UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS SUR SEINE ! II


Un dîner presque parfait à Paris sur Seine du mardi 4 mars 2014 !

C’est marrant, nos chers enfants et leurs parents ne veulent plus de notes à l’école.

Ça traumatise ….

Oui, car toutes les émissions télé sont construites sur un système de notation. De la Une à la Six en passant par les mariages, les maisons d’hôtes, les reines des boudins et le dîner, et d’autres dont j’ai oublié les titres, on ne parle que de notes. Ah, bien sûr, pas de stylo rouge, mais des appréciations sûrement plus acides. Alors, je me fends la gueule…. Wouahhhh !

Au fait, si vous avez mal, sur une échelle de un à dix…..

Vous donneriez quelle note ?   Whouaaah .

Putain, ils sont salauds, le mardi gras est juste après la fête des grands-mères…..et ensuite c’est le carême ………c’est l’ancien mot pour dire régime.

Oh whai, j’ai la foi et après toutes ces crises, je vais me faire un petit carême…

Ah, Marine, une instit, non, prof des écoles, avec un retour vers mémé, enfin, la sienne. 

Chez elle. En collocation, ils sont six. On passe.

Les courses. Alors tu la fais cuire, ma cocotte ?

Comment ?

À la cocotte, ma poule !

En cuisine. Les secrets de mémé c’est comme le mot de passe pour entrer dans la caverne d’Ali. J’en reste comme la spécialité de Naples…qui est justement le baba. La tartetatouille partie en couilles, est devenue une tarte au fromage.

Pour manger les huîtres, tu dois les séparer de la coquille……comme les œufs. Non, les œufs ne sont pas des huîtres.

Je note qu’il y a moins de fours et de micro-ondes dans sa cuisine que de gogues chez moi. Mais pour cuisiner je fais la différence même si des fois ils mangent de la merde.

Décoration de table. Nappe robe de mariage de taupe catho. Ça fait un peu blanc sur blanc. Une petite composition de roses rouges et puis des trucs, comme un jeu de tarots, ou des dominos, et d’autres jeux, que tu te demandes ce qu’ils viennent faire. Des doubeurres pour le jardin de mamie qui est un jardin oublié. Désolé, c’était trop facile. Mais la table reste un foutoir !

Déguisée en vioque, elle fait sa Charles. Justement la charlatan est la première. Oh putain, elle devrait regarder Cristaïna . Raphaël sans sa raquette, avec un blouson tatoué et la même bête dans le cou. Céline pelote Hardy. Loïc, avec une bouteille.

Apéritif.  Tarte revisitée au fromage. Merde, les invités reconnaissent le poivron. Des experts ! C’est trop gros pour la bouche d’Angélique …..

De la sauce hollandaise sur les huîtres……ça ? Whouarf.  Putain, je dois revoir mes classiques.  Mais je ne vois que la croix de la marquise….pas rouge, ce soir.

Animation. Alors Angélïque, lorsqu’on a un pull foncé, regarde-moi quand je te parle ma chériiie, on évite un rouge à lèvre trop foncé et surtout mal étalé.

C’est quoi l’animation ? Faire une salade de fruits aphrodisiaques ? Mais ça reste à plat pour Angélique qui cherche le sexe des anges.

A table. De la soupe en entrée. La soupière apportée sans classe, merde on met au moins un plat dessous. Pourquoi a-t-elle enlevé la petite compo florale ? Raphael, t’as une autre bête sur le bras.

Plat. Oh putain, un ragoût. Une épaule cramée, patates salade. Pourquoi tiennent-ils si mal leurs couverts ?

Dessert. Chocolat chaud et tarte aux pommes.

Oh putain, Raphaël faut prendre des cours pour manger.

Pas génial. Ils donnent des appréciations, cassent face à la caméra puis donnent des notes bizarres, mais ce soir ils étaient moins gentils que la vieille, ceci n’est pas une faute mais un lapsus !

Soirée mamy …… blues !

 

13 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS SUR SEINE ! II »

  1. Oh! Mamy, oh! mamy , mamy blue…..

    Il faut de tout pour faire un UDPP…..rien à ajouter…ce n’est plus UDPP, mais de la cantine…..servi n’importe comment …mais , …mais..c’était .pour » coller au thème!!!! »

    Tout est dit….
    C’est vrai, qu’hier c’était Mardi Gras…donc déguisée en grand–mère….

    Ps: Je déteste les tatouages….je suis servie avec Raphaël….il y en a partout, partout, partout…..

    1. Partout…..Partout…,.hum…partouze…hum….????

      Mais je ne demanderai pas à vérifier..
      .
      Mais ce qui est « ta toué est ta moi » »….

      Je vais me faire flinguer…..

      Belle mort au demeurant, rapide, simple et juste, sauf si tu n’as pas pas fait les ongles le matin…

      Je sors, de je ne sais d’où mais je sors….?

      Mais l’importance est d’y être entrer….???

  2. Le baba est effectivement très apprécié en Campanie, mais rendons à César…
    Je cite:
    « A l’origine, le “baba” est un gâteau polonais aussi bien que russe.

    Le mot “baba” n’a rien à voir avec Ali Baba. Il signifie “vieille femme”.

    Au XVIe siècle (et peut-être avant), le baba est un grand gâteau cylindrique, fait avec une pâte levée garnie de fruits secs et aromatisée au safran.

    Le roi Stanislas Leszczynski introduit en France, à la Cour de Lunéville, au XVIIIe siècle, ce gâteau russo-polonais et Diderot évoque le “baba” dans une lettre à Sophie Volland en 1767.

    Le mot fait ainsi son apparition dans la langue française.

    En 1806, le gastronome Grimod de La Reynière écrit, dans son “Almanach des gourmands” , à propos des raisins de Corinthe: “On en fait surtout beaucoup d’usage dans les babas, espèces de biscuit de Savoie au safran, que le roi de Pologne, Stanislas 1er, a fait connaître en France et dont les meilleurs se fabriquent à Paris, chez M. Rouget, pâtissier célèbre.”

    Il n’est pas encore question de rhum.

    En 1811, l’auteur du “Manuel de la cuisine” publié à Metz indique à l’article “baba” qu’il s’agit d’un “gâteau à l’allemande” ou Kaisel-Koucke, une pâte levée, riche en beurre et en oeufs, aromatisée d’un peu d’eau de fleurs d’oranger, contenant des raisins de Corinthe et cuite dans un moule.

    Ce gâteau (sans safran) est servi sec.

    Le grand cuisinier Carême l’évoque dans son “Pâtissier Royal” sous le nom de “baba polonais”.

    Courchamps, en 1839, en donne une recette avec raisins de Corinthe, raisins muscats de Malaga, cédrat confit, angélique confite, safran. Pour trois livres de farine, il met 22 oeufs et deux livres de beurre.

    Cela ne peut être que bon…

    Et il ajoute: “Il paraît, quant à l’origine de ces gâteaux, que c’est véritablement le roi Stanislas, beau-père de Louis XV, qui les a fait connaître en France. Chez les augustes descendants de ce bon roi, on fait toujours accompagner le service des babas par celui d’une saucière où l’on tient mélangé du vin de Malaga sucré avec une sixième partie d’eau distillée de tanaisie.”

    Mais c’est en 1835 que le pâtissier parisien Stohrer, descendant du chef-pâtissier polonais du roi Stanislas, imagine d’arroser les babas sitôt démoulés avec du rhum.

    Vers 1844, d’autres pâtissiers très connus à Paris, les frères Julien, s’inspirent du baba et créent le savarin.

    Celui-ci est cuit dans un moule circulaire. il ne contient pas de raisins. Mais il est trempé dans un sirop fortement aromatisé au kirsch, à l’absinthe et à l’eau de rose.

    Et c’est un autre détail génial!

    L’utilisation du sirop de sucre parfumé est une véritable innovation.

    Le baba, d’abord trempé de rhum pur, en 1835, puis de sirop aromatisé au rhum, quelques années plus tard, fera le tour du monde. »
    (Jacques Kother)

    (Le Petit Journal du Passé – Le Guide des Connaisseurs)

    Tout le monde peut se tromper comme disait le hérisson en descendant de la brosse à cheveux…

    1. Merci pour ce cours. ça m’a laissée baba.
      Des années que je dis que je vais en faire…
      Aujourd’hui chez moi c’est… tarte au citron meringuée sur base pâte sablée à la poudre d’amande. Une anecdote sur la question ?… 😉

  3. Un kilo de beurre pour un kilo cinq de farine….. on n’avait pas encore inventé le light, en ce temps là .

    Le sirop à l’eau de rose et à l’absinthe…… c’est très poétique.

    1. Merci Fred, j’ai revu avec plaisir « le chien de luxe ». Agréable retour en arrière. J’aimais bien leurs sketches. Nous avions même acheté leurs 45 tours. Gros poutous. Cela fait plaisir de rire, surtout en ce moment… tu me suis….

  4. Julie:
    Kouign Amann breton: 600 g de farine, 500 g de beurre et 500 g de sucre.
    Difficile à faire et encore plus à manger…
    Quand il y en a à table, mieux vaut commencer par le dessert!

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