UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A CHAMBÉRY I !

Un dîner presque parfait

à Chambéry, cun diner presque parfaithez Laurine du lundi 9 février 2015!

A Chambéry ville de culture, avec sa fameuse fontaine.

Après le dîner de cons, celui des quatre, sans le cul…à tour de rôle, chaque soir !

Remarquez, c’est aussi une ville de cloches, soixante dix rien qu’au carillon….central.

Donc, ce soir, un dîner presque parfait est chez Laurine, qui a un grand-père italien restaurateur. L’atavisme n’est pas héréditaire.

Chambéry

Son menu :

 Voyage au cœur de l’univers !

Chez elle. Super, elle nous présente sa future maison…..le canapé, et son copain…..et un télescope de salon dont elle mélange l’utilité avec l’astrologie, c’est donc une astronome de salon.

Les courses. Chez le paingerie, du pain avec des lettres.

« On les a préparés ce matin en direct avec du pain de la boulangerie  »

Merde, elle déconne la crémière, avec du pain, incroyable, et frais, en plus, putain, je suis sur le cul, le mien, pas celui de ces horribles bestioles aux grandes oreilles qui dans les cirques volent le travail des otaries.

Au primeuriste : « Avez-vous des topinambours ?  » Et le charcutier lui sort la litanie des légumes oubliés, de la guerre, des blessées et des morts sur le chemin des dames, alors je pleure avec lui en écoutant la terrible histoire de ce légume qui se cuisine comme une patate mais qui est franchement dégueulasse, sauf pour les snobs qui tentent de remettre à la mode ce truc dont ils étaient incapables de reconnaître la forme et la couleur avant d’avoir vu Top chef à la télé. Alors elle a mobilisé le vendeur d’une grande surface pour acheter quatre ‘soleils vivaces’. Il parait qu’on les appelle aussi comme ça dans les coins les plus reculés de l’hexagone. En grec ‘hexi’ veut dire six, bon, vous devez sûrement vous en foutre comme de l’ancien assimil qui aurait dû s’appeler hexi mille, à ne pas confondre avec l’exomil, mais il y a donc six coins et comme je ne veux dénoncer personne je ne vous dirais pas où se trouvent les plouc qui lui donnent ce putain de nom pourri.  ‘Soleil vivace’, merde, t’as vu la gueule de ce légume ? Quand je pense que dans un autre coin, on appelle ça ‘l’artichaut de Jérusalem’, bon, ce sont sûrement des anglais…..

En cuisine. Elle suit la recette de la cousine de la tata de l’amie de son conjoint.

« Il faut laver les morilles avant de les mettre dans l’eau. »

Tiens, elle a préparé six escalopes de poulet. Strict minimum de préparations.

Décoration de table. Nappe taupe en deuil, on vient d’enterrer le cul des éléphants. Pas de pot, une vie sans cul, c’est insupportable comme aurait un suppositoire de ses amis qui ne savait plus à quel saint se vouer….c’est une image, je voulais dire, à quel cul se vouer, mais ça faisait trop répétitif, et j’étais sûr de recevoir encore des remontrances sur mon mail parce que j’employais trop souvent ce mot. Set de table bleu. Verres mal placés…comme les couverts. Des bols…sa grosse lunette complète le désastre du dressage. C’est beau, y a même de petites étoiles.

Elle attend ses invités dans un magnifique ensemble, un compromis entre un pyjama et un jogging avec toute l’élégance d’un bleu de travail passé à la javel. On dirait la sœur d’un des bognanoff avec sa combinaison spatiale pour jouer dans un clip de C.Goya, enfin, mais c’était avant, parce que maintenant, même si t’as vu Men in Black, tu te dis que les extraterrestres sont beaucoup mieux.

Guillaume qui sort du boulot. Lydia, chanteuse dont la robe refuse de descendre. Christophe avec un cadeau. Hilda, avec des fleurs.

Apéritif. Les couleurs de Neptune, Mars, Uranus, et Jupiter sont dans l’assiette. Elle ne prend donc aucun risque.

Les verres remplis en cuisine et apportés sans plateau. Des verrines bariolées. On se fout totalement des contenus, c’est toujours la même soupe.

Manque de coordination dans les gestes d’Hilda. Un connaisseur reconnaît le poivre, c’est Christophe, prof de chimie, normal. Ah, l’emmerdeuse remue la queue, la chanteuse n’aime pas le foie gras, ni le sucré-salé.    Mais en gros, ils s’attendaient tous à autre chose.

Animation. On joue.

Putain, si ça continue on va voir la culotte de Lydia.

Donc un jeu inventé par elle-même, c’est exactement le même qu’un de ceux du commerce, sauf que c’est elle qui a écrit les fiches. A mi chemin entre le jeu ‘Warum’ de la télévision autrichienne canal 55, et du célèbre ‘Quimaotéleson’ de chanel 327 de JapanTV, mais avec un lièvre à la place le la coccinelle et sans les gâteaux à la crème, ce que je déplore.

Revenez chez moi, demain, je vous invente le trivial pursuit rebaptisé la poursuite obscène.

C’est long. Je parle de l’animation. Ah…. on voit sa culotte, enfin, je crois, sinon, c’est comme dans basic instinct…..

A table. Elle enlève donc les bols qui ne servaient à rien, pas de pot.

Entrée. Un nuage s’enflamme sur la voie lactée. C’est extra, je pense immédiatement à la saga de la guerre des navets où des mecs du futur, avec des têtes des guignols du carnaval de Nice, se battent à l’épée avec des lasers, pilotent des engins à mi-chemin entre des presse-citrons et des aspirateurs, qui vont à la vitesse de la lumière, comme ceux qui pilotaient les coucous de la première guerre mondiale, pendant que des fusées explosent dans le vide à grands renfort de bruits et de flammes alors que le son ne se transmet pas et que rien ne peut y brûler, elle rejoint donc ce grand guignol avec cet intitulé frappadingue.

Alors, un velouté d’asperge, crème chantilly salée, comme un nuage…..et les asperges sont sûrement les suppositoires qui rentrent dans le cul des éléphants….et qui enflamment leurs hémorroïdes que tu comprends pourquoi ils sont assis dans une fontaine.

Bon, elle apporte le bol sans sous-tasse, avec le pouce dedans, on est à la cantine, mais ça aussi, on le sait depuis longtemps. Merde, ça n’explose pas dans la bouche de Guillaume. Déception. Egalement pour Lydia qui se remet une rasade de piment. Eh oui, ils doivent détester le goût de l’asperge, alors avec le poivre t’es anesthésié et tu ne sens plus rien.

Bon, Guillaume, rassures toi, tu n’en manges pas souvent mais aux toilettes dans un moment…désolé, c’est la vie.

T’as vu l’état de la cuisine, elle qui nous serinait avec l’ordre et le rangement. Elle n’a même plus la place de dresser les assiettes.

Et la voix off qui est incapable de lire l’énoncé ! Putain, que des amateurs !

Plat principal. Décollage immédiat pour la Lune. On a la suite de ma supposition sur la signification  ‘d’asperge ‘ d’ailleurs, suppo ‘sition’  et ‘sitoire’ sont sûrement des prédispositions latentes à un voyage intersidéral qui partirait de la gare de Cannes pour s’arrêter à Juan les Pins, pour ceux qui connaissent, autrement dit tu me fais voir la lune mais tu n’utilises qu’un agace cul, désolé de cette comparaison un peu triviale poursuite, pardon obscène, mais nous sommes en plein délire anal !

« On peut donner la forme de la lune à ce que l’on veut  »   Hilda a tout compris ! C’est mon petit doigt qui me l’a soufflé.

Une escalope de poulet…..non, c’est tout ce qu’elle a trouvé, elle te promet la lune, la bécasse, et elle te sert de la volaille, « et mon cul, c’est aussi du poulet » ! Désolé !

Bon, y a du foie gras et une sauce aux morilles, mais c’est la lune à petit prix, c’est comme si au Carlton, de Lille, je précise, on avait fait une partouze à trois ! Non, je n’ai rien dit !

Dressage pipeau avec une soupière inesthétique dans l’assiette.

Nous apprenons de la bouche de Lydia que les champignons sont tous noirs et qu’ils tombent de l’espace. Comme je le supputais plus haut, on sent une influence bogdanovesque sur la culture de cette table, je dirais avec une pointe Goyavesque, que sûrement les petits hommes verts doivent se shooter au Psilocybe mexicana.

Bon d’accord, mais la lune, elle est où ?

Dans ton……. !

On va acheter un moulin à poivre à Guillaume.

Elle est donc incapable d’empiler des assiettes en cuisine……

Dessert. Explosion sucrée sous le soleil. Soupe de fraise, dôme en chocolat, on est loin d’Under the dôme, je déconne, mais une constante ; manque total de classe, le verre et l’assiette apportés sans un minimum de présentation.  Y a même Guillaume qui trouve ça beau, un dôme, que même un apprenti décorateur il est capable de faire ça à la première leçon après avoir regardé un Kinder surprise. Elle verse du chocolat fondu froid pour attaquer la surface du dôme.

Putain, on a attendu deux saisons pour espérer voir les héros s’en sortir, et elle croit réussir avec un peu de truc tiède, mais elle est malade la nana, que même SK, le grand, il n’avait pas pensé à ça, faut pas déconner.

Bon, ils peuvent manger le choco avec le pain qui reste sur la table.

Et la totale, nous apprenons avec stupeur, en fait je m’en fous totalement, qu’elle a fait faire son dôme par son pâtissier ! Oh la menteuse, couille molle en plus, comme le dôme est dur, elle dit que ce n’est pas sa faute ! Ça c’est petit, si la sauce avait été chaude, elle en gardait tout le mérite, c’est pas beau de mentir ! Elle n’avait qu’à demander des conseils au porteur de raquette français suisse…… ou l’inverse !

« La soupe aux fraises que je comptais me régaler  » Hilda est comme sa syntaxe…un peu chiante, elle a peur des champignons, elle aime les fraises, mais pas en dessert, et surtout elle est pas mal faux cul, mais on reste dans le thème  !

 

 

 

5 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A CHAMBÉRY I ! »

  1. L’association de défense du topinambour proteste. Ce légume « oublié » n’est pas si dégueulasse que tu le dis. En velouté, c’est même plutôt bon, mais gare aux lendemains qui explosent, et pas « en bouche ».

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