GRANDS MOMENTS DE FLAGORNERIE !

Grande émission manifestation meeting anti gouvernemental !

On lâche la cavalerie.

Je peux être aussi méchant, gratos, lorsque je n’aime pas, c’est facile.

Je voudrais écrire quelques mots sur le spectacle de Gerra, en précisant, toutefois, que j’aime, en principe, cet imitateur. Cependant j’ai trouvé son spectacle un peu trop ‘politique’.

C’est ce que je reproche d’ailleurs à beaucoup d’humoristes, tirer à boulets rouges sans élever le débat plus haut que la version du bas du dos.

La marseillaise en fond sonore, j’en ai parlé, des rires égrillards qui sonnent faux, enfin, des hurlements hystériques, plus de complaisance pour se faire remarquer, que pour manifester une admiration humoristique.

Et le présentateur canin arrive, faux cul à l’extrême, flagorneur excessif, qui écoute Laurent casser ceux que lui-même encense dans ses émissions, avec un air de complaisance aussi faux que les rires de ce public, qui doit être, je n’en doute pas, le même pour ces supposées vedettes déglinguées, et le sien, de rire, aussi détestable que sa mauvaise foi légendaire et sa non moins fausse modestie.

Laurent casse froidement, j’aime, mais il fait étalage d’un parti pris excessif.  Ce qu’il aime est bien et ce qu’il démolit est mal. Il avoue se foutre des retombées négatives.

Je sais faire aussi.  Lorsqu’il dit que certains s’approprient le talent des autres en chantant leurs succès, je note que la Nolwenn fait exactement la même chose, de retour d’une interprétation de textes de Piaf aux États-Unis, pour France Deux, pourquoi aller si loin lorsqu’on peut faire la même horreur à la télé française, elle exécute sur scène du Renaud avec le même regard intelligent d’une poule qui vient de bouffer une merde ou avec la lueur pâteuse de niaiserie dans la voix d’une chanteuse de karaoké qui se prendrait pour Mireille Mathieu en play back, ou lorsqu’elle revisite intelligemment des chansons populaires de son folklore barbant en y rajoutant les lourdeurs de son interprétation minaudante en balançant alternativement ses cheveux et le micro qui est pris pour un sex-toy .

Allez, grands coups de pommade et de cirage, et on continue….

Alors pour se mettre le casseur de son côté, on l’encense en lui trouvant de l’esprit et même une belle voix. Le présentateur vedette excelle dans cet emploi qui n’est pas de composition.

On se repaye encore François, revu par Enrico, je signale que les paroles sont du niveau des meilleurs textes de Sébastien dont on flattait, juste avant, le mauvais goût.

On ouvre la boîte de pandore, une ancienne second couteau des années soixante qui n’a jamais su fredonner autre chose que des daubasses est maintenant accueillie comme une star, titre galvaudé jusqu’à l’usure par des des hasbeen qui pensent même avoir été célèbres dans leur jeunesse, avant ils ne savaient pas, et maintenant ils ont oublié, sauf qu’ils doivent leur renommée internationales de leur quartier uniquement à un mariage ancien ou a un lifting moderne. Sa voix n’a pas changé, c’est toujours aussi plat, mais l’âge n’est plus là et il n’y a plus l’excuse de la fraîcheur.  On a dit pas le physique, heureusement on dirait un canard de dessins animés. Et le public qui a l’âge de sa petite fille se lève, boosté par les chauffeurs de salle aveugles.

Un petit coup fugace d’imitation de l’ancien pour montrer qu’on n’a pas de parti pris, mais on retourne très vite à une exécution en règle du premier.

Pendant ce temps, bouddha, assis dans son sofa rouge, glousse comme une poule enrouée et n’ose pas bouger de peur de laisser une ride remuer. Mais le public applaudit du bout des lèvres, visiblement les attaques sur les cadors de l’opposition tombent mal,  les applaudissements sont de complaisance, il y a même des soutiens du FN qui sifflent, on s’enlise, alors la vedette abrège.

Un hommage à louis Mariano. On recycle, on revisite, encore un qui vient se pavaner sur scène en massacrant un truc ancien remis à son goût de bellâtre qui aurait voulu être espagnol pour se la péter dans un habit de toréador en se la jouant chanteur d’opéra… au café. Il ne suffit pas de gueuler pour chanter, il ne suffit pas d’accompagner les cœurs de l’armée rouge pour parler russe. Mariano vient de bouger !

Même son imitation de Johnny est lourde. Déception !

Les textes sont nullissimes.

Après le passage de louis Bertignac :

D.    _   Dis-moi, Johnny, tu as toujours été téléphone ?

LG.  _   Maintenant, je suis portable.

Quel niveau !

Parodie de Lily de Perret ! Trop court.

Retour de la madone de la star Ac qui revient exciter son micro à grand renfort de grimaces éculées et de poses agaçantes.

L’imitation de Céline commence à sentir le ressassé. On casse, et ensuite un petit coup brosse à reluire, il faut ménager ses boucs émissaires.

Adamo…. on ratisse large. Revisitation des anciens succès. C’est une réunion d’anciens combattants. Les copains d’avant, les meilleurs moments de la télé, putain, on nage en plein retour vers le passé. Les bourgeois, c’est comme les cochons, Brel avait déjà tout expliqué !

C’est plus la boîte de Pandore, on a ouvert les cimetières, les oubliettes.

C’est beau comme on s’aime, venez à la télé, on est tous extraordinaires, ils sont formidables, mes amis, ceux que j’ai connus, sous vos applaudissements….

On termine en enfonçant le clou du politiquement facile.

Mais je pense qu’au point de vue ‘humour anti gauche’ il est très loin de Le Luron.

Il vaut mieux faire ce qu’on sait bien faire ; des imitations, ou alors trouver un bon parolier !

Le clou du spectacle, le retour de la sémillante ex yéyé yaourt bulgare qui se prend pour une rockeuse, un peu comme Sheila qui croit savoir chanter. Merde, lorsque le temps est arrivé, la sagesse c’est de savoir partir dignement, taper dans les mains, bouger les cheveux, remuer ses prothèses ne suffisent plus.

Il reste Lourdes ! Et encore Marie ne la connaissait pas, remarquez, elle n’était pas la seule.

Ah, un autre échappé du sanatorium, une marionnette en déroute, célèbre par une seule de ritournelles à quatre balles, qui a toujours cru avoir du talent dans ses mots sirupeux.

Bon, c’était du réchauffé, du déjà vu sans aucune nouveauté,  j’arrête, je vais effacer cet enregistrement à chier !

 

9 réflexions au sujet de « GRANDS MOMENTS DE FLAGORNERIE ! »

  1. Je n’ai pas regardé non plus, il y avait un très beau film sur une autre chaine. Je n’aime plus Gerra , je l’aimais bien au début, sa « cabane au fond du jardin » m’a bien fait rire, mais maintenant, se propension à se répéter, à flinguer lourdement, ça m’énerve, ça me gêne. En plus ce n’est même pas lui qui écrit ses textes, chez Drucker il les lit, il ne prend même pas la peine de les apprendre.

    Les émissions de chanteurs morts, ça me gave aux plus haut point, les flagorneries, les rires forcés, tout ça est affligeant.

  2. Pour être franche, ce qui me gêne le plus, puisque n’ayant pas de télé, je ne risque pas d’avoir vu cette émission… C’est que sans l’avoir justement vue, ce billet est parfaitement incompréhensible.
    Un peu dommage non ? Parce que je pourrais sans doute rire si je savais, à part Gerra et la Nolwen, de qui il est question…
    Et ça n’est en fait pas la première fois. Je lis donc en diagonale.

  3. RITON;;; tu es un grand malade … ? !!! Je suppose que pour illustrer tes derniers posts, tu as aussi voulu enregistrer de la merde ? … Je ne risque pas de regarder ce truc à la télé, et à te lire, j’ai l’impression que c’était encore pire que ce que j’imaginais … … Et pour parodier Stromae … Ils étaient fort minables … !

      1. Pour Lydoue ..

        Le présentateur faux-cul : Michel Drucker

        Le chanteur d’opéra : Vincent Niclo qui reprend les standards de Luis Mariano

        La yéyé-yaourt bulgare : Sylvie Vartan

        L’échappé du sanatorium : Christophe

        1. Merki Zaza!

          Le présentateur, lui c’était clair. C’est un cliché sur pattes ! :))
          Vincent Machin… Connais pas. Moi j’aime le lyrique, donc les ersatz, je ne maîtrise pas.
          Sylvie, j’avais juste subodoré… mais si y avait l’indice du yaourt, vue que j’ai lu en biais… 😉
          Christophe : pouac. J’ai toujours détesté.
          Sinon, vue que même quand j’avais la téloche, je zappais tous les trucs de variété… Chuis pas la meilleurs cliente pour reconnaitre les gens.

          Moi, je récupère juste quelques conneries MChichiennes sur mon Mac, en streaming, et Arte.
          Pour le reste, vue que maintenant je vis à Bruxelles, on n’y a pas accès sur le net ! Et comme on ne se décide pas à mettre la téloche, bien que j’ai forcément ramené de Gaule mon décodeur satellite…
          Bref, un manque de culture certain ! :))
          Mais je me rattrape un peu avec MChiche et le Dîner presque pas fait !

  4. J’ai toujours détesté les bouffons, les clowns, les imitateurs et les comiques…à part Cioran, bien sûr…
    Ce n’est pas avec cette description, assez apocalyptique pour être vraie, que je vais changer d’avis…

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