UN DÎNER PRESQUE PARFAIT FAUX CULS ET NULS A DEAUVILLE !

Un dîner presque parfait à Deauville du vendredi 26 avril 2013

 

Ce soir je suis un peu énervé.

Comment peut-on, en une semaine, dans une ville comme Deauville, réunir trois ploucs aussi  incultes et prétentieux ?

Inconcevable, un ramassis de goujats, de malappris, de mufles !

J’enlève Sylvain, assez sympathique, nature, mais sans savoir vivre.

Pauvre Martine. Obligée de se farcir de tels énergumènes si mal élevés. Des bourrins croisés avec des porcs.

Bien sûr son repas n’était pas terrible, elle a essayé de leur faire découvrir d’autres saveurs mais elle est tombée sur un troupeau de rustres ignares dépourvus de goût et d’intelligence.

Mais encore s’ils étaient modestes, conscients de leur incapacité, mais non, alors, non seulement ils parlent avec des fautes d’orthographe, c’est une image pour d’éventuels trolls qui viendraient prendre leurs défenses, mais ils critiquent sans avoir les bases même de la cuisine, et en plus sans avoir aucune compétence du sujet pour lequel ils sont venus faire les beaux.

Alors je ne vais pas me gêner, y a pas de raison, ce sont des critiqueurs, je vais être pire, que pour me faire plaisir !

Revu des troupes par ordre d’apparition à l’écran.

Il y a eu le chanteur masqué, pas méchant mais pas trop chanteur non plus, lourd, tout au plus, adjoint en restauration, dans les tableaux, peut-être, amoureux des canards, mais il ne veut pas se marier, le concubinage oui, mais pas le mariage, de toute manière il bouffe ses rejetons. Son repas n’était pas fantastique, même merdique, salé, mais il est sympathique.

Une usurpatrice a suivi, un escroc, qui, à mon avis n’était jamais entrée dans une cuisine, ni pour se documenter, ni encore moins pour toucher à un appareil, a essayé de nous faire un numéro de charme, histoire de trouver chaussure à son pied, enfin, elle voulait surtout le prendre, après une longue période d’abstinence, alors elle a voulu se jouer une cérémonie matrimoniale personnelle, avec peut-être une arrière pensée commerciale pour faire un peu de pub à son affaire de bouche. Mais, sincèrement je me demande ce qu’elle est venue faire dans cette émission tant j’ai trouvé qu’elle s’emmerdait. Et puis, minauder, ça va un épisode, après, ça gonfle…comme ses seins bien présentés…mieux que ses plats inexistants.  Et puis toute la semaine elle nous a parlé de son dégout de la viande. Mais finalement j’en ai parlé avec mon copain Zigmund, et nous nous demandons si ce rejet n’est pas en fait un appel, et dans ce cas il faut chercher une autre signification à ‘viande’, enfin, c’était notre explication….

Sympathique, au début, le vernis se dissipant, elle a commencé à me soûler avec des réflexions à côté de la plaque puisque nous avons vu ses compétences culinaires aussi réduites que son esprit de gamine qui essaie de se la jouer ‘je suis seule ce soir’…..putain, mais elle va le rester…. Que de l’esbroufe d’une gamine qu’elle n’est plus !

Patrick est arrivé, avec son grand nez, il nous faisait miroiter la lune, façon de parler, mais ses recettes sont restées dans son mouchoir. Pour lui les arômes se réduisent à des formules moléculaires. Il ne connait des produits que par la longueur des signatures algébriques. Alors ne lui parlez pas de produits frais, Pif le chien est un usurpateur, capable de saboter de la lotte tout en nous faisant croire qu’un jus de chaussette devient une sauce divine avec de la poudre de perlimpinpin sortie d’une éprouvette alambiquée.  Son tarin est emboucané par l’emploi de produits frelatés qui ont complètement corrompu ses facultés sensorielles. Il ne se rend plus compte que c’est lui qui chlingue !

Puis ce fut Delphine, le cas, une serveuse, enfin, elle a dû servir, elle a encore des traces sur ses épaules, des mecs ont signé. L’œil doux, la critique rapide. Un dîner allumettes made in Normandie, un rire à décalaminer un moteur encrassé, des crottes de nez qui explosent en bouche, roulée sous les doigts, ça peut remplacer la colle pour les allumettes….mais question cuisine, on est resté sur la bouse des vaches normandes.

Alors celle là, un concentré du mauvais goût, un résumé de tous les défauts visibles et cachés.

Elle essaie de se faire passer pour une déjantée alors qu’elle roule à plat. Tout est plat. Sa culture, ses connaissances culinaires, son humour, son rire….je ne parlerai pas de son physique, j’en ai pourtant envie, mais on ne doit pas le faire, cependant je ne répèterais qu’un compliment d’un de ses amis   ‘grosse vache’.  Mais avouez, quand même qu’elle ne nous a pas montré sa meilleure facette. Peut-être la faute des cadreurs qui nous montraient toujours son mauvais profil. En fait ils ont essayé sous toutes les faces, c’était pareil. Lorsqu’elle laisse échapper les flatulences de ses canalisations buccales, on dirait qu’elle agonise et qu’elle soufre, son nez se tord, ses yeux cherchent désespérément la signification de ce qu’on vient de lui dire en fixant un point imaginaire mais alors son strabisme prend le dessus, et on ne sait plus si elle rigole ou si elle pleure, si elle a mal, ou si elle jouit.

Je ne sais plus quoi faire. J’hésite entre pleurer et la plaindre, ou la démolir. Mais c’est déjà fait, merde, la nature est passée.

On a vu ce dont elle était capable. Elle a tiré le rôle de l’emmerdeuse, et j’avoue qu’elle s’est donnée à fond. Odieuse étant presque un compliment pour la qualifier. Mais que de vulgarité !

 

Après ça, le résumé du dîner de Martine devenait anecdotique.

 

Martine, gérante de boucherie, elle travaille avec son mari, a une passion, Françoise jugera.  Allez, encore le louchebem. On nous le ressort chaque fois qu’un boucher est candidat.

Chez elle. Il a plu, ou il pleut, normal, c’est d’eau ville ! Elle est bonne !

Visite de sa table pour soupers particuliers avec instruments sado-masos. Cuisine couloir.

Les courses avec sa tenue habituelle de coccinelle en deuil. Va-t-elle demander des conseils de cuisson au commerçant marital ? Elle met la main à la patte, son demi est lent. A demain, merde, il ne rentre pas ce soir….

En cuisine. Ah, du fond de veau, préparé depuis quatre jours. Ça c’est rare, le top, mais, par contre, je me demande si les restaurants ont le droit de le faire avec les nouvelles réglementations européennes. Bon…elle sait cuisiner la viande. Joues et andouilles..

Le résumé de la semaine.  Andouilles et pipeau !

Décoration de table. Nappe taupe anémique. Chemin de table serpillière  Assiette de présentation. Serviette rôti. Couverts à droite. Petite cuillère mal placée. Et après, c’est la déconne. Des vaches des cochons en plastique. Les horribles fleurs qui garnissent les vitrines des bouchers. Des fleurs dans un moule à bœuf cuit. Verres mal placés.

Oh putain, la coccinelle est ressuscitée.

La farandole arrive. Ils me sortent des yeux.

Apéritif. Du bocage à la côte en passant par le potager.

Trois cocottes sur une ardoise. Une, avec camembert et andouille, spéciale Delphine.

Alors, déjà que Delphine est bien mure, lorsqu’elle fait la gueule, elle tombe de l’arbre

Delphine pourtant c’est son symbole. Claire est très chiante. La deuxième, coquille saint jacques, carotte, jus d’orange. La dernière, potage fromage, ail, fines herbes

Animation commerciale. Ficeler une paupiette. Les apprentis cuisiniers d’opérette s’en foutent complètement.

Entrée. Délicat en boucherie et son cousin otto. Ris de veau et risotto.

« J’ai goûté le ris de veau j’avais l’impression de manger un œil.  »

Putain, voila pourquoi elle est nulle, à force de bouffer des yeux. Je comprends maintenant sa ressemblance avec une normande. En plus j’ai aussi compris pourquoi de temps en temps elle s’arrêtait et fixait un point imaginaire ; elle attendait le train. Les vaches adorent regarder les trains passer. Et puis, sincèrement, comment demander des réflexions culinaires à quelqu’un qui se nourrit d’yeux ?

Des ris de veau….pour des bœufs. Gâchis.

Plat principal. Les fossettes de lorpem . Les joues de porc.

Allez, encore un poêlon qui baigne dans un jus marronâsse.  Et la traiteuse qui s’élève doucement au niveau de Delphine que tu te demandes si elle a un masque ou si elle s’est mordue la joue. Cocottes à tous les épisodes !

Dessert. Elle a quitté son esse pour une blague.  Poires caramélisées dans une verrine.

Delphine a vu la vierge. Elle n’est pas finie. Martine se sent seule, elle n’a pas compris la raison de la crise de rire général, elle pourrait même croire qu’ils se foutent de sa gueule. Sabotage du dessert. Inacceptable.

Excusez mais je n’avais plus trop envie de commenter ce désastre culturel.

Des pantins minables, sans excuse, tout juste bons à bouffer des conserves, avec le chef de file, le puant Patrick qui gagne cette semaine de nuls !

Enfin, pour rester positif, cette semaine doit dépasser la ferme des célébrités et doit rejoindre l’île de la tentation, enfin, j’imagine, je suis un inconditionnel du loft. Je déconne.

Semaine à effacer !

Au secours ils ont quitté le mur !

16 réflexions au sujet de « UN DÎNER PRESQUE PARFAIT FAUX CULS ET NULS A DEAUVILLE ! »

  1. Si Martine nous avait invités, nous aurions savouré sa cocotte à l’andouille à l’apéro , ses ris de veau (j’en raffoooooole …!), ses joues de porc , son dessert appétissant …!

    Mais voilà , ses invités étaient des gougnafiers (pas certaine de l’orthographe !) qui n’y connaissent rien en cuisine et qui ne sont jamais sortis de leur trou !!! Ils ne voulaient pas qu’elle gagne , alors ils ont noté au ras des pâquerettes !

    A Deauville , pourtant ,il me semble que M6 aurait pu trouver quelques gourmets !!!

  2. Résumé parfait de cette semaine de DPP plus nuls que ces candidats tu meurs,quand a Martine elle est peut être bonne cuisinière mais ce qu’elle a fait pour son dîner sur qu’elle ne gagnait pas trop spécial pour être apprécié par tout le monde sans parler des clowns qui étaient a sa table,avec une boucherie elle pouvait choisir d’autres viandes.
    Je me demande si les gens savent encore cuisiner,lorsque l’ont vois tout ce qu’ont peu faire c’est toujours les mêmes trucs qui reviennent.
    Bonne journée Riton et a la semaine prochaine pour d’autres comms.

  3. Pourquoi, se gênerait-on ton, ton ? ….

    Ploucs à tous les étages…
    Andouilles à tous les étages…..en commençant par le gagnant…plus faux cul tu meurs..: » Le ris de veau est un mets de choix…j’adore… » sanctionné par un 6 en cuisine…
    En continuant, par celle qui minaude…qui pensait trouver un mari…..

    Et ne parlons pas de la vache normande…plus vulgaire…tu meurs ( une deuxième fois..)..
    Si les yeux de Martine, hier soir, avaient été des révolvèrs, je pense qu’ils auraient été tous morts avant la fin du dîner..

    Et puis je crois que je les aurai foutu à la porte….tellement ils ont été mal élevés, avec leur fou rire……….
    Néanmoins; le repas d’hier soir, bien que bien cuisiné, n’était pas époustouflant ….Et puis ras le bol des cocottes….surtout présentées, dans une assiette où déjà un jus insipide. baigne….

    Je me suis régalée avec ce texte…Riton tu nous venges des UDPP morbides et sans intérêt…depuis quelques semaines

    PS/ Allo quoi,? M6, tu n’es pas capable de sélectionner des candidats qui savent cuisiner, et qui nous font saliver.. Mais .allo quoi…

  4. Plus c’est mauvais, plus Riton excelle, ça se vérifie encore cette semaine. On en arriverait presque à éprouver de la détestation envers ces personnes que nous ne connaissons pas, que nous aurons oubliées demain, tellement elles se sont montrées détestables. Delphine, « le » cas, vulgaire, sotte, prétentieuse, mais surtout l’abominable Patrick dont les yeux lançaient des éclairs de méchancetés lors de la découverte des notes. Des gens comme lui pourraient devenir dangereux, s’ils en avaient la possibilité. Se prostituer à ce point pour mille euros, je ne parviens pas à y croire.

    la semaine prochaine, Norbert, qui ne vient pas incognito, je suppose. Il est prêt à tout aussi, lui.

  5. Je ne regarde plus depuis bientôt 3 ans excepté de temps en temps par accident … et ça ne m’encourage guère, mais au moins je me régale de tes résumés et ton sens de la formule.

    « un rire à décalaminer un moteur encrassé » …. mais où vas-tu chercher tout çà ?

    1. Ah oui Saca….le subjonctif imparfait…..Waouuuuuu

      que je décalaminasse
      que tu décalaminasses
      qu’il décalaminât
      que nous décalaminassions
      que vous décalaminassiez
      qu’ils décalaminassent

      J’en transpire °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

      1. Toujours bien résumé,Delphine,l’idiote de la semaine les autres ploucs pas mieux,Martine bien mais seule,une chose à faire qu’ils aillent
        sur le mur des c….il y a encore de la place!!!!

  6. Bravo Riton, un post qui « veau » le détour…. », et un détour pour l’émission…!

    Mais à Deauville, au moins les candidats ne nous ont pas fait une « plancha »…je rigole… mais quel festival !

    Tiens, je ne savais pas, que nous avions un ami en commun, ce cher Sigmund….?!

    Bon samedi les zamis.

  7. Plouf

    J’espère que Val a ouvert ses oubliettes…..pas pour une, pas pour deux, au moins pour trois….une charrette…et plouf dans les oubliettes du château…et le rire sardonique de Delphine va résonner dans toute la contrée…

    Bravo Nouette, tu sais conjuguer…

  8. Je viens d’ aller vérifier si la grille des zoubliettes étaient bien fermée… .
    Ouf.
    Et je passe juste laisser une petite bise du soir… .
    À demain… .

  9. 8 heures, les cloches sonnent, les placard s’ouvrent, petit déjeuner tout chaud pour se réchauffer… 2° dans le jardin… on garde le sourire.

    Pif gadget a gagné. Semaine à pleurer, mais merci Riton..!
    Post excellent pour résumer cette pitoyable semaine.

    Bon dimanche, bises fraîches.

  10. Pas chaud, pas chaud, vingt cinq degrés mercredi et jeudi, à peine cinq ce matin. Heureusement qu’il a du bois et une cheminée qui carbure.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.