A LA RECHERCHE D’UNE BLOGUEUSE PERDUE A PARIS !

Un dîner presque parfait à Paris du vendredi 5 avril 2013

 

Sofia, journaliste, propose un contraste entre le chic et la guinguette pour être sûre de ne pas se tromper. Elle pourra ainsi toujours se justifier en retombant sur ses pieds.

Ah, journaliste en décoration. C’est quoi ? Elle décore ! Ah.

Elle fait de la pub sur son blog en mettant en exergue des trucs qu’elle a découverts et qui sont employés par les amoureux de la cuisine depuis des mois. Sa devise ; Rapide, bon et chic.

C’est donc une ‘cuisinatrice’ précoce. Elle part avant de commencer.

Kitsch et chic. C’est le titre de son dîner.

Y a-t-il antinomie entre ces deux termes ?  Kitsch, d’après la Rousse se dit de quelque chose de mauvais goût, voire de vulgaire. Donc, si le kitsch devient chic, on peut se poser des questions sur la personne qui l’aime. On aurait donc pu écrire ‘désuet et chic’ sans y apporter la connotation de vulgarité. On frise le pompier. C’est une image, surtout s’il s’est rasé. En effet quelque chose peut être démodée, et rester chic grâce, justement, à ce plus apporté par son ancienneté, je pense à une antiquité.  Donc, au point de vue de la sémasiologie, son titre est totalement une aberration, et je me demande s’il n’y a pas là une atteinte à la lexicologie.  C’est cela, oui ! 

Chez elle. Ah, encore une squatteuse chez des amis qui lui prêtent son appartement puisqu’elle est en plein déménagement, vi, vi, on va la croire. Et elle déménage, juste le jour où elle passe à la télé, comme c’est fâcheux ! Je compatis….. mais je reste.

Donc, elle a relooké ce taudis avec ses rideaux et différents objets et même des couvertures sur les canapés. Comme je le disais, c’est pratique, on peut faire du minable et le rebaptiser à sa convenance.

Alors, en cuisine, on revisite, et en déco, on relooke en apportant sa touche personnelle. D’ailleurs elle peut ainsi justifier chaque faute de goût, chaque ‘merditude’ par un anglicisme de contrebande, pratique, qui snobinise chaque barbarisme esthétique en le faisant passer du post pompier au néofelationisme présadoniste !

« J’ai fait appel à une brocanteuse. »  Et tu sais ce qu’elle t’a dit la brocanteuse ? Tu payes !

Et ses amis n’ont pas d’ustensiles ‘cuisinables’, alors elle a apporté ses merdes.

Je note que « Le soir, il y a une vue assez mignonette. »

Pourquoi, le reste de la journée, non ?

Je remarque le bordel endémique de la cuisine, puisqu’elle n’a pas encore commencé.

Les courses. Chez son petit boucher, sa petite commande ; une bête pour cinq ! Et encore du cinéma.  Elle passe derrière le comptoir, se déguise entièrement pour découper un poulet en donnant même des conseils au charcutier qui rigole lorsqu’elle lui fait une proposition. Putain, le mec, il entoure sa taille avec un sourire lubrique et en profite, au passage pour frôler ses mamelons. On dirait l’animation d’un dîner. Ils ont même un chapeau. Il faut enlever l’arête centrale. Il doit confondre avec un chapon, putain, j’adore ce poisson, préparé bonne femme. Mais passons, mine de rien, l’homme de l’art lui prépare tout et lui refile même de la déco.

En cuisine. C’est une bonne, pas de lame sur son mixer…dont elle a fait une promotion éhontée. Ah, elle mélange du poulet de Bresse avec du poulet fermier. Faut pas gâcher. Un peu vicieuse la petite. Mais ils ne verront rien les ploucs, pense-t-elle sous cape.

Alors comme les autres soirs, nada ! Ah, si elle a fait des trous dans un plastique, mixé du saumon, posé des verrines penchées pour les sortir droites, il fallait y penser, roulé des filets de poulet. De l’art quoi ! J’ai noté la quantité homéopathique de sa sauce truffée et son français approximatif, mais elle est dans la presse écrite, c’est elle qui colorise les BD.

Décoration de table. Nappe taupe en plastique, pour ne pas abimer la table… avec l’excuse kitschienne. Assiette de présentation noire. Assiette rouge. Un vase de Dalhia et roses blanches…. en plastique.  Verres mal placés. C’est vraiment kitsch ! Les merdes deviennent rigolotes et ce qui est surchargé devient une attention…..Je n’en dirais pas plus.

L’état de la cuisine empire, juste après le directoire. C’est le foutoir, elle est habillée de noir, on peut dire que le noir fait habillé..même s’il est nu. Cependant, ça reste cérémonial.

Les clowns arrivent en troupeau. C’est beau un troupeau de comiques blagueurs. Ils ne doutent de rien, sûrs de leur supériorité, confiants dans leur médiocrité. Visiblement seule Ophélie a apporté quelque chose.

Mais, en suivant Ophélie, comment un collant à pois peut-il être assorti à sa nappe à carreaux ?

Déjà dans la merde, elle demande de l’aide à Firat qui est déjà déguisé en loufiat. Manipulatrice . Je pense qu’il ne va pas apprécier.

Apéritif. Amusons nos bouches avec classe. Quel titre ! Tout un programme. Alors, attention les yeux : Foie gras assassiné sur pain d’épice, pannacotta au saumon, en verrine mal nettoyée et qui ressemble à de la soupe. Dégustation de caviar sur le pouce comme les ploucs qui veulent jouer aux blasés. Putain, je ne le mange pas, je le déguste à la cuillère ou sur des blinis après l’avoir posé sur un lit de glace pilée, mais pas entre le pouce et l’index comme les snobinards qui veulent se faire passer pour des amateurs. Là, c’est kitsch !  Mais caviar n’est pas jouer. Je fais pareil avec du Nutella, mais pas là ….

Bon, pour amuser nos bouches, il y a d’autres plaisirs et d’autres choses à sucer

Animation. Du chocolat et une feuille d’or. Complètement nul. Il faut recouvrir le carré de chocolat et dessiner une godasse. Ils me font de la peine. Ni queue ni tête, sans saveur, inutile. Romane aime….c’est de son âge, ça lui rappelle le lycée.

A table. Romane aime la déco, c’est de son âge, ça lui rappelle la maternelle, en même temps, elle me fait de la peine lorsque je pense à ses parents qui se sont ruinés en achetant des tableaux ‘artistiques’ et qui vont s’apercevoir que leur fille donne dans le pompier, eux qui espéraient la marier somptueusement avec une autre profession.

« J’ai prévu des jeux stratèges » …??? Dit-elle en emportant les assiettes !

Le vase aussi minable qu’encombrant a disparu.

Entrée. Jacob se peigne dans son bain. Du point de vue de l’écriture, on sent la journaliste et sa pâte de littérature. Encore un carpaccio avec une saucière mal fixée.

Les verres sont vides. Les trois ! On ne compte pas avec le materiel des amis.

« Ça a l’air d’être original.  » Ophélie m’estrasse toujours. Elle n’est pas sûre de l’originalité du plat présenté, elle hésite donc…

Le morceau de feuille de brick censé symboliser un peigne pour faire, sans doute référence, amis de la culture bonsoir, au pecten jacobeus, qui n’est pas la coquille saint jacques, et encore moins son synonyme, mais là c’est une faute de français, n’en déplaise à l’imitation de la journaliste qui ne consulte pas ses notes, si elle sait écrire, ou regarder madame qui rigole, car elle aurait immédiatement su que pecten maximus est le nom latin de sa fameuse coquille. Quand au bain de Jacob…je n’ai pas compris. Sauf si c’est parce que les noix ont baigné dans le jus au frigo….

Pas de pain.

Plat principal. Chic, la chiken se renverse. Du poulet et des légumes oubliés surtout pour Ophélie. Du poulet bouilli coupé au milieu de légumes pas lavés et des rondelles de carottes cramées.

Il faut avouer que Firat est bon puisqu’il est tombé sur le poulet fermier et qu’il l’a reconnu…bravo ! L’hôtesse est donc obligée de reconnaître sa roublardise et d’annoncer à ses convives que c’est la faute du boucher. Mais quel con, ce Firat pense-t-elle , il ne pouvait pas la fermer…

Je note que son tas de légumes mélangés devient une déclinaison ! C’est énorme !

Romane aime, c’est de son âge, ça lui rappelle la cantine.

Dessert. Par-tea time.

Ah, oui, quel jeu de mot !

Ah, y en a un ?

C’est bon, ça, on sent la littéraire. Elle l’a travaillé ce titre. Whai. C’est comme un café gourmand, mais avec un thé.

« Quelque chose de régressif. » C’est Ophélie qui apporte cette précision qui éclaire totalement l’intitulé d’une lueur d’obscurantisme absolument kitsch.

Donc, des fruits passés à la mandoline, sur un gâteau en pâte filo, une sorte de mille feuilles surmonté de chantilly et du thé à la rose. Mais ça, c’était ce qui était prévu. Mais, elle est encore dans le jus. C’est une habituée. Incapable de faire une chantilly.

Elle appelle les filles en cuisine pour l’aider. Lorsque l’incompétence rejoint la muflerie.

Lorsque la nullité côtoie la goujaterie. Alors Roxane, non, Gothique, ah, Romane, j’y étais presque, ouvre la fenêtre et ramasse la neige tombée pour monter la crème. C’est Romane MacGyver.

Une merde dans une assiette creuse présentée par trois filles, on est loin de ce qui était annoncé.  C’est minimaliste, je suis gentil, ça n’a l’air de rien et ça ressemble à pas grand-chose.

« Les fruits étaient super bons.  » Romane aime, c’est de son âge, ça lui rappelle la maison, la bonne fait la même chose.

Alors, pas de pain et les trois verres sont restés vides.

A mon avis, un ratage total. Il ne suffit pas d’utiliser du haut de gamme pour obtenir le nirvana culinaire, encore faut-il savoir le préparer.

 

Une semaine de blogueurs…déconneurs. Le mois d’avril a bien été choisi. Nous avons eu Ophélie qui a étalé son fisheye sur les plats mondiaux de son dîner plutôt confidentiel, en photographiant, à sa sauce, des mets totalement occultes, tant son sens de la revisitation est proche de celui de la démolition. Bref, ce fut une soirée sabotage. Je suis allé faire un tour sur son blog, un peu par curiosité et un peu par documentation. C’est vrai, là aussi, elle photographie très bien les merdes, et surtout le titre de son blog lui colle comme un gant.

Puis, est arrivé Firat qui cherche sa route, balançant entre sa province et son pied à terre parisien, ne sachant vers où se diriger pour un nouveau but de sa vie professionnelle. Un peu mou, un peu perdu, hésitant entre rire et nous faire pleurer, il se nourrit de recettes culinaires sur papier glacé, et espère un jour, pouvoir refaire grâce à son observation, les tours de main dont les maîtres se sont imprégnés en les répétant depuis des années pour effleurer la perfection. Mais la poudre de perlimpinpin est illusoire et ce n’est pas en regardant dieu qu’on devient son archange.

Mercredi, Le Yin apporta ses touches orientales à grands renforts de produits occidentaux.

Il retoucha jusqu’à l’apostasie des mets asiatiques pour les rebaptiser en une nouvelle cuisine mixée. La baie d’Along prit des airs d’Amérique latine, et sa cuisine exotique ne sortit pas de l’hexagone. Sa sympathie, pourtant, le sauva de la débâcle.

Romane est passée, au style ni gothique ni moderne, accrochée à son art comme le morpion sur son poil lorsqu’il croit s’agripper à un baobab. Mélangeant allègrement cubisme et impressionnisme en une sorte de bouillon indigeste et inesthétique. Grattant sa guitare comme un bouton urticant, étalant maladroitement un filet de voix comme celui de son saumon sur un fouillis inextricable, en nous faisant croire qu’elle valait mieux que ce qu’elle nous montrait pour ne pas froisser des antagonistes maladroits.

Sofia, la dernière, nous promettait au moins, de par sa profession, quelques envolées lyriques pour défendre un titre de blogueuse officielle confirmée. Toute une semaine passée à critiquer les autres annonçait les promesses de sublimation finale. Et ce fut un feu d’artifice. Du caviar, du foie gras, de la truffe, des saints jacques……du Bresse trafiqué, des légumes pas lavés, un dessert pas fait, Firat engagé comme serveur et les filles comme commises, une déco plastifiée et la négation de l’art du recevoir, des verres vides couronnant un dîner totalement raté en mystifiant les esprits influençables, en satisfaisant quelques gamines inexpérimentées, mais en écroulant de rire ceux qui ne sont pas dupes de ces manipulations qui cachent un total mépris de l’autre !

Ma conclusion est simplissime. Il ne suffit pas de poser à côté d’une sommité et lui sucer sa substantifique moelle pour devenir une star, sinon toutes les péripatéticiennes auraient le prix Nobel !

En effet, le sexe deviendrait alors une sorte de cordon USB qu’il suffirait de brancher adéquatement pour transformer un acte sexuel en un transfert de données.

Le ‘prends moi’ et le ‘donne moi’ apporteraient une  autre saveur !

Donc, une semaine de découvertes. Le foutoir devenant zen, kitsch, ou patchwork suivant la culture !

38 réflexions au sujet de « A LA RECHERCHE D’UNE BLOGUEUSE PERDUE A PARIS ! »

  1. Bonjour,

    Depuis le début de la semaine, « Le dîner presque parfait » en reste pour moi au stade de l’énigme…
    Dîner, « ah bon » et certainement pas « y’a bon »…
    « Presque parfait » bon de ce côté là , l’accent tonique reste calé sur « presque »ça semble clair, car de perfection il n’y a aucune trace.

    Au cours des sessions précédentes, ça volait souvent bas, et parfois même encore plus bas que ça !
    Même au ras des pâquerettes, les participants des émissions précédentes ne se prenaient pas pour des chefs, et encore moins pour des experts, même ami-ami !
    Et puis on transpirait quasiment avec chaque candidat qui tentait d’essayer de peut-être faire de son mieux, ceci avec tous les hauts et bas inimaginables.
    Le plus grand nombre de candidats avait conscience de leurs carences, beaucoup misaient sur le nerf de la guerre que reste la convivialité, et tous bénéficiaient ainsi d’un capital sympathie lié à cette diversité qui fait la richesse de l’Humanité.

    Le sourire du téléspectateur gourmet assidu restait donc indulgent, avec le respect qui incombe à ces personnes à taille humaine.

    Oui, mais alors cette semaine nous sombrons dans les abîmes d’une incompétence notoire, tant de la cuisine que soit dit en passant du blog… à ce sujet seul le blog de Le Yin reste digne d’un blog.
    Après on n’aime ou pas, mais il y investit indéniablement du temps et du travail.

    Cette semaine, ambiance glaciale malgré quelques sourires coincés et les efforts des uns ou des autres, chacun des candidats semble défendre un pseudo intérêt de blogueur.
    Ah oui l’industrie de la malbouffe fournit gratuitement quelques échantillons aux uns ou aux autres afin qu’ils en fassent l’essai sur leur blog si j’ai bien compris, et personne ne dit si là c’est toujours gratuit !

    Langage trop pauvre dans les critiques, et pas plus reluisant en interview privé ; ne me dites pas que ce sont de grands timides ! Eh non, ça se confirmer dans l’absence de discussions autour de la tablée : ils n’ont vraiment rien à dire !

    « Trop d’oignon tue l’oignon » pourrait affirmer sans sourciller l’une des protagoniste ; tant pis, cette semaine on remballe la marchandise, on va vraiment rester aux antipodes de tout orgasme même culinaire…
    L’Aura mesdemoiselles et messieurs, ce n’est pas l’apparence ni la couche (externe).
    L’Aura c’est ce qui vient de l’intérieur, une richesse ici totalement invisible pour ne pas dire inexistante.

    Ah la puissance des mots, le choc des cultures… euh non, au cours de cette session de blogueurs tout reste bien virtuel… tout sonne creux !

    Quelles belles notions nous apportent donc ces illuminés de la cuisine :
    – on invente des recettes que l’on trouve en fait dans les rayons de la malbouffe industrielle,
    – on copie des recettes de chefs sans vraiment les copier, tout en ayant soin de les « améliorer » au passage, c’est la note personnelle qui fâche et fait capoter la recette,
    – on sombre dans la facilité d’une cuisine fusion, histoire d’édulcorer toute saveur susceptible de donner du caractère à un plat,
    – on sublime des produits de toute première qualité tout en confondant qualité et prix, summum d’un snobisme exhalé… bon c’est bien de monter l’échelle sociale, mais à en oublier le bon sens du terroir ?

    Ah mais c’est bien sûr ; on ne parle pas de cuisine du terroir, pas plus que de cuisine d’ailleurs, cette semaine est dédiée aux blogueurs… visitez donc les blogs de Firat, de Sofia ou de Romane et vous aurez vite compris que ces blogs brillent par un vide sidéral.
    Si ça permet aux blogueurs qui n’ont rien à dire de s’exprimer, c’est franchement affligeant !
    Mais ne soyons pas négatif, dans le cadre d’une psychothérapie, ça doit effectivement aider !

    C’est d’ailleurs bien pour économiser une consultation que j’écris ce petit billet c’est évident.

    Sur le blog de la dernière participante, je n’en croyais pas mes yeux : on trouve au moins une recette bien détaillée !
    C’est réalisé dans un style roman-photo très tendance à une époque.
    Quoi, mais c’est inespéré une telle ardeur dans le partage de son savoir-faire !
    Euh non pas vraiment, ça reste à l’image du reste, la recette consiste à nous montrer la mise en œuvre d’une poudre Ancel !
    Je crois rêver.
    Mais non, tout ça reste simplement révélateur d’une génération pour laquelle acheter une préparation qu’il suffit de verser dans un moule, ça suffit à les bercer dans l’illusion de faire de la pâtisserie maison… attendez, je sors dégobiller !

    Eh zut alors, voilà que ça continue… non-non, pas ça… le chat a tout mangé !
    Non, ça continue sous la devise « Tu regardes, tu refais, tu kiffes » que le carnage est annoncé !
    – « tu regardes » – d’accord !
    – « tu refais » – pourquoi-pas !
    – « tu kiffes » – je me tâte…
    Dans cette devise bien allumeuse, il me manque quand-même les notions essentielles que sont la compréhension et la connaissance, bref tout ce qui fait le savoir faire d’un cuisinier.
    Ici, tu regardes et tu refais, en fait tu t’élèves au niveau d’un robot programmable mais sans intelligence propre.

    La jeunesse n’excuse rien : j’ai en souvenir un certain Ruben Sarfati, qui mettait en avant ses connaissances théoriques parfaitement fondées et qui plus est assimilées.
    Et en prime il savait nous faire partager sa passion… un p’tit gars qui avait déjà une sacré Aura pour son jeune âge.

    Comme quoi la teneur en bouche, ça ne passe pas sur les chaînes TV, ni hertziennes, ni câblées, ni même satellites, la preuve en est encore une fois donnée par l’exemple !
    Non, à la TV c’est l’illusion qui reste au premier plan des soucis, ah oui, avec les couleurs et la recherche d’un éclairage parfait !
    Bref, encore une fois ce qui nous est proposé est véritablement affligeant, et résolument pas excitant du tout…
    Beurk, Beurk et re-Beurk, ça ne mérite rien d’autre !

    Enfin bon, tout ceci pour dire que ton blog et tes commentaires mon cher « Râleur », ils me vont droit au cœur !
    Je n’aurai pu mieux exprimer que toi le ressenti à la vue de ces épisodes… j’y retrouve même l’odeur du vomi

    Ah oui, et moi je suis qui pour avoir l’outrecuidance de critiquer ainsi les bonnes âmes qui s’affichent à l’écran ?
    Tout d’abord, je ne suis pas blogueur, mais j’y songe : un blog de cuisine même peut-être.
    Vu ceux de ces candidats, il me semble difficile de faire pire, ceci à l’exception du site de Le Yin.

    Eh bien je ne suis qu’un amoureux de la cuisine qui a beaucoup voyagé et aussi festoyé auprès des plus grandes tables de France sur les 30 dernières années.
    La cuisine du terroir, les achats à la ferme des produits de saison, des laitages et volailles ou viandes, moi c’est tout ce qui fait mon plaisir en cuisine.
    Le signe extérieur de richesse d’un produit d’exception, à mes yeux ce n’est pas son prix, mais sa fraîcheur, son caractère naturel et non transformé issu d’une culture faite dans le respect de la terre et de la plante.

    Alors chez-nous,
    – pas de courses en supérette ou autre pro de la grande distribution, tous nos achats se font directement à la ferme, ou encore sur les marchés (attention, uniquement auprès de producteurs et pas des commerçants et revendeurs qui s’approvisionnent à Rungis)
    – pas de poulet « label rouge », mais du poulet tout bêtement élevé au grain et à l’ancienne par mon voisin,
    – pas de foie gras de marque, mais celui acheté auprès des petites exploitations agricoles périgourdines, lors de nos déplacements,
    – pas de poisson carré, nous avons la chance de l’acheter au cul du bateau,

    – les recettes minute ?
    Pourquoi diable vouloir transformer sa cuisine en fast-food… ça me dépasse !
    La cuisine ça se gère, et du temps on en a toujours, alors si on cours, c’est qu’on est mal organisé !

    – les recettes de chefs ?
    Bien sûr que je tente parfois tant bien que mal de les copier sans à coup sûr ne jamais arriver à l’excellence de l’original ; mais moi je ne suis pas un chef, rien qu’un gourmand un tant soit peu gourmet sur les bords… et loin de se prendre au sérieux !

    – des recettes personnelles ?
    Pas vraiment, ce sont en fait d’ancestrales recettes du terroir pour la plupart, que je réalise depuis des décennies, et que je décline d’une façon ou d’une autre en fonction des goûts du moment !
    Même le remplacement des ingrédients ne m’autorise pas à parler de recettes personnelles et encore moins d’inventions, restons sérieux.

    – Alors, à la quête de l’invention de ma recette perso ?
    Mon égo n’a pas besoin de ça, j’essaie de m’attacher à bien maîtriser la préparation des recettes d’antan, et ce n’est pas rien.
    Avec une bibliothèque de près de 500 livres de cuisine essentiellement anciens (du 13ième siècle à 1950, seuls environ 150 ouvrages sont plus récents), qui plus est issus d’une bonne vingtaine de pays, il y a du pain sur la planche pour assurer le dépaysement…
    – à propos de pain, il est maison c’est évident, tout comme la charcuterie (bavaroise, mais aussi pâtés, fromages de tête etc.), le fumé, les pâtisseries (essentiellement bavaroises et autrichiennes, vous savez, ces gâteaux avec 10 cm de crème qui se tient au garde-à -vous) !

    Que je sois à la recherche du goût et des saveurs bien affirmées, c’est évident !

    Alors ne me parlez surtout pas de la recherche du goût intrinsèque de chaque ingrédient.
    Je sais bien que pour certains exaltés, le fin du fin consiste à déceler une saveur totalement insipide dans par exemple une Bintge…
    Mouais… avec mes plats en sauce, si je décèle un embryon de saveur dans la Bintge, c’est que ma sauce aurait sacrément du plomb dans l’aile !

    Alors les modes culinaires ça me passe bien au dessus de la tête.
    Les verrines et autres accessoires de self-services, très peu pour moi.
    La cuisine moléculaire, les espuma, très peu pour moi.

    Et puis d’abord, quel en est l’intérêt culinaire ?
    Ah oui, la recherche d’une nouveauté commerciale, ça je le comprends bien.
    Mais ne serait-ce pas une sorte de fuite en avant propre à une approche exclusivement marketing de la cuisine ?
    On peut se poser la question surtout si l’on ne perd pas de vue qu’il s’agit avant tout de générer du chiffre d’affaires.

    Alors gourmands, gourmandes, gourmets et gourmettes, pourquoi donc sombrer dans ces abîmes ?
    Le plaisir le plus simple ne réside-t’il pas dans l’exacerbation du savoir-faire ancestral de nos aïeux ?
    Tous les procréateurs et lecteurs ne vont quand-même pas me soutenir ici qu’ils dénigrent cet instant furtif de plaisir intense, et qu’ils regrettent de ne pas avoir fait appel aux techniques artificielles…
    Alors… bon d’accord… je concède volontiers que dans ce domaine là , ce n’est pas forcément dans les vieilles cocottes que l’on fait la meilleure tambouille !
    Damned, aurais-je mal choisi mon exemple !

    Je viens de voir la dernière émission de la semaine… toujours pas de surprise si ce n’est que chaque jour nous avons assisté à une certaine progression dans la médiocrité, et cette dernière soirée nous a bien gâtée à ce sujet.
    Alors le mot de la fin : « Merci Firat d’avoir décerné une note à la hauteur de la prestation », ce n’était ici que légitime.
    Ouf, c’est fini…

    Et un énorme merci à toi Riton de Cannes qui m’a permis de découvrir tes billets parfaitement mesurés.
    C’est tellement rare de trouver des personnes qui savent encore rester dans le bon ton, dixit dans la critique !
    Désolé pour la longueur, c’est qu’il y en avait lourd sur le coeur, alors un énorme merci encore pour m’avoir permis d’épancher sur ton blog… mes humeurs !

    Ah bonne nouvelle, mon psy m’a confirmé que si nous étions déjà deux à partager la même opinion, la guérison était proche.

  2. Alors, là , Riton, BRAVO, BRAVISSIMO, du grand art. Je me suis régalée. Tu as vu juste. Que dire après toi. Tu as résumé ma pensée, non, tu as su développer ce que je pense tout bas et que je ne saurais écrire.

    J’espère que ces blogueurs viendront lire ta prose car tu es connu sur le forum d’UDPP, on parle de toi. J’y suis allée faire un tour par curiosité. Ils vont être ravis de constater que les spectateurs ne sont pas dupes de leur incapacité à cuisiner. Je rejoins Julie, et je l’ai dit à maintes reprises : où sont nos cuisiniers d’antan, de la première heure? Désormais, seuls se présentent ceux qui veulent se faire de la promo, se faire mousser et passer à la télé. Grand mal leur fasse. La prod passe même plus de temps à écouter chanter la blogueuse, faire étal d’une collection de chaussures, ou de bien d’autres con…ries , plutôt que de nous montrer ce qu’ils savent faire en cuisine.

    Merci encore Riton pour ce morceau d’anthologie. Je te bise, tu le mérites bien mais je suis sûre que tu préfèrerais que ce soit trois jeunes beautés de 20 plutôt qu’une dans mon genre.

  3. Bonjour à toutes et tous ,
    beaucoup de retard dans les lectures , en plus j’ai raté l’anniversaire de Liz (gros bisous)…Riton j’ai mal aux mâchoires et des crampes d’estomac , mon chéri me regarde d’un drôle d’air …Je suis sûre que notre Charlotte a apprécié la nouvelle définition du patchwork !

    1. Merci Mie pour tes gentils souhaits qui me touchent. Peu importe le jour l’essentiel est dans l’intention.

      Je pense que tu vas bientôt rejoindre ton pays d’adoption pour ne revenir qu’à la fin de l’été. C’est gentil de venir faire un petit coucou chez Riton, je me demandais ce que tu devenais. Tes petits bouts de chou doivent beaucoup t’occuper s’ils demeurent dans le coin.

      Plein de grosses bises en espérant que ta santé va pour le mieux.

  4. J’avais franchement autre chose à faire (de la vraie cuisine par exemple) hier soir alors je n’ai pas vu « en direct » l’épilogue de la semaine, qui a gagné? J’m’en fous un peu… sauf si c’est Sofia!

    J’ai beau rire de cette dernière chronique sur la prestation tant attendue de cette experte, j’ai un goût amer au fond de la gorge. Encore une fois, j’ai voulu croire que M6 respectait son public. Que les candidats d’UDPP saisissent l’opportunité de passer à la télé pour nous vendre leurs camelote, passe encore, c’est le jeu, mais que M6 monte une spéciale blogueurs en castant une impostrice comme Sofia ça me révolte. Je pense aux vrais blogueurs et aux vrais journalistes.
    A la rigueur les autres candidats étaient émouvants de sincérité, la modeuse était à fond dans son trip, l’apprenti chef étoilé complètement sur son nuage, Le Yin dans son exostisme mainstream mais honnête et Romane dans sa naïveté de petite fille de riches, mais le cynisme scénarisé de Sofia, cette caricature de foodista, a achevé de me convaincre que M6 se fout de la gueule des blogueurs.

    Quand M6 n’arnaque pas les blogueurs, les vrais, en leur pillant leurs dossiers et leurs photos, cette chaîne s’amuse à les ridiculiser.

    Sur les quelques UDPP que j’ai vus, les compétitions entre gens « normaux » donnent plus à voir et à apprendre que ce que nous avons vu cette semaine. Je vais quand même regarder le replay de l’épilogue, c’est mon côté jusqueboutiste.

    Bientôt M6 va proposer une autre spéciale experts Paris où un vrai chef sera incognito parmi les candidats, j’ose espérer que ce sera mieux que cette semaine, ce qui n’est pas difficile.

    PS : j’encourage vivement Rolandius a créé son blog, la foodsphère en a besoin…

    1. Bonsoir,

      Merci pour ces mots bien gentils… le blog ce sera peut-être pour l’hiver, enfin selon le temps laissé libre par nos nombreuses activités.
      Les recettes ou autres trucs et astuces maison, ce sera au compte goutte, l’ensemble portera probablement bien plus sur les livres de cuisine anciens, et l’essai ou la présentation de quelques ustensiles de cuisine bien spécifiques, modernes ou anciens mais peu présents dans le paysage français.

      Franchement plus je lis les commentaires des lecteurs et les billets de Riton, plus je me sens bien dans ces lectures…
      Il me semble découvrir des ames sœurs qui défendent une cuisine authentique…
      Je n’y croyais plus, nous sommes tellement entourés de sauvages qui se prennent un Bolino ou une autre saloperie du genre probablement à base de bœuf chevaleresque, c’est plus noble parait-il.
      Le pire c’est que certains d’entre eux osent t’affirmer sereinement après avoir avalé ça : « oh c’était copieux »… crévindioudedioudediou…
      Ils ont de la chance je suis un pacifiste !

      Et puis de lecture en lecture, j’en suis arrivé sur le Blog d’une certaine Valérie…
      Muchas gracias para toda la buena cocina de la casa…
      J’en salive encore, et ne manquerai pas de poster quelques remarques sur ton blog, que du plaisir en perspective, j’adore.

      Ah oui, je dois t’avouer apprécier d’autant plus ton blog que nous passons plusieurs mois par an dans le sud ibérique ; nous sommes descendus progressivement de Cadaquès à Elch, jusqu’à ce que les touristes sauvages les plus mal élevés se soient estompés… et ce n’est pas une mince quète !

      Et on se régale toujours dans les restaurants locaux, ceux dans lesquels aucun touriste ne met les pieds : que des indigènes !
      Il y a plus de 10 ans, mon seul vocabulaire était « dos menu de la casa e uno tinto frio por favor », suivi des choix de primeros et secundos « la especialidad de la casa, será perfecto ».
      Depuis ça s’est amélioré, et il y a même 2 ou 3 adresses où nous faisons maintenant quasiment partie de la famille…
      Comme quoi, l’ibère n’est pas si rude que ça !
      Alors à bientôt sur ton blog.

  5. Mais vous voulez ma mort par épuisement ou quoi ? Je viens de lire RITON, suivi de ROLANDIUS… je n’en peux plus !!! C’est bon, j’ai mon quota de lecture pour le Week-end !
    Finalement, cette semaine, nos cinq candidats se sont ridiculisés devant la France qui regarde UDPP… Leurs blogs respectifs (sauf peut être celui de Le Yin) ne sont plus crédibles… Seul Casimir y trouverait peut-être la recette du gloubiboulga … !!!

    1. So chic …tu parles Charles..
      Que du médiocre……
      la déco avec cette nappe plastoc….
      Le repas de l’apéritif au dessert fut le comble de la plouquitude….so chic!!!

      Riton, je n’ajoute rien, tu m’as servi un apéritif…corsé!!
      Trop de lecture, tue la lecture!!!

      @ mie
      le patchwork m’a fait bondir…et en ce moment c’est ma petite fille qui se gondole..

      je suis allée sur le blog de Sofia, elle élimine tout ce qui n’est pas gentil…la pôvre!

      Seul le blog de Le Yin m’a intéressée…les autres filles  » foutage de g…e »

      je me sers de la tablette de ma petite fille pour poster…j’espère que cela va passer..

      Tchin! tchin!!

    2. Ben voilà ! Riton et Rolandius ont tout dit !!!Bravo à Firat pour sa note de 2/10 à miss kitchquiseveutchic …!!!

      Une semaine à oublier très vite …!

      J’espère retrouver bientôt des « candidats ordinaires » qui nous feront oublier ces prétentieuses , ces soit- disant bloggeuses qui ne nous ont montré que de la poudre aux yeux ! Vanitas vanitatis !!!

      1. Bonjour,

        Pour les branchés Astra (non pas la margarine, le satellite), je ne puis que conseiller de prendre un grand bol d’air frais avec « Das Perfekte Dinner », la déclinaison allemande de l’émission.

        L’accent y est réellement porté sur la cuisine, l’ambiance est dans 95% des cas excellente, la convivialité toujours de mise.

        ça rigole franchement, ça discute de tout et de rien, la tolérance est énorme, et une seule note est donnée par chaque candidat pour sanctionner d’un seul jet cuisine et ambiance.

        Bref, rien à voir avec UDPP, beaucoup plus de plaisisr et d’enseignement aussi.

    3. Bonsoir,
      Mais c’est tout bon : qui dit épuisement dit donc un bon repas réparateur en perspective…
      Toutes les occasions sont bonne pour excuser un cassoulet au petit déjeuner, allez, courage !

  6. Première constatation, la bloggeuse ne consulte pas à domicile, elle se délocalise chez une amie pour cause de travaux (déménagement, pas assez de place, etc) et trouve « mignonnette » la vue sur les HLM en contrebas et l’esplanade ou s’ennuie une bande de jeunes…c’est « kitsch » (que la bloggeuse écrit sans le S afin de bien montrer son mépris pour une discipline aussi ringarde que l’étymologie)…

    La bloggeuse ne cuisine pas, elle assemble des produits industriels sous vide ou déjà préparés, cuisiner est une obligation vulgaire pour les pauvres qui doivent se nourrir…la bloggeuse ne se préoccupe pas non plus de saveur: le goût c’est pour les ploucs, l’important c’est le concept et le visuel…on touche au génie en frôlant l’immangeable…

    En déco, la bloggeuse transgresse les modes, abolit l’art de la table et ses règles académiques et n’hésite pas à ajouter des préservatif XXL et multicolores au moment du dessert…c’est fou, il ne manque que les confettis: ah non, c’est vrai on est chez « une amie »…

    Mais hélas la bloggeuse peut-être contrée dans son parcours par un bloggeur jaloux qui va lui opposer un autre concept de notation…deux mondes s’affrontent en direct sous nos yeux, deux théories du vide aussi ennuyeuses l’une que l’autre…

    Résultat de cette semaine passionnante, c’est une étalagiste en chaussures qui double les favoris et gagne la queue du mickey…et nous on est soulagés que ce soit fini…

    1. MISTERDOMA…. Ai-je tout compris ? Le préservatif XXL c’est pour la queue de Mickey ou bien j’ai sauté une ligne ? !!!

      ….

      Tenir un blog culinaire et ne pas savoir qu’une fois l’agar-agar incorporé, il faut porter la préparation à ébullition ce qui, il me semble, n’a pas été fait… d’où le final « liquide » … Quand on pense au cinéma qu’elle a fait pour mettre ses verrines de guingois dans le frigo pour obtenir un côté penché … Je ris… !!!

      ….

      Amis du blog de RITON …. J’ai l’impression qu’il y a un concours dans l’air … Après le post de RITON, celui de ROLANDIUS… voici que MISTERDOMA se lance dans la compétition … On se régale plus à les lire qu’à regarder UDPP !!! N’oublions pas non plus Francesca… le féminin de Francesco.. Est ce un hasard, hum …. ? !!!

      1. Zaza, j’ai, moi-aussi, l’impression qu’il y a un concours dans l’air ! Mais je vais faire comme Jacques, tout le monde a gagné ….ma considération !
        rolandius, Lafrancesca, Gabymilie , bienvenue chez Riton !

        1. Bonsoir,

          Meuh non… pas de concours ici.

          Mais après tant de déception audiovisuelle, rien que le plaisir à lire une critique constructive, ça met en verve ce qui reste toujours préférable à une mise en bière aussi bonne soit-elle !

          A vrai dire, le long billet que j’ai posté à la suite de Riton, j’allais le placer sur un site auto… section « Lard de vivre – le coin des fourneaux ».
          Ce n’est qu’en revérifiant un détail dans mon texte que je suis tombé sur le blog de Riton… j’ai aimé, et le site auto s’est brossé !
          C’est la Vie !
          En tout cas, merci à tous pour votre gentillesse.

  7. Messieurs… Mes cieux…

    Obligez-moi de me soumettre à votre verve et tant de vérité, combien j’ai aimé votre prose, si vraie…

    Jubilatoire…Géniale, Sobre, un moment d’extase.

    Je vous invite à la « Tour de Nesle » juste que je ne peux vous promettre qu’un petit pot au feu….

    Et qui sait une rate au court bouillon
    Non, Messieurs qui avaient repris le blog, permettez-moi de m’incliner dev

    1. Pot au feu, rate au court-bouillon…

      Il n’y a pas à dire, vous qui participez au blog de Riton, vous avez une approche de la cuisine qui me plait bien.

      Ouf, n’en déplaise à certains esthètes autoproclamés, les dinosaures n’ont pas tous disparus !

  8. ..devant, devant votre vérité..moi Femme, je n’ai plus rien à dire…

    Vous avez tout dit… Génial, pardon GENIAL

    Merci les mecs, il faut vous remercier…

    Cependa

  9. La dernière phrase…vous aimeriez-Plume avec les doigts en forme d’écaille..?

    Non je sèche l’encre aux creux de mes yeux.

    Celui qui trouvera aura une petite madeleine de Proust…

    Ou rien… pff

  10. Il est bien trop tard, en ce samedi soir…, il est bien trop tot en ce dimanche matin, pour errer dans toutes les pages et passer sur toutes lignes .. je glisse vers la grande nuit ou le petit matin…dans les bras de mon chérubin … Je vous laisse un ptit câlin en vous disant à demain .

      1. « C’est bin vrai ça » dixit la mère Denis…

        D’ailleurs pour preuve, la première modification réalisée sur mon vélo d’appartement (on vit sainement quand-même), eh bien ça a été de fixer un plateau repas sur le guidon.

        Oh c’était surtout histoire de savoir pourquoi on pédale dans euh, moi c’est le cassoulet mon truc.

        Et puis restons francs, pédaler, il faut bien reconnaître que ça creuse.
        Donc l’un dans l’autre on s’y retrouve !

        Bien géré on arrive même à équilibrer le bilan en fin de course à plus ou moins zéro calories, j’imagine que c’est ça le « régime zéro calories » !

    1. Que neni mon très cher filouloulou…

      Ferme adepte du « club des cents », je dois affirmer ici tout haut que bien se tenir à table représente un exercice de sport incommensurable pour le muscle gastrique.
      Et celui-ci, certains scientifiques émérites le définissent selon de récentes recherches comme étant une annexe décentralisée du cerveau, c’est dire l’importance de bien le faire travailler.
      Oh, je m’en doutais depuis longtemps que le cerveau devait se ballader : tout garçon s’en rend tôt ou tard compte, même que ça se passe souvent plus bas que l’estomac…

      D’un autre côté, arrivés à l’âge de la retraite, ou pas très éloigné, nous regrettons amèrement le départ de plus en plus fréquent des amis les meilleurs… snifff… on se sent de plus en plus isolés et seuls, snifff…

      Oui, et il faut reconnaître que ces départs souvent avant l’heure, personne ne s’y attendait tellement ces amis respiraient une santé sans peur et sans reproche, sans graisse, sans sucre, mais toujours à compenser je ne sais quel excès avec tout plein de sport et de jogging, bref des amis qui étaient tous en parfaite santé…
      Alors c’est quand même ballot de partir comme ça, sans savoir pourquoi, vous ne trouvez pas, vous ?

      Eh bien moi qui flirte volontiers avec le cholestérol, qui ai pitié de mon pharmacien et vais peut-être par solidarité prendre un peu de diabète dans les années à venir, ça lui gonflera son chiffre d’affaires, au moins les mauvaises langues pourront se délier une fois la mise en cerveza passée… Et puis moi, je saurai pourquoi bien pourquoi cet ultime départ se fera après toutes les orgies alimentaires passées :
      On se réserve toujours le meilleur pour la fin, n’est-il pas ?

      La question se pose donc bien : pourquoi manger raisonnablement, boire sans abuser, pas trop manger, pas trop boire, et en fait pas trop vivre ?
      Non, ça n’a aucun sens.

      D’abord, tous ces cyclistes qui se dopent, on ne leur dit rien : les pouvoirs publics ne font rien : pour preuve les vélos sont toujours en vente libre !

      Alors moi je milite toujours pour en revenir à 5 repas par jour, et surtout pas de sport : le sport, c’est la mort !

      1. Bonjour Rolandius…et les socialiss aussi…et les lucides !
        Cholestérol, je connais on fait du vélo ensemble, mais ce n’est pas l’alimentation…J’en fabrique naturellement !
        C’est vrai, des amis s’en vont sans avoir fais d’ excès…
        Personnellement je préfère les plaisirs à deux…
        Ce qui ne m’empêche pas de temps en temps de me mettre à table.
        Je prends de l’EPO (eau, pastis, olives)…
        Je fais du vélo et un peu de randonnées.
        Et je vais mourir comme tout le monde…
        Amen !

        1. Une journée absente de ce blog Bonjour la Ritonie sans oublier Loulou

          Patatras..au minimum 3/4 d’heure de lecture…vous pensez tous que je n’ai que cela à faire…mais tout est passionnant..
          Une autre semaine commence.
          L’autre celle des blogueurs….. oubliée….
          Ils ne sont pas contents…un conseil

          Carpe Diem Demain est un autre jour.. Soyez modeste..ce n’est pas un passage à la télé qui va vous donner la gloire…elle est éphémère…et puis, les chevilles enflent et …..on ne plus enfiler ses chaussures…..

          Nous vous avons déjà oublié….

  11. Bonjour tout le monde…

    Je suis allé jeter un coup d’oeil au blog de La Francesca et j’y ai trouvé une recette de calamars à la plancha que j’ai mis de coté pour les beaux jours…Je fouillerai dans ses archives gourmandes à l’occasion, il y a des choses intéressantes…
    Loulou se prépare pour Paris-Roubaix?…attention à la « tranchée d’Arenberg », elle est piégeuse…

    Bon dimanche…

  12. Bonjour les Tontons Flingueurs et Bonjour les Talent- tueuses… !

    Ce matin, je prends le temps… le p’tit bazar, fort sympathique, d’un lendemain d’une jolie soirée entre amis, sera rangé plus tard.

    Multibisous… Bon dimanche. Charlotte prie pour nous. !

  13. Merci pour votre accueil, je tiens à préciser que j’ai échoué ici complètement par hasard mais avec beaucoup de plaisir et que je n’ai rien à voir avec un certain Francesco…
    Je remercie Mister Doma pour « les choses intéressantes » qu’il a pu trouvers sur mon blog, je suis plus kitsch que chic, voire ringarde même… mais je me soigne avec des recettes sans produits Ancel. Qu’il se serve dans mes archives, c’est fait pour!
    Bon dimanche à tous
    La Francesa

  14. Rien de péjoratif dans mon commentaire…j’ai juste eu le temps de fouiller quelques pages et de trouver de jolies idées gourmandes…
    LaFrancesca, ton blog est archivé dans mes « favoris » et je n’hésiterai pas à me servir comme tu dis; merci…
    Fin de ouikène en pente douce…on attend le retour de la pluie…

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