UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A CHAMBÉRY V !

Un dîner presque parfait

à Chambéryun diner presque parfait, chez Lydia, du vendredi 13 février 2015 !

 



L’apothéose du vendredi 13 !

On chamboule tout à Chambéry, on chambre les candidats et on cuisine les autres.

Lydia est chanteuse par vocation et chiante par nature. Elle n’aime donc rien et critique tout, sans apporter de solution ou même d’explication justificative.

J’adore cette réponse facile propre à la majorité des emmerdeurs :

« Je sais, je suis chiant, mais J’assume » !

Réponse Commode comme disait Nez rond après avoir mille feux arômes …..

Oui, c’est fait exprès pour montrer toute la difficulté de notre langue pour le primo- arrivant.

Le mec, il est con, mais il assume, ça veut dire qu’il l’est encore plus car il ne se rend pas compte qu’il l’est.

J’assume, j’assume, ça veut dire quoi ? Imaginez un gros bras qui aime taper, et vous, en particulier, mais il assume …..Ah bon.

Et ne dites rien, sinon, il pète les plombs tout en continuant d’assumer sa connerie transcendantale, mais sans arrêter de vous démolir …

L’hôtesse de cette dernière soirée est antillaise et coiffeuse et chanteuse de kermesse, et donc, nous avons un voyage sous les tropiques pour la …….fois. Et encore un colombo, putain, on le fout à toutes les sauces, je vais en parler à sa femme.

Bon, c’est clair, je préfère lorsqu’elle ne chante pas.

Comme tous les glandeurs qui bullent dans cette émission, elle passe aussi tout son temps dans sa cuisine.

Incroyable, la spécialiste demande des conseils au charcutier pour choisir un ananas ….alors là, on est est sur un  produit tropical, là on est sur une carambole du pays….putain la mode, la mode, on est sur une façon de parler très Top chef.

Non, ne chante pas …

A mon avis, elle est sourde.Chambéry

J’ose pas regarder la déco de la table. Bon, perso, j’aurais enlevé le prix sur les serviettes.

Ah, de belles fleurs ; anthuriums, vandas bleues, strelitzias……bon, les arums …..c’est un peu léger comme dirait Fernand.

Putain elle s’est déguisée en communiante et a chipé la nappe de la taupe.

Je note que le seul invité qui ne porte rien est le glandeur de service ; Guillaume.

Elle est émue de les voir arriver ensemble, whai, sourde et amnésique…… elle avait dû oublier qu’ils étaient quatre.

Bravo, elle imite Line Renaud, en chantant, je veux dire….

« J’aurais bien trempé mes deux petits amuse-bouches dans une sauce ! »

A-y-est, Christophe a fumé, il reste un peu dans le vrai en parlant des ses petits amuse-bouches mais fantasme avec la sauce.

Animation balèti, Christophe frôle même les seins d’une personne de sexe féminin, ça va lui rappeler la sucette d’un repas précédent.

A table. Salade, crevettes et tranche d’avocat. Elle a ôté les pattes et les antennes, des fois que des cons les bouffent, mais Christophe mange même les os……

Pas de rince-doigt, mais faut pas trop demander.

Tous  y vont de leurs remarques vaseuses, mais on sent chez chacun la profondeur de son inculture culinaire.

Alors Laurine attend toujours de nouvelles saveurs……. je signale qu’elle n’y comprend rien, mais lorsqu’elle goûte quelque chose qu’elle ne connait pas, et ça arrive souvent, et pour cause, elle souligne que ça n’amène rien au plat ! C’est la bêtise dans toute sa splendeur, enfin, ça dépend des soirs, ce soir elle ne casse rien, un mauvais maquillage……déception !  Bon, le prof de Chimie lui ressemble mais il a des excuses…certains produits toxiques abîment !

Douceurs blanches sous l’arc en ciel. C’est le titre de son dessert.

Et là, je dis non, non, et non. On ne peut pas dire tête de nègre sous peine de racisme, alors l’inverse doit être prohibé merde, en plus ‘douceurs blanches’ comporte une connotation légèrement équivoque et totalement inacceptable dans une émission de ce niveau.

Une phrase a cependant éveillé le chercheur qui sommeille en moi, c’est vrai que la nature humaine m’émeut toujours, elle m’intéresse et me trouble quelquefois.

Je cite :

« Je suis déçue lorsque je le mets en bouche pour la première fois et je trouve que c’est amer. »

Alors Laurine, écoute-moi, tu as été déçue et je te comprends.

Viens plus près, je vais t’expliquer. Oui, voila, à côté de moi. Ce n’est plus le blogueur qui te parle…..c’est l’homme épris de vérité qui cache le poète qui sommeille en sa libido.

Tu n’as pas chaud ?

Je sais, la première fois, ça peut surprendre.

Tu as dû fantasmer sur cet instant, chaque fois qu’au ciné tu suçais des esquimaux, et même lorsque, innocemment tu tétais la tige du bâton qui tenait le bonbon rose oblong qui fondait lentement sous les caresses de ta langue inquisitrice en ne perdant aucune goutte du liquide sucré qui s’en échappait.

Je comprends ton désarrois lorsque la première fois que tu le vis, si timide, la tête baissée, et que tu ne le différenciais à peine de la comique baguette de bois dans laquelle était piquée la sucette, mais je peux imaginer ta surprise lorsqu’au contact de tes doigts certes encore malhabiles, il se transformait petit à petit en une sorte de poupée gonflable à la douceur moelleuse et à la dureté pourtant surprenante. Une barre de métal dans une gangue de soie……

Alors dressé fièrement devant toi il paraissait émaner de cette curieuse danse une sorte d’attraction hypnotique qui faisait frémir tes lèvres encore immobiles mais comme subjuguées par cet organe inconnu qui semblait narguer ta pudeur et offenser tes pulsions refoulées.

J’ai compris que ton désir fut le plus fort, et j’ai également pensé que tu ais dû prendre sur toi pour dépasser ces sentiments cachés dans quelque éducation judéo-chrétienne pour qui l’attirance de la chair est un pêché puni par le refus de la communion, mais je réalisais que tu préférais utiliser ta langue à d’autre fin que de sucer l’hostie et qu’alors, faisant fis des derniers remords religieux ou des dernières recommandations de cette éducation trop prude, tu lâchais les brides de ton désir muselé et accompagnais tes mains comme dans une dernière prière en ouvrant tes lèvres dans un premier baiser et avec ta langue goulue comme dernier hommage, tu ne vis en ce sexe dressé que la représentation d’un esquimau Gervais.

Alors je compris cette déception amère ……..

Putain, après ça le reste ne fut que banalité !

 

Mais aujourd’hui….c’est la saint Valentin, non …….aucune allusion…….j’ai rien dit !

 

 

4 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A CHAMBÉRY V ! »

  1. C’est la Saint Valentin…

    Commentaire érotico/jouissif…..bien choisi…pour ce jour….de la Saint Valentin…
    Mais a-t-on besoin du 14 février pour se lâcher….sucer un esquimau…ou déguster une banane..avec délectation…..en prenant son temps !!!!..Gloup !!

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