UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS SUR SEINE ! V

Un dîner presque parfait à Paris sur Seine du vendredi 7 mars 2014 !

On termine en beauté avec Angélique. Le film est sorti en 1964, faut pas chercher, elle a quarante cinq ans, son père a dû rêver des draps de MM ou sa mère fantasmer devant les cicatrices viriles et changeantes de RH. Mais le temps a passé, il faut tout oublier  Il faut oublier. Tout peut s’oublier, qui s’enfuit déjà, oublier le temps des seins alanguis sur ces draps froissés, ne t’en vas pas je t’en prie, mais trop tard, les seins fatigués ont laissé Angélique alanguie sur ses draps usés des caresses passées d’un Joffrey décati par ce temps  qui ne nous oublie jamais…….

Bon, elle est extra lucide. J’adore les voyantes et leur sens pipeau inventé pour des besoins pécuniaires. Elles sont les péripatéticiennes de l’esprit, enfin, au sens très large. Celles qui sont dans la rue se font payer pour te faire atteindre un septième ciel sensuel, enfin en principe, surtout en fonction de la somme misée pour leurs capacités, enfin, leur doigté, mais les autres, plus perverses, contre une somme souvent plus coquette, tentent de t’expliquer comment atteindre un plaisir futur qu’elles seules connaissent, c’est de la jouissance mi platonique, c’est leur problème, mi dilection inavouée, je déconne, j’exagère, seulement pour devenir un démiurge qui va avoir un regard codé sur un futur crypté par leurs soins, c’est-à-dire dont elles seules connaissent la clé.

Certains ne suivent plus, donc, je résume : avec les première tu payes pour baiser et avec les secondes, pour être baisé. Les connaissances en amour des premières sont fondées alors qu’avec les dernières, t’es sûr que leurs perceptions de l’avenir sont improbables, voire fantaisistes. De toute manière, tu dois payer dans les deux cas, pour entendre souvent des sornettes. Mon dieu comme il est gros, olala je suis partie, et avec l’autre, tu pars aussi toujours, mais tu sais pas où. Les voyages engraissent les voyantes.

Elle doit avoir beaucoup de travail. Non, riton, c’est salaud, oui mais facile…désolé.

Donc, dernière soirée parisienne, pour cette fois.

Elle adore les gilets qui mettent en évidence ses dons de concentration.

On a eu droit à la collection de ses moulants échancrés laissant apparaître ses colliers galbés flottant presque sur ses rondeurs bombées aux allures de promontoires agressifs mais prêtes à accueillir toute forme de consensus pour quelques passes d’arme sensuelles cherchant à démontrer que ces mamelons aux apparences belliqueuses pouvaient être également d’humeur enjôleuse entre des mains expertes et plus si affinités!

Ah, si tout ce que l’on voit dehors laissait augurer des promesses cachées, ah, si ces espérances, savamment dissimulées, pour être espérées, attiraient les regards comme l’échancré l’est par le micocoulier, ah, si ces artifices prenaient l’apparence de fruits comestibles, ah, si ses appâts se paraient de couleurs attractives pour ferrer quelque poisson en vadrouille, alors décidément l’homme ne serait qu’un pêcheur obsédé, qui pour satisfaire quelques plaisirs charnels, agiterait son asticot comme un leurre pour gruger quelques pommes ou autres fruits paradisiaques et planter son dard comme le serpent de l’Eden y planta sa langue !

Ah, le gilet rouge est donc son bleu de travail. Oh putain, en plus elle est magnétiseuse, la totale, elle joue sur tous les tableaux. Mais comment peut-on croire à ces conneries ? Comment accorder un quelconque crédit à ses divagations de pseudo sorcière exaltée ?

‘Les arts divinatoires ‘ C’est le titre de son dîner.  Les lards dînatoires. Titres à la con. Il n’y a qu’elle pour deviner ces délires de malades.

Chez elle. Y a des livres, une table, une chambre avec un piano…on s’en fout. Elle a même des diplômes comme les vaches au salon de l’agriculture. Des bouts de papier inutiles avec des titres ronflants qui n’ont aucune valeur, ça remplace la tapisserie. Des titres de carambar reconnus par marabout ou pif gadget , et encore….C’est tout en anglais, comme par hasard. Un bol chantant pour nettoyer l’énergie…whai, une serpillière spatiale, elle a vu la vierge ou elle a fait un stage chez le Mandarom pour se mettre en phase avec les extraterrestres qui ont copulé avec les petits hommes verts cousins de ET. Putain, elle a encore oublié sa pilule. Mais c’est qu’elle est sérieuse, elle pique un peu à toutes les croyances des fadas pour nous faire un patchwork à la sauce chakra j’ai fumé….

Les courses. En doudoune rouge…Non ! Vi, vi ! C’est pour le chakra de Neptune qui nique Venus en levrette. Merde, elle demande un conseil au charcutier pour la marinade des crevettes.

En cuisine. En plus elle nous parle comme si nous étions des gamins. Bon, visiblement elle est fâchée avec les grammages, mais elle n’est pas une grosse cuisinière, ah bon. Elle me soûle.  Elle a mis des lunettes…pour mieux voir…maintenant c’est double vue. Le propre du moule en silicone c’est qu’il n’a pas besoin d’être beurré, mais son ange gardien ne lui a pas dit. Parce que madame, communique avec les anges, parce que madame va finir à l’asile, parce que madame commence à me les briser menu, menu. Ça vient juste de commencer, mais on se rend compte qu’elle n’y comprend rien.

Ah, elle sait faire la mayonnaise. Merde, j’ai parlé trop vite, raté. Quoi ?  Le boucher n’a pas coupé les cuisses…le rustre. Une vraie courge. Deuxième essai pour la mayo. Raté encore. On jette tout et on re-re-recommence. Ça m’emmerde. Que des banalités et encore, elle les rate.

Décoration de table. Nappe taupe prussienne. Des outils énergétiques, des pierres pour absorber l’énergie négative, moi j’utilise du papier Q renforcé, mais moelleux. Elle a dû avoir une journée spéciale pour sortir de l’asile pour préparer le menu.

« La décoration me ressemble.  »  C’est la phrase à la mode, en ce moment. Mais, ce serait mieux avec des couverts.

Ah, elle a remis sont gilet beige,  avec les manches à trous, celui qui laisse voir son soutien gorge tellement serré que son dos s’en souvient encore, tout en douceur, juste pour la soirée, elle n’est pas vraiment belle, j’ai un peu froid, merde, je déconne. Je note qu’une tête de rose décapitée baignant dans le l’eau, c’est aérien.

Apéritif. Le velouté des anges…une verrine avec un velouté d’asperge, et heureusement qu’il y a la controverse sur le sexe des anges, car le pipi d’asperge…..salut, l’ange est devenu chat, c’est ce que je disais, du pipi de chat, pour ceux qui suivent ! Prosaïquement je dirais que avocat, étymologiquement, se rapproche de testicule et que donc on est en plein dans les couilles.  Ses explications astro-magouilles me donnent mal à la tête, je pourrais écrire des pages et des pages sur cette branquignole, je dois me freiner et il est tard demain je bosse tôt, putain je n’arrive même plus à suivre NCIS sur la Six.

Elle a fait la mayonnaise, elle-même, oui, oui, on dirait qu’elle a fait un exploit. Et la boisson ?

« Ton apéritif te correspond » puis, face à la camera  » ça manquait d’assaisonnement !

Animation. Cours de magnétisme par une apprentie illuminée qui n’a pas toute ses ampoules et qui utile un bol comme diapason en croyant être branchée sur une batterie sidérale. Ils vibrent, pauvre Marine, elle se sent toute chose…..écroulé, je suis écroulé.

Elle fait circuler l’énergie. Putain, une nouvelle secte est née, elle se prend pour un gourou, putain, garde tes forces pour faire l’amour, merde.

Allez, on entre dans des explications absurdes favorables à chacun. Un peu de brosse à reluire, des déclarations de maternelle, elle conseille même à Raphaël d’écrire …whaaaah ensuite, elle conseille à Marine d’enseigner……. elle qui est instit !

A table. Toujours pas de couvert…..elle est sûre de ne pas avoir oublié les couverts à poisson.  Ah, entre deux plans, les anges viennent de les jeter sur la table….whaaah.  Et on est reparti sur de l’astrologie scolaire bas de gamme pour débutant marabout de cheval.

La cuisine est en bordel.

Entrée. Il n’y a pas que la cuisine. Dressage minable comme son dada ….marabout de cheval. Humour. Pas de pain. Aucune classe….chez les invités…sur l’art de se tenir à table.

Plat. Brouet. Poulet riz pomme. Cantine. Sous-cantine. Popote. Une assiette puis attente, autre assiette. Froid. Réfectoire. Empotée. Pomme au four sabotée. Maladroite, nulle. Je coupe le son, elle me fatigue. Merde Ziva David va partir, j’adore cette série et Cote de Pablo…..

Putain, aussi bonne en cuisine que médium ……tambouille magouille. En plus elle a critiqué toute la semaine, cette incapable. Personne n’a demandé du pain, même Loïc …comme la veille.

Dessert. Encore un titre ronflant, merde, j’ai sommeil. Un bol avec une pâtée et une framboise…et de la poudre d’or….j’ai sommeil. Concentré crémeux …une crème caramel, koâ, ça y ressemble et l’instit qui se croit obligée de commenter elle qui est également nulle.

Merde c’est fini pour Ziva……..déception ! Financier cramé ….malheur !!!

Je réitère, tous leurs commentaires sont de la merde de chat…ça s’améliore !

Ni voyante, ni lucide, encore moins cuisinière, simplement nullissime dans toute sa splendeur, venue uniquement pour se faire de la pub et faire admirer la collection de ses gilets !

Petite mention pour Céline qui a gagné…un peu sournoise, sa notation , non ?

Semaine nulle.       Soirée désastres !

 

5 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS SUR SEINE ! V »

  1. Céline avec sa bouche un peu pincée, m’a tout l’air d’une jolie bourgeoise sournoise. Elle va pouvoir emmener ses filles en Angleterre, pov chérie, elle ne pouvait pas sans doute avant cette guignolade.

    Bravo pour ce nouveau morceau d’anthologie.

  2. J’ai bien aimé la séquence dans laquelle on la voit animer une émission de radio « de nuit » alors que, par la fenêtre à coté d’elle, on voit bien qu’on est en plein jour…

    Si ses diplômes n’avaient pas été achetés sur le ouèbe, elle aurait pu prédire la médiocrité qu’elle allait concocter à ses concurrents…

  3. Ah oui B R A VO !!! Tout lu … bim. ça dégomme, bam ça décoiffe, boum ça bombarde… quelle énergie dans l’écriture pour ce dîner tellement ennuyeux. … ! et là , ben oui.. tout peut s’oublier. !!

    Vazy voir la belle Zyva, qui s’en va.. ! j’adore Leroy and Co.

    Femmes, j’te dédie ces mots, à toi rien qu’à toi, car tu es l’avenir de l’homme, pas toujours une femme libérée, mais une femme des années 2014, qui à des droits. Femmes, vous le charme, Femmes , je vous aime.
    Chabadabada.. Chabadabada.

    Babaille.
    Babaaaaaaaaaaaaille.

  4. Heureuse Riton, que vous aimiez Charles et Serge, c’est votre préambule qui me fait dire ça… C’est joli et bien ampoulé

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