UN DINER PRESQUE PARFAIT A STRASBOURG ! V

Vendredi, en fin de compte, c’est le premier jour de l’année, et c’est à René, commercial tour operator, putain, il n’y a plus de boulots français, d’agence de voyages, de commencer 2010 et de finir cette semaine alsacienne. En fin de compte, c’est la prise de pouvoir par les robots ; l’apothéose ! Bonnes fêtes ; le titre de son menu, en alsacien, bien évidemment

En fin de compte René est un cyclotouriste.

Chez lui, des ballons partout dans le couloir, grande cuisine fonctionnelle. Festival de robots haut de gamme. Et sur le mur du salon, le tableau avec les cœurs, tout en rouge, putain, je vais pleurer tellement c’est romantique et kitch. Mais c’est un gros sentimental Réné…..   

Ah, c’est un artiste qui l’a fait ! Putain, avec l’autre tableau, je m’écroule !

Salon avec le sapin de noël au plafond, et en fin de compte, un piano.

Pendant qu’il est en train de cuisiner, sa compagne arrive avec de véritables costumes traditionnels alsaciens confiés par la fédération alsacienne de danses folkloriques et notre ami René, en fin de compte, y va de sa larme et de son mouillage de lunettes, putain, la soirée s’annonce pleurnicharde. Merde des costumes folkloriques et moi qui croyait que c’était des aubes d’enfants de chœur. « Ça ne se prête pas un costume alsacien ! » Putain, c’est beau !

Il n’aime pas le rose, pas assez viril, mais de mettre ces trucs ça, le fait chialer.

Décoration de table. Nappe satinée. Au milieu, en fin de compte, un très beau bouquet de renoncules victoria, roses black baccara, panicum, brunia, bouquet safari, hilex fagots de cannelle et feuilles d’hellébore. Cœur en pain d’épice, un diner presque parfait, comme set. Tiens, il a du téléphoner à Nadine De ; les couteaux sont à droite, mais mal orientés, et les fourchettes à gauche, pas toutes dans le même sens. Des angelots. Verres dépareillés, à gauche, l’assiette à pain à droite, putain, il n’a pas du bien écouter ma tata, N de R !

Je t’embrasse tatie, merde quoi, ce rustre qui se voulait un as du protocole et de l’étiquette n’est qu’un petit maître d’hôtel du dimanche, je me gausse de son incompétence !

Avec sa belle tenue alsacienne, son chapeau, son beau gilet aque un bouton pas boutonné, il attend ses invités. Cédric, la bise enfin, ce « allez, je te fais la bise » sonne presque comme une obligation, un regret ! Et putain, en arrivant il traite de déguisement, le magnifique costume de Réné . Oh, la bourde ! Oh, le crime !

Je note un autre manquement à la tradition, sur la porte, impardonnable aussi. Nous sommes le premier janvier, donc il manque le gui sur la porte, ou sous, sauf si l’émission a été enregistrée au mois de novembre, mais dans ce cas, c’est une erreur aussi puisque il aurait du s’en apercevoir !

Mélanie, beau collier qui habille son coup, toujours pailletée. Eric, en kilt, normal pour un égocentrique qui aime se faire remarquer. Provocation et déconnage ? Une petite poupée alsacienne portant un kougelhopf très cérémonieusement. Catherine  je peux jouer au docteur avec toi ? Tu me feras gouter ton kouglof, je te laisserai un bout de ma banana split.   

Apéritif. Perle de prés et ses petits plaisirs.

« Moi, les perles, à part les huitres, j’en vois pas trop dans les prés. » essayez de traduire cette phrase de Cédric. Pour Mélanie, les perles des prés pourraient être du caviar. Remarquez, même l’explication de René est assez confuse. Du houx en décoration, c’est pour la noël ! Des paniers de choucroute. J’apprécie ‘l’enfournage’ de Catherine qui nous avait déjà appâtés hier avec les deux cuillères ! Pas de serviettes, dommage ! Et puis de l’ail des ours ; en fin de compte, du beurre à escargot, pour le premier janvier, bof !

Séquence émotion pathétique et ringarde et inutile.

« J’ai voulu écrire un poème que je remerciais surtout mon amie, vous voulez que je le lise ? »

Putain, s’ils avaient dit non, il n’était pas dans la merde.

Vous voulez ? Non, non, pas ce soir ! On veut manger !    

Un petit poème mal lu, complètement hors sujet, qui n’intéresse personne, puisque faisant référence à des choses personnelles, qui lui tire encore des larmes télévisuelles qui ne demandent qu’à sortir et à Mélanie et qui est emportée dans le tourbillon nostalgique. On se croirait aux césars ! Il pourra garder le CD sponsorisé par les marques de robots ! Et il repleure encore aux gogues ! Ça devient chiant, bouh.

Et c’est l’animation. Avec ses tenues folkloriques pour tout le monde et avec l’accordéon.

Cédric, modère ta joie ! Mélanie avec son crépon sur la tête, et c’est la fête en dansant. Joker !

A table, en fin de compte, changés pour ne pas salir les costumes reliques. Eric essaye de casser un peu l’ambiance avec une distribution de lunettes à chaque invité, mais René s’en fout complètement et puis tout le monde les enlève.  Pas l’effet escompté, en fin de compte !

Entrée. Les vergers du canard. Encore du foie gras ! Pour Cédric qui en avait fait lui aussi.

Tiens, aujourd’hui, ce n’est pas copieux, alors ils râlent ! Et Éric signale que ce plat est meilleur que celui de Cédric et il se pose toujours en juge suprême,  détenteur du bon goût et de l’orthodoxie. Il me gonfle un peu avec ses manières professorales. 

Je note que leur répertoire musical est assez ringard, leur tour de chant date de quelques années en arrière. Il faudrait un peu se mettre au goût du jour.

Eric se fait virer de la cuisine dans la quelle il voulait ‘figanasser’. Lard ou cochon ?

Je pense que Catherine est gauchère car elle remet toujours sa fourchette à droite.

Plat principal. Grand-mère Marie-Thérèse. Des bouchées à la reine. Ce n’est pas un plat festif pour Mélanie, un autre ayatollah du goût ! Qu’est ce que la fête ?

Je pense que les spaetzle ne sont pas un bon accompagnement pour les bouchées.

Et Éric qui mange toujours avec les doigts. Je trouve Catherine très triste avec son turban sur la tête.

Quelques chansons d’avant la guerre du golfe, avant le dessert. ‘Femme libérée’ 1984 ! Putain, comme le temps passe ! Je ne connaissais même pas les paroles.

Rêveries de fête. Une verrine quetsches chantilly, un pain d’épice et un sorbet. Assiette austère .Pain sur la table.

René pense, en fin de compte, qu’il a fait la fête. On n’a pas vu le même film !

Eric limite rustre et mufle « je crève la dalle, putain ! » et Mélanie qui en rajoute parce qu’elle a la ‘faim au ventre’

Les notes. 19 pour Éric et Mélanie. 18 pour Catherine et Cédric.

Eric et Cédric gagnent. Semaine un peu bizarre. Les deux gagnants ont eu des drôles de comportements avec les autres candidats.

7 réflexions au sujet de « UN DINER PRESQUE PARFAIT A STRASBOURG ! V »

  1. vendredi chez René

    il faut le faire pour avoir faim après tout ce repas ! Mélanie apparemment mange pour deux ce qui se voit hélas sur elle.
    Sympathique soirée chez René mais l’appartement et tout son style ressemblait davantage à celui d’un couple de 70 ans que dans la cinquantaine.
    le repas faisait envie, je suis sûre qu’il était bon. René est un grand sentimental apparemment.
    Eric et Cédric ont mérité de gagner, j’ai apprécié le franc-parler de Mélanie et le sourire de Catherine. La déco chez Mélanie était une vrai deco de fête et très accueillante.

    toutes les maisons et appartements étaient fort plaisants sauf le dernier qui ne m’a pas plu parce qu’il faisait « petits vieux » et que je n’aime pas ce style moi-même.

  2. René…

    …son floklore et ses larmichettes pour tout et rien m’ont assez agacée. Le « poème » sommet du ridicule, et Mélanie qui en remet une couche ! « Ce poème(sic) nous colle à la peau… »

    Le repas n’était pas copieux, les portions de foie gras étaient minuscules, le plat principal mal composé, des pâtes et la croûte des bouchées devaient mal se marier. Quant au dessert il était constitué d’échantillons, le sorbet au vin tenait dans un coquetier.

    Les deux gagnants ne m’ont pas plu du tout, Cédric faisait la tête tout le temps, critiquait sans arrêt, Eric m’a semblé assez mufle.

    Bref, une nouvelle semaine alsacienne décevante, rendez nous Fabrice et Aimée… (la première semaine alsacienne, une merveille dont je garde un souvenir ému).

  3. SEMAINE ALSACIENNE

    René, 53 ans ? Mon mari, 59 ans, fait 20 ans de moins que lui ! Hihihi… (Pas beau, Zaza, de se moquer… on avait dit qu’en 2010…) En plus critique toute la semaine… et vendredi chez lui, on a l’impression d’un mec qui s’est fait larguer par sa femme et veut par le biais du petit écran lui montrer que « même pas mal », puisqu’il a une nouvelle compagne et qu’ils sont amoureux fous et que même y’a un tableau… (Je n’ajoute aucun qualificatif de peur d’être méchante envers l’auteur de l’oeuvre) qui rend hommage à cet amour… et cette larme si facile et si ridicule… Nous avons dans une autre vie, sur ce blog, déjà débattu sur le thème de l’homme et des larmes et avions convenu que dans certaines circonstances c’était tout à fait légitime et beau… mais là , hier soir… Pipeau !!!
    Quant à Mélanie, avoir faim, après des bouchées à la reine… non ! Qui plus est, accompagnées de spätzles… une hérésie en soi !
    ….
    Petit coucou à Mirab… Je suis marseillaise d’adoption mais de Moselle d’origine, et toute ma famille y vit encore, alors un petit bout de Lorraine sur le blog de Riton me fait du bien !!!

  4. Pourquoi qu’on aime!

    Pour parler comme René!
    Et moi, « pourquoi que » je n’ai pas ‘aimé!!
    Ringard de chez ringard…le tableau, le poème,les costumes,
    les bouchées à la reine avec les spaetzels, loin d’être festif…et les larmes; la cerise sur le gâteau….
    Mais ce que j’ai encore moins apprécié c’est la réflexion d’Eric ( qui lit toujours son menu chez un fleuriste!!! déjà souligné par Riton) quelle élégance;’on crève la dalle »
    Julie, d’accord avec toi, souvenirs indéfectibles des dîners de Fabrice et Aimé…à Strasbourg.
    Cette semaine me laissera un goût amer, sans parler du TM qui se trouvait tapi dans un coin de cuisine…
    .Surtout René très critique toute la semaine, monsieur « Wikipédia », nous nous attendions à un festival de saveurs et de nouveautés…son apéritif plus que banal..et tout le reste du repas sans intérêt….
    bref à oublier!

  5. Ouf…

    Heureusement que le tableau avec les deux coeurs a été réalisé par un artiste…Je n’ose pas imaginer ce que ça aurait donné avec un éboueur armé d’un surplus de peinture rouge…

  6. arf !!!

    J’ai raté vendredi, j’ai amené les gosses manger au mac do ( ben vi, le foie gras, le saumon, mon cuisseau de porcelet rôti amoureusement, ils n’aiment pas les gosses grrr)
    Enfin quand je dis que j’ai raté, je vois là que je n’ai pas raté grand chose .

  7. Je le connais, le René, vraiment pour de vrai.

    Ah putain que cet article est bon, qu’est ce que j’ai savouré.

    « Neh neh neh on rentre pas dans la cuisine dis avec un accent alsacien super mal imité alors qu’il en a un à couper au couteau (à droite).

    Merci.

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