Un dîner presque parfait à Rouen, du lundi 27 janvier 2014 !

Myriam, hyper active.  Qu’est ce que cela veut dire ?  C’est à la mode, pour dire qu’on brasse beaucoup d’air pour peu de résultat. Conseillère en image, elle conseille les autres.  On va voir son travail sur elle.

Une danseuse, qui veut exprimer ses émotions, whai, j’ai beaucoup mieux, bien que je sois un incroyable cavalier.

‘Relooking’ c’est le titre de son menu. Il y a des gens qui veulent toujours vous relooker pour vous faire ressembler à la masse en vous enlevant vos particularités.

Bon, on est revenu sur des intitulés frappadingues.

Chez elle. C’est sa maison, c’est sa déco, on n’a rien à dire. Grande cuisine. Elle essaye toujours de justifier ses goûts par des arguments dont on se fout totalement, elle aime, un point c’est tout.

Les courses. C’est encore pareil, il faut qu’elle nous prouve que son boulot n’est pas du vent. Mais on voit que c’est un peu scolaire. Ah, les vraies courses, pour le poisson, chez son garagiste, pour des crevettes. Elle raconte donc son menu à la vendeuse qui s’en fout comme de Jeanne et de ses portables.

En cuisine. Ça part bien. On voit qu’elle fait plusieurs choses en même temps, donc, elle se plante et balance ses œufs. Démonstration. Hyper active…et ta sœur !

Ça suit avec la salière qui explose dans les blancs d’œufs……et ta cousine. C’est vrai qu’elle fait beaucoup de choses en même temps, des conneries, surtout.

Et que je me tripote les cheveux, et que je parle…..et que je remue beaucoup et que je hache les crevettes. Que du basique. Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de cuisine, ah oui, elle a refait cuire des crevettes cuites…..couplet classique du gingembre aphrodisiaque…putain, toujours les mêmes conneries….

Allez, on fait cuire des patates…c’est de la grande cuisine. Purée ! Un classique encore du lait de coco qu’on balance de partout…même dans des patates douces dont on tue le goût.

Décoration de table. On va voir. Centre de table bateau sur nappe taupe en deuil. Aucune construction, trop grand, mal équilibré, qui part dans tous les sens, un anthurium laguna voisine avec des fleurons d’orchidées qui tutoient divers objets bizarres comme des pinceaux à maquillage.

J’adore sa réflexion :    » Les serviettes sont pliées d’une manière significative par rapport au relooking … »

Elle aime la sobriété. Pouf, pouf, c’est pas sobre c’est nul. Verres ternes et mal placés. Couverts sans classe. Pas d’assiette. Plouf, plouf.

Nous la retrouvons en cuisine, changée, douchée, en train de mettre la dernière main à des plats dont on a rien vu……

Laurent ruru est le premier. Bénédicte avec un beau bouquet. Je note la sobriété de la table basse du salon, c’est presque martial. Nouvel interrogatoire de l’arrivant. Jean Baptiste qui nous fait un rapide topo de ce qu’il voit en arrivant. Amandine, avec des anthuriums. Et un chat qui s’invite.  Un sujet de discussion.

L’ambiance est froide. Apéritif alcoolisé sauf pour amandine qui est venue avec sa copine modération totale. La relookeuse est gnangnan et sa voix de crécelle ébréchée ne détend pas l’atmosphère fadasse.  J’ai compris, il suffit de mettre une fleur sur un truc pour le relooker.

Du rhum qui ressemble à un mojito, mais dans une flûte à champagne. Il fallait y penser. Ah, ces artistes ! Un seul mot, gingembre ! Tout est là. Le cup cake est presque un topping ice cream façon fooding street ice berg, mais revisité running for living mais pas trop à cause du voyeuring sans anneau pouf pouf t’as perdu …..sauf si t’as un copain fleuriste décorateur artistic for people parti à Bombay voir une bombasse in love. Discussions stériles écrasées par une musique ascenseurs en pane, revisitée par un compositeur classique totalement inconnu qui travaille à temps partiel dans une caserne de pompiers pour crèches provençales made in China. Nous y voila avec la robe de velours qui est de la crème revisitée des îles façon ça me parle, bref avec une texture qui n’est pas liquide comme de l’eau mais que tu peux dire que c’est plus épais sans être trop léger, et que, re-bref, c’est un velouté qui ressemble à du velours sans être de la popeline revisited ! La feuille de brick relooké doigt de la mariée relou que si elle a des paluches coordonnées t’as des difficultés à la laisser tripoter ton phallus revisité sucre d’orge ….

Animation. Atelier relooking je cherche des clients. Le rouge est plus foncé que le jaune qui est plus lumineux que le noir taupe qui est lui-même triste. On sent la personne qui a étudié la colorimétrie avec un copain à elle qui était caméléon dans une vie antérieure puis qui s’est suicidé en se regardant dans un miroir sans tain. Putain, on va s’endormir et sa voix n’arrange rien. Le but du jeu étant de faire comprendre à des inconnus des choses dont ils se foutent et leur démontrer qu’elles leur sont indispensables. Pouf pouf, chiant, et d’une tristesse que même la taupe s’enterre vivante, désespérée !

A table.  Ils trouvent ça élégant, même la fleuriste funéraire…qué cé ça, qui est dans son élément, car putain que cette table est triste, que même si la taupe ressort elle se suicide avec du pain d’épice pas frais.  Ah, oui, la serviette est relookée, c’est comme une normale, sauf qu’elle est pliée comme une serpillière essorée….mais avec une étoile de noël recyclée…

Entrée. Assiette accordéon revisitée Yvette? Ça fait toute la différence, tu peux même servir de la merde, on dirait de la daube. Merde, là, c’est de la daube ! Mais, ôtez-moi d’un doute, qui l’a vue faire son rizotto ?  et toujours les hôtes questionnés à outrance avec sa voix monocorde..revisitée ….Amandine trouve le risotto très simple..vu qu’elle n’en a jamais mangé avant.

Tiens, la décoration florale s’est fait la malle, ce qui ajoute à la gaité de la table !

Plat. Affreux.     Un jus graisseux coule autour de cette boîte de conserve relooking qui n’est absolument pas dans le ton, et que dire de cette pseudo galette gaufre déchiquetée et cramée, le tout dans une assiette qui doit apporter une touche originale mais qui ne fait qu’ajouter une note biscornue    à ce tableau minable. Amandine n’y connait rien, et Bénédicte parle, parle !

Dessert. Non, désolé, ce n’est pas beau. La coque est bâclée, la merdouille jaunâtre censée être la sauce ressemble à autre chose, aucune finition, aucun goût de présentation. L’idée est bonne mais le résultat est minable, on sent le manque de technique ! Fadasse. Esbroufe !

Soirée placée sous le signe de la gaité et de la volubilité !

Youpi !

Sur-sur-sur-notée !