olympiques du front national, comme a Berlin, en 1936, où s’est fort impliqué,  maintenant tout est changé, on va en Chine parce qu’ils se sont rangés (et oui, tous les opposants sont ou tués ou enfermés). Et dire qu’on pensait qu’il croyait à l’égalité des races ! Tu ne serais pas un tantinet raciste l’aristo ? Tu as du avoir trop de serviteurs dans ton château ?

« La théorie de l’égalité des droits pour toutes les races humaines conduit à une ligne politique contraire à tout progrès colonial. Sans naturellement s’abaisser à l’esclavage ou même à une forme adoucie du servage, la race supérieure a raison à la race inférieure certains privilèges de la vie civilisée. » (The Review of the Reviews, avril 1901).

Cette citation reste un peu obscure. L’égalité des droits pour toutes les races humaines : ça c’est beau ! Les races humaines ! Les leucodermes, les mélanodermes, les xanthodermes, les fourbes, les feignants, les supérieurs, les civilisés, et, la théorie (qui est une spéculation, pas une règle encore, on suppute, on s’interroge : A part chanter et jouer de la musique, peuvent-ils faire autre chose ?).  Drôle de facho le petit pierrot, ce qui veut dire en gros que c’est nous les blancs les plus forts. Et oui ma bonne dame, si votre petit n’est pas blanc, ce n’est pas la peine qu’il vienne faire du sport, qu’il reste à la maison et laisse la place à la race supérieure.

_ Qui c’est le plus fort évidement c’est les verts.

_Qui c’est qui se fout de ma gueule ?