L’addition s’il vous plaît du jeudi 24 mars 2016 à la Piz’zati à Villeneuve-Loubet !

Une pizzeria tenue par Thomas et sa femme Marion qui doit être gauchère. C’est moi qui a tout fait, c’est moi qui fait tout, je suis le chef d’orchestre !

La carte…dans la voiture, comme d’habitude. Comme d’habitude la ronchon n’aime pas la couleur, n’aime pas la carte façon set de table, c’est vrai qu’un 33 tours ça fait plus………ils sont étonnés du contenu, cependant ils vont dans une pizzeria…….et la directrice d’une auberge de charme trouve ça basique, vous avez dit bizarre ? Non, je trouve çà con !

Tito nous en sort encore une « Le foie gras, c’est pompeux ! » et toi, tu nous pompes pas un peu aussi ? Puis la dernière, en nous loubant, pour la route, avant Villeneuve-Loubet «  Au vue des prix je pense qu’on est sur un fromage moyen de gamme. » indication première, le mec pense, mais sa mémoire est toujours aussi fluctuante à la vue du contenu de son congélateur haut de gamme, mais sa conception de la musique est basée sur une gamme pipée…..comme Marion, non, pas la femme de Thomas, mais Game, Huguette, dans scènes de ménages, j’adore …..putain, z’avez admiré les enchaînements….

Et Christine n’est pas emballée d’aller dans ce restaurant……bougonne, mais également un peu acariâtre et prétentieuse…. s’est-elle demandée ce que pensaient les autres de sa gargouille ? Elle est la première sur le site, avec, en fond sonore, la musique du film ‘Ne nous fâchons pas‘, dans lequel je faisais de la figuration inintelligente, enfin, surtout mes bras, dans une boîte de nuit l’Akou-Akou, pour ceux qui connaissent, souvenirs-souvenirs….salut à mes anciens potes, s’ils me lisent……..….toujours fringuée comme une baroudeuse, enfin, elle fait surtout mémère grincheuse. Tito suit, toujours aussi classe, short et grosses godasses de plage, la démarche féline d’une tortue rhumatisante, coordonnée dans les couleurs, lui aussi est un pro de la déco ….enfin, c’est la sienne. Enfin, ils sont positivement surpris, comme à Carouf….. par le site agréable. Christine de charme reste circonspecte, c’est une Tomate, la sœur de Thomas comme lui, elle veut toucher avant de parler. Tout ce qui n’est pas entouré de verdure n’attire pas son regard.

Thomas est donc content de présenter son affaire, on le comprend un peu, il est fier de sa réussite. On peut s’attarder, juste un instant, sur la posture d’Odile, campée sur ses jambes, mains dans les poches, qui marque sa puissance et son expérience en face de ce jeunot et de sa moitié, elle se pose en juge suprême.

Bon, les tables sont un peu trop près de la route, mais le mètre carré est cher. C’est tendance pour Tito et il n’y a pas de faute de goût pour miss vintageretrobrocante. On est soulagé. Christine apporte son jugement d’auberge de charme et donc, elle n’aime pas, pour elle la pizza ressemble à un snack, c’est populaire, ça doit sentir la transpiration, on a dit pas le physique, mais la mémé de charme devrait changer ses lunettes…m’enfin faudrait pas trop qu’elle fasse la gueule ses rides ressortent…et avec ses cheveux mal brushés, elle ressemble plutôt à la mère de Samantha, enfin, mémé devient agaçante en notant une pizzeria avec les critères d’un palace.

Pendant l’inspection, Thomas fait du tourisme à l’épicerie fine voisine pour choisir une nouvelle huile chez sa copine Christine, une autre, qui lui fait goûter une production au thym, et une autre ail-basilic …….puis lui sort le texte bien appris mais maladroitement récité pour situer l’action du jour, mais Thomas est confiant, nous sommes le jeudi saint, tout va bien, son copain n’est pas encore mort. Le verni de Christine craque complètement, elle n’aime pas cette cuisine exiguë ….comme sa cervelle sans doute. Quant à Odile, ça fait longtemps que ses rides ont aussi craqué, d’ailleurs ces deux potiches me font craquer également en jugeant l’outil de travail d’un homme dont elles ne partagent absolument pas les conceptions de la restauration. Ces dames se prennent pour des pros, elles n’en sont que de faibles copies….vintages. Elles prennent donc notre pizzaïolo pour un con, lui qui se sert d’un tel outil de travail si mal pensé, enfin, dont elles ne comprennent pas le mécanisme. Tito se joint aux vioques en notant vache pour les mêmes raisons stupides. Christine est toujours boudeuse, elle n’a pas eu le temps d’aller chez son replâtreur, ça doit fatiguer son neurone.

On va pizzaïller. Selon ses propres paroles « On va envoyer la purée. »

Je ne vais pas m’attarder sur les plats. Antipasti pour tous. Tito est absolument extraordinaire, il est étonné par le morceau de poire dans son assiette, putain, chez lui il y avait une salade de fruits dans chacune de ses compositions, ensuite il récite une litanie culinaire maîtrisée et répétée pour nous montrer que sous ses allures de gargotier se cache un pro de la communication, il étale les explications de tout ce qu’il ne fait pas, chapeau. Christine nous fait un tri sélectif de son assiette, enfin, toujours selon ses critères. Je note que les femmes sont servies en premier, mais c’est une pizzeria….

Mauvaise foi générale, mais il n’y a rien a dire devant de tels comiques qui ne veulent absolument pas s’adapter.

Les desserts sont gargantuesques. Odile choisit toujours le café gourmand pour s’assurer que les desserts de sortent pas de chez Métro, c’est de bonne guerre.

Je ne comprends pas l’angoisse de Thomas, visiblement ce ne sont pas des clients de pizzeria, aucun d’eux ne sera satisfait, cela était joué d’avance.

Les faux-cul parlent aux hypocrites …C’est Byzance ! C’est vrai qu’elle est mignonne…. Marion !