UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS-LUTÈCE AUGUSTE, CHARLES ATTEND !

Un dîner presque parfait à Paris-Lutèce du jeudi 15 août 2013.

Napo aussi ! Message codé pour ceux qui suivent…. Et merci à ceux qui se reconnaîtront !

Pour clore cette semaine, un maître d’hôtel au langage châtié, et syntaxique, c’est une litote, espérons qu’il soit plus doué pour la cuisine, Vincent, veut s’inspirer d’Escoffier, un pt’it gars de par chez nous, que j’ai très bien connu au ‘Faisant doré’, à Cannes, et au Savoy à Londres…je déconne. Mais ce fut un monument de la cuisine et son livre de référence est la bible de tout amateur !

Marseille saint Charles, tout le monde descend. Maman italienne qui cuisinait la minestrone…. dans un marmite…sûrement.

Ah, il est serveur dans le restaurant d’un copain…maître d’hôtel…frimeur.

Une révolution culinaire. C’est le titre de son menu. Avant de faire la révolution…….

Oui Judith la barre est très haute….comme ta bouche …pour enfourner.

Chez lui. Très mignon, j’adore le rose. Bugs Bunny est content. Il a beaucoup lu de recettes d’Auguste, mais il n’a pas sa bible : « Ma Cuisine » ! Enfin, il a dû trouver le nom d’Alain, dans un dico. Wharf.

Les courses. Jamais sans son écharpe, chez son poissonnier pour une patte noire label rouge avec les conseils éclairés du pharmacien. Merde, un poulet pour cinq…ça va avec le vernis offert à Sira…quel rat !

En cuisine. Il sort une tablette neuve de beurre ….une pâte industrielle, c’est un fan inconditionnel du maître…ça se voit ! Le raton laveur est sûr de lui. Je remarque que le poulet est déjà cuit sur le plan de travail.

Je note qu’il ne trie pas les lentilles, je suis sûrement un con, mais je le fais toujours, de petites pierres peuvent s’y trouver mélangées. Une constante ; bordel en cuisine. L’écureuil pédale dans les marrons. Ainsi font, font….. encore.

Décoration de table. Avant de commencer, je note qu’il n’y a que quatre chaises identiques, et qu’il utilise donc, encore, une sorte de strapontin. Nappe taupe communiante…oh les plis…. monsieur le maître d’hôtel de contrefaçon. A part l’absence de l’assiette de présentation, et l’oublie de la fourchette à dessert, tout est bon, même si la composition florale fait un peu trop mariage, aspidistra, frésias, avalanches.

Oh putain, le corse est sapé, cravaté. Sira is nice. Aurélien en costard. Mais Judith est plutôt en rade, toujours avec son blouson moumoute d’assez mauvais goût, pour soi-disant une fanatique de la fashion. Que dire de Charles, le maître de maison, en tenue de plouc casanier… en chaussettes, mais sans le survêtement du dimanche….dommage.

Il récite le pédigrée d’Auguste, enfin ce dont il a retenu après avoir longtemps bossé. Ridicule.

Apéritif. Une boisson inconnue qui doit être du champagne, on n’en saura rien. Pain grillé, noix de saint jacques, tranche de truffe. Roulé de jambon foie gras et une verrine de ratatouille.

Aurélien ne sort pas de son manège, tout ce qui n’est pas kermesse ne lui plait pas, cependant il avoue que le foie gras sent le foie gras…. en bouche, mais pue la merde lorsqu’il sort, enfin, je pense, je n’ai jamais vérifié…désolé pour ce manque d’information, c’était donc une supputation…gratuite.

Animation. Il continue de réciter madame qui rigole. Alors on dit découper un fruit à vif. Ah, je suis un maître de tout ce qui est découpage.

Voyons voir. Premièrement il faut couper les extrémités du fruit pour le maintenir, sans y mettre les doigts… comme il l’a fait. La position n’est pas très pratique et pour un meilleur rendu, mieux vaut incliner le fruit.  Ensuite on ne coupe la gousse que d’un seul côté, pour ne pas abimer le fruit, puis on fait glisser la lame du couteau pour détacher l’autre côte de la gousse. On obtient ainsi des segments sans peau. Animation ludique et instructive…pour une fois. La toque était un peu folklorique.

A table. Le six d’Aurélien et de Judith est injustifié.

Entrée. Caviar de la crise. Salade de lentilles et mousse de châtaignes. Monter les lentilles avec un emporte pièce mène à la catastrophe, qui est consommée avec une verrine d’espuma posée sur le dessus. On descend du quatre étoiles au bouiboui…oui, c’est la crise de la crise. Déjà, donner du ‘caviar’ à des lentilles qui n’y peuvent rien….

Mickael ose des références augustiennes, alors qu’il n’en avait jamais entendu parler, sauf celui du cirque, et comme le corse est un gros comique, il pensait que le menu était un compromis entre les godasses de Judith et le manège d’Aurélien, bref sur le cirque d’Achille, encore lui, Zavatta. Putain, avec toutes ces références, je me perds.

Les verres sont vides, pas de pain, et les bougies sont pucelles.  Judith mange toujours aussi mal. Rien ne change.

Plat principal. Suprême de poulet farci aux morilles. Encore de la volaille. Mickael esperait des morilles avec de la purée…oh le plouc. Alors, une fondue de poireaux autour, pas de sauce….et un poulet pour cinq, et les bougies n’ont toujours pas trouvé d’allumette.

Et Sira qui sent les champignons……..mais quelle bande de malotrus ! Tiens, les verres de vin ont disparu, il ne reste que ceux remplis de flotte.

Dessert. Tarte au chocolat merdique et dessus, un peu de pâte industrielle.  Nullissime.

La cuillère à soupe fait un peu cheap. Il appelle ça un clin d’œil à Escoffier, putain, il s’est mis le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Sira reste fidèle à sa ligne de conduite, elle n’aime pas le chocolat.

Putain, Auguste va lui faire un procès.

Cependant il gagne cette semaine, Judith avait pourtant essayé, cependant, cela ne valait pas cette moyenne . Avec ses gains, il, va pouvoir s’offrir des cours de syntaxe. Quand à sa façon de se tenir a table, il est sur la bonne voie, celle des chefs…..

J’ai attendu, il n’est jamais venu !

Les experts ont encore frappé ! Les gougnafiers impitoyaaaables………

 

24 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT A PARIS-LUTÈCE AUGUSTE, CHARLES ATTEND ! »

  1. ESCOFFIER se retourne dans sa tombe ! Entraînant avec lui CURNONSKI et tous les autres ! Et en plus… il gagne ….
    Il y a des vendredis soirs… où je suis obligée de me pincer pour savoir si ce n’est pas une blague … !
    On note « 9 » une table sans décoration si ce n’est une composition florale achetée chez le fleuriste du coin, avec une nappe et des serviettes prêtées par des professionnelles …
    On apprend aux autres à découper des segments sans toucher l’agrume, question d’hygiène mais on n’hésite pas à planter au milieu de ses lentilles, un coquetier d’espuma dont le pied a reposé sur la table bordélique quelques secondes auparavant …

    1. Coucou, très chère Dame Zazamimosa,
      que je lis avec plaisir depuis ce malheureux jour où j’ai été prise de court et où j’ai serré les fesses pour faire passer le destin que j’avais provoqué (le passage à la télé-réalité du UDPP), :-).
      Bien que la prestation et – surtout et avant tout – les explications vaseuses de l’hôte du vendredi soir, celui qui a gagné je ne sais pas comment, étaient affligeantes, sa table était correcte. Sobre, sans fioritures, les verres, bon … les goûts et les couleurs…, mais à la bonne place (contrairement à moi, mais depuis, j’ai appris des tonnes (pas forcément en regardant le DDP)
      On peut lui laisser ça: une table sobre, sans jouets, sans volcans qui n’explosent pas, sans confettis, ni artifices, ni d’autre mises en scène. Juste une table, jolie, effacée, pour se concentrer au principal, à l’essentiel : la bouffe.

      Je trouve que sa table était impeccable, malheureusement la mangeaille n’a pas suivi.
      Ergo: au lieu de critiquer la table, un zéro en cuisine, hors sujet, d’autant plus qu’il se vantait d’Escoffier (aucun plat ne correspondait). Paille et paillettes, poulet s’habillant de plumes de paon, étouffant le cri du paon sous la couverture chauffante (japonaise… un bonheur par ailleurs).

      Perso, je l’ai jugé sur ses recettes et ses explications.
      Nul, vil et non avenu. Zéro.

      Mais sa table était correcte,
      « par rapport au thème ».

      Gros bisous Madame Zazamimosa,
      je vous adore,
      Martina

  2. Ah que oui que le grand Escoffier doit se retourner dans sa tombe !
    Non mais prétendre s’inspirer d’un maître qui a inventé la pêche melba, la crêpe suzette, le homard new-burg, les suprêmes de volaille jeannette (et j’en passe), qui a réussi à faire manger des cuisses de nymphes (de grenouilles) à des anglais, relève de la psychose !
    Lentilles pas cuites, fondue de poireaux surgelés (plus de verts que de blancs), tartelette minable, mènent le pignouf à la victoire…. ??????????? (seule Judith a donné une note adéquate et encore, trop haute à mon avis)
    Parisiens, têtes de chiens, parigots têtes de veaux ?
    Non parigots têtes de gogos !

  3. Le « maître d’hôtel » dont il se gratifie m’avait laissée perplexe. Un vrai maître d’hôtel se présente mieux et parle mieux !

    Escoffier, ça me fait rire. On m’a offert un jour le livre de ce grand cuisinier et je dois bien reconnaitre que je n’ai jamais fait une de ses recettes. Il faut presque prendre un demi bœuf pour faire un bon de bouillon. Trop compliqué pour moi.

  4. J’avais de grands espoirs pour quelqu’un qui se présentait comme maître d’hôtel et qui se faisait l’apôtre du grand Escoffier ;
    Bon, une St Jacques sur une croute de pain avec (pour moi , une hérésie : une lamelle de truffe!) . Les deux sont magnifiques mais pas ensemble !
    En A du Sud , ils ont la manie de servir toutes les St Jacques avec du bacon …………..
    Et puis le plat : jamais entendu parler d’une bonne volaille aux morilles et au vin jaune ?
    Et que dire de ces poireaux …
    Le dessert a été la chute de Charybde en Sylla .

  5. Quand Charles nous a présenté son appartement je suis sûr il a parlé d’une table vraiment petite avec les bordes arrondis. Quand il a fini son travail en cuisine il me semble que cette table est transformée, maintenant elle est beaucoup plus grande et carrée. Peut-être l’équipe M6 lui a prêté quelque chose plus pratique? Au moins il a fait l’émission chez lui malgré le problème de l’espace.

    J’ai une question pour améliorer mon compréhension de français. Dans beaucoup des émissions UDPP les candidats parlent de leur appréciation des plats « en bouche ». Je n’ai jamais écouté cette expression hors de ce programme. Est-ce-qu’elle une phrase particulier en certains régions? Je ne connais pas l’équivalent anglais. Riton avec votre expertise en anglais vous pouvez m’aider? On parle de goût des choses, de saveur, mais le goût est beaucoup plus que le sensation d’un plat ‘en bouche’. Je trouve la phrase un peu irritant mais peut-être ce parce-que j’ai mal compris.

    Pour moi le repas d’hier soir n’était pas le pire de la semaine mais je ne comprends pas pourquoi les gens qui veut sur UDPP ne pratiquent pas leur plats avant le jour de tournage. Escoffier était quelque un qui a travaillé énormément depuis son plus jeune âge pour perfectionner son cuisine. Dommage que Charles n’a pas travaillé un peu pour perfectionner l’entrée et son dessert. Le truc avec les lentilles est vraiment d’Escoffier? J’adore les lentilles vert en plein hiver mais je peut penser de beaucoup des raisons pour ne pas les servir en entrée d’un repas fin. Son dessert avec l’addition tardif d’un Smiley en sauce industriel, il n’y a pas des mots….

      1. Laissons à Riton, nous expliquer les sensations qui explosent en bouche ( dans le banana split !)
        Sinon, avec « en fait » c’est une expression qui me hérisse , et malheureusement, ma petite – fille de 7 ans l’utilise tout le temps

        1. En ce moment, l’expression « un paysage à couper le souffle » est entrain d’envahir le paysage audiovisuel et ça me coupe la chique ! 🙁

          1. Encore aujourd’hui aux infos on a eu droit à « un paysage à couper le souffle » et je n’ai pas pu faire autrement que de penser à toi.
            Pendant un moment c’était aussi « la cerise sur le gâteau ».
            Hier j’ai été agréablement étonnée car j’ai entendu : ils ont mis la barre très haut », enfin quelqu’un qui connaissait l’expression telle qu’elle doit être dite, non pas comme ceusses d’UDPP. La barre peut néanmoins être haute !!! Ah, le français est difficile.
            Bises Fantômette.

    1. Chère Ana,

      l’expression n’existe pas. C’est une invention de M6, à savoir quelqu’un qui vous interroge et qui vous demande : alors, qu’avez vous pensé de l’apéritif ? Vous répondez : Bof et on vous dit : mais non, mais non, faut faire une phrase!
      Ce à quoi vous répondez : L’apéritif était bof.
      Ce à quoi on objecte : Mais en bouche, cet apéritif, qu’a-t-il-donné (Répétez la phrase entière : (pour le montage) En bouche, ce fut une merde triplement roulée!
      Ce à quoi on vous dit : « Nononnonnénni », Pour finir avec un : « Ce fut une texture bizarre en bouche! » en mettant les reste sous le mouchoir de la discrétion, car il est 3 heures du mat et que vous n’aspirez qu’à une chose : vous coucher dans la bouche d’Orphée, pour finir.

      Cordialement
      Martina

    1. Coucou Riton,

      Je lis tout. Je vous lis. Pas seulement vos commentaires savoureux concernant les moments TV, mais tout-tout-tout.
      Je vous adore depuis le jour où je vous ai connu, grâce à vos critiques géniales concernant mon faux-pas de TV-réalité au UDDP. Je ne porte toujours pas de dentier, mais je vais m’y atteler. Et les trucs sucrés qui collent au palais et aux dents qui me restent, ben… j’ai toujours autant de mal… en bouche 😉 (Ailleurs aussi).

      J’aime vous lire, j’adore les commentaires des « acquis à la cause », mais je suis trop peu, trop insignifiante pour prendre plus partie.

      Humblement vôtre,
      dans l’esprit japonais du « Sayonara », imaginez le geste (une courbette parfaite et bien profonde) en plus,

      🙂

      Martina

  6. Et,
    en fait, avez-vous suivi l’émission d’Arte avec ses paysages à couper le souffle et les indigènes préparant un plat explosant en bouche ?

    Nec plus ultra.

    Upps,
    pardonnez-moi,
    je ne me sens pas bien.

    … je vais vomir… sorry, devant vos pieds… pardon, mais je ne ramasserai pas… je ne supporte pas le vomis….amenez-moi à ma Suite-des-Cons.

    1. Ravie de vous retrouver Martina, vous êtes la personne qui m’a marquée, qui nous a marqués par son savoir, sa culture. Dommage qu’il y en ait peu comme vous. C’est si rare parmi les participants à cette émission.
      Et tous ces hôtes qui ne sont là que pour faire de la représentation et qui, en matière de cuisine, ne sont capables que de se servir d’ouvre-boîtes, d’oignons surgelés, viande sous cellophane, légumes en conserve, etc.

      Je rejoins Riton : Revenez plus souvent. Bien cordialement.

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