Un dîner presque parfait à Clermont-Ferrand du vendredi 28 février 2014 !

Dernière soirée ‘spécial j’étale’.

Marianne, qui après le pinceau de la veille, ce soir veut nous montrer ses poils.  On a failli voir ceux des danseuses, grâce à des tenues étalant, au milieu des plumes, des ventres épilés et blanchâtres qui se trémoussaient au son de rythmes syncopés qui nous masquaient les fions. Putain, je suis bon.

Maria, ce sont des petits snobinards qui se la pètent et te considèrent comme du menu fretin juste parce que tu es gentille et que tu croyais leur faire un festin.

Ils n’ont pas vu que dans tes yeux brillait cette lumière qui éclaire tout ceux qui sont des gens biens.

Eux, ce sont des gens bonnets prêts à démolir tout ce qu’ils ne comprennent point, juste pour étaler la vaseline de leur condescendance en tube sur le trou insondable de leur culture avortée.

Alors, qui nous a vanté sa piaule domotique, qui a étalé sa piste chorégraphique, qui a peinturluré sur son mur des couleurs diarrhéiques, en oubliant de flatter nos narines et de préparer notre tube gastrique.

Il y a pourtant une manière de faire goûter des plats raffinés.

Rappelez-vous Éric et ses langoustes offertes simplement à des invités ravis, quelle différence sur la manière avec un gandin prétentieux pédant qui a étalé ses œufs d’esturgeon en expliquant comment les déguster, comme s’il parlait à des demeurés qui bouffaient des œufs de lump pour la première fois.

Alors, ce soir, à poil ! Elle voudrait ouvrir un camion restaurant. Mais raffiné !  Aque des serviettes en tissu, sans doute.

Charlène ignore ce que sont des bacchantes…eh ben voila, elle est prête pour Money drop, whouaaaah.

Chez elle. Non, dans sa famille, encore une SDF ! Elle doit vouloir vendre la maison de son frère. C’est une commerciale…. koâ !

Les courses. Elle est stressée, elle cuisine pour quatre personnes. Oulala !

Alors, classique elle raconte sa vie à la marchande de fromages qui puent. Fantastique le français, sans ‘ent’ final, elle devenait poissonnière.

Alors vous en voulez combien ?

On va partir sur 300 grammes…

Bon, on va partir sur cette variété.

Putain, ils veulent tous partir….une nouvelle secte !

Charlène fait partie de la secte de ceux qui parlent avec le nez.

En cuisine. Oh putain, le beau robot. Elle nous a parlé de sa cuillère à glace, mais utilise des cuillères. Observez la danse du sac…une fois sur le sol, puis sur le plan de travail, puis par terre, puis…et merde. Ahhhh, sur la terrasse.

On part, whaaa, sur de la grande cuisine, elle enveloppe, elle assemble, elle peint, puis elle découpe.

Merde, où est le sac ?  Heurrrh, y en a deux !

Oh, les belles carottes. Qu’en pense Bruxelles ? Vaut-il mieux une grosse carotte solide qu’un petit concombre qui dégorge ?

Merde, il fait nuit. La nuit tombe vite à Clermont ! Ah, travailler la rhubarbe est une prise de risque. La rhubarbe est mauvaise et vindicative, pour un rien elle mord, et les morsures de rhubarbe ……

Décoration de table. Nappe taupe exilée. Composition mi florale, mi fruitière, mi potagère, whouaaah,  avec des fleurons de cymbidium. Pour le dressage, c’est comme d’habitude….le hasard !

JB arrive seul, mains dans les poches, comme Charlène. Les rats. Maria, avec des fleurs comme d’habitude. Elle sait vivre. Laurent en père noël. Cinéma, comme d’habitude.

Pourquoi ? Jé né sé pô !

Apéritif.   Maria aime, tout simplement, les autres parlent d’esthétiiiiisme !  C’était trop rapide à manger pour celui qui suce chaque grain de caviaaar, à part, pour le faire durer. Mais quel plouc, il n’est qu’un plouc endimanché qui se prend pour un critique culinaire. A la base, JB n’aime pas le bleu, ni les châtaignes, ni les endives, ni …tout ce qui n’est pas lui, tout comme Charlène…tout ce qui n’est pas elle.

Animation ludique. Joker. Ah, Maria est un peu bougonne, ce soir. L’ambiance et cassée et le lourdaud nous parle de culture française parce qu’il est capable de dessiner un chat.

A table. Déco trop simple…on s’est serait douté ! Merde, mais Maria devient chiante, mais note toujours plus que les autres faux culs.  Putain, Laurent ne dit rien pour ne pas éclabousser les autres de sa classe et les laisse parler….il est modeste, Laurent….en plus, il veut entrer dans la secte de ceux qui s’aiment.

Entrée. Dressage scolaire. Les bougeoirs sont partis.

Plat. Dressage maternelle. Assiette à l’envers.  Du poisson. Charlène démonte la composition de table.  Laurent critique toujours…normal.  Charlène dissèque toujours….normal.

Dessert. Du pain ……exposé ….. La quenelle de glace est devenue tartare, la tartelette est petite, et ils ne connaissent pas le ramboutan, en vente dans tous les Grands Frais.

Alors, trop classique et bâclé et rien ne fait rêver. Voilà, elle est habillée, elle qui voulait avec ses poils nous émoustiller. En plus elle n’a fait que servir des mets que JB hait et des trucs qui n’intéressent pas le comique de discothèque qui balance encore une remarque acide!

Je me demande qui sont les candidats les plus faux culs, prêts à toutes les bassesses, pour gagner, celles qui regardent Craïstina comme la vierge sublimissaïme du bon goût, ou ceux qui s’étalent comme des esquimaux qui fondent en se faisant sucer par la chaleur des caméras d’un dîner aux goûts imparfaits !

Semaine des pâtés de première !