Un dîner presque parfait à Rouen, du mardi 28 janvier 2014 !

Jean-Baptiste et le cinéma ! En parlant de cinéma, Criton est devenu raton ……mais on ne va pas en faire un plat…..on dirait ! Merde.

Négociateur immobilier qui aime la musique, et avoue être bordélique.

« C’est noir et blanc et ça manque de couleur.  » bien vu Myriam !

La mortuaire dite le avec des chrysanthèmes ne connait rien au cinéma….non plus ! Mais je voudrais bien être à la place du micro.

Chez lui. C’est nouveau, c’est presque sa future nouvelle maison, mais on est chez lui, dans ce qui est toujours la sienne tout en étant presque l’ancienne, un super loft. Grands espaces, luminosité. Perso, je ne changerais pas !

Les courses. Enfin, des conseils. Non, mais kouâ, tu vas acheter du fromage et la boulangère, lorsque tu réclames du gorgonzola, elle te demande pourquoi c’est faire, si t’as vu Venise, Emile, et puis elle t’accuse même d’être un assommoir et te traite de vrai bête humaine, oui, je sais, j’abuse, docteur, mais un peu de culture dans ce monde à la con fait un peu de bien.

En cuisine. On commence par la déco. Il a peu de cheveux mais il fourgue des pellicules de partout, enfin, il essaie. Une caméra. Des films sur la table sans taupe. Une bobine. Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? Des objectifs. On est vraiment dans la partie cuisine. Il avoue vouloir faire simple…doux euphémisme. On sonne, Gaston ? Non, le voisin qui apporte des chaises, l’hôte est à court de sièges ….donc ce mec a un appart grand comme un garage et il n’a pas quatre chaises….. Cinéma ! Il ne reste plus qu’à bâcler le reste, assiette noire sur ton, petites cuillères à l’envers. Où est l’ouvreuse ?

Préparations culinaires. Oh, mec, t’arrêtes de parler à la camera, tu peux nous regarder au moins. Et toi, le préposé au son, t’arrêtes avec tes daubes inaudibles. Mon dieu, quelle audace, il mélange la pâte avec les mains et ça fait des fils à la patte.  Cette émission devient gore !

J’adore cette expression   « Je change mon fusil d’épaule et je prends un couteau.  » juste pour le fun ! Alors, le mec, il a une grande cuisine ouverte, de grands espaces, du matériel à profusion, dont il ne connait pas toujours le mode d’emploi, certes, j’adore placer cet adverbe, ça fait immédiatement beaucoup plus serieux, mais, la friteuse est reléguée dans un réduit pour cause de mauvaises odeurs, je pense qu’il ne sait pas faire marcher l’aérateur….non plus.  Mais, comme il ne les voit plus, les frites, elles crament et finissent dans la poubelle. Bref, c’est JB Gaston la gaffe. Banalités ! Il n’a rien fait …..ou il ne sait rien faire !

Myriam, déguisée, on parle cinéma et on entend carnaval. Un compromis entre Chaplin et Stan Laurel avec les cheveux et le chapeau de Chico mais sans le cigare de Groucho  et sa voix de crécelle pascale. Bon, le chemisier transparent n’est pas très en adéquation avec son thème relooking de la veille…..Laurent, en touriste, bras ballants, allure militaire. Amandine, fleuriste mortuaire, sans sa tombe, avec des fleurs dérobées à la garniture d’une sépulture en devenir,  qui respire la gaité due à l’alacrité qui émane de son travail journalier, est passée de twilight à entretient avec un vampire défroqué. Bénédicte in black, avec un bouquet d’avalanches entourées de feuilles de monstera.

Apéritif sur le zinc dénudé. Saint jacques et truffe sorties du néant. Ah, ce doit être la semaine du gingembre. Ah, un fromage est caché dans la verrine…ils cherchent…..oui, c’est du parmesan…mon dieu qu’ils sont forts, putain où vont-ils chercher tout ça ?

Putain, cette soirée s’annonce comme celle de la veille …tristesse et ennui !

Je passe sur la confection du cocktail.

A table. Enfin ! J’adore les serviettes en papier dans les verres. Raffinement …c’est Hollywood. Ils peuvent tout toucher. Oui, Amandine, touche…..oui, les bandes aussi ….Bénédicte, lâche ma bobine.

Entrée. Service déplorable. Style petit déjeuner, bol et plateau. Aucune classe, aucun cinéma….de quartier. Que tu te demandes pourquoi il apporte le plateau avec un chiffon, alors qu’en principe, c’est la tasse qui doit être chaude.  On dirait de la crème, un crouton et trois morceaux de romaneysko, le compte est bon, c’est minable. Verres vides. Discussions stériles et ampoulées…. sans jus.

Plat. Revisitation. Représentation affreuse. Ça n’a l’air de rien, tout en étant pas grand-chose. Du pain vert, des frites informes, de la viande archi cuite dégueulis, de la sauce façon excrément, z’avez vu, j’ai pas dit merde, putain, je fais des efforts, je pousse, mais comme le dirait mister doma, y a matières……

« Le mélange bœuf veau est astucieux ! » Laurent, fais des efforts, toi aussi, merde, c’est nul !

Tarentino doit se retourner dans sa tombe, De La Tour est déçu, on est passé à l’euro, et Amandine est contente, les affaires reprennent.

Animation sur Pulp Fiction. Amandine est nulle. Donc, danse improvisation, et déguisement, of course. Flop ! Remplissage. Chiant et inutile.

Amandine est hilare, ou I contente ! J’ai vu son œil, le gauche, bouger.

Pour les notes, on se croyait à l’école des fans, chez Jacques…sous vos applaudissements !

Dessert. Un tour à Manhattan…non, deux tours ! Désolé !

A-t-il déjà utilisé ce type de moule ?

Putain, je me demande si ce mec a déjà cuisiné. On est dans le thon du reste du dîner. On dirait qu’un vampire repu a laissé échapper le reste de son festin sur un morceau de cervelle fraîchement découpée. Oh, Amandine a bougé l’autre œil…..la texture est bonne et elle a bien rigolé, mais elle n’est pas ciné film !

Les survivants du déluge notent gentiment !

Soirée navet !