Jeudi, Lamia, qui veut étonner. Ah, une revisitation.

En cuisine, avec son nouveau rouleau, qui a encore l’étiquette. Donc, un peu de cinéma, puisqu’en principe, elle ne doit pas en utiliser. Alors des olives ramenées du Maroc et du thon de Thonnie. Pourquoi, les olives italiennes elles sont pas bonnes ? Je déconne.

Décoration de table. Nappe taupe exotique, mais froissée. Belles assiettes, beaux verres mal placés. Une phalaenopsis sur feuille d’anthurium au centre. Petite cuillère à gauche, pas de couverts à poisson. Ne me dites pas que c’est classe….

Lydie avec un nouveau haut, mais le même foulard. Dominique déguisée, et tatouée. Thierry en baroudeur du bar du commerce façon Laurence des radis. Fred cadré sans uniforme.

Avez-vous remarqué les petites rides qui se dessinent sur le nez de Lydie, lorsqu’elle sourit ? Par contre, il manque un je ne sais quoi, sur le visage de Dominique, pour une invitation à la …son petit air sérieux…. la coiffure…c’est le hic !

Thierry y va de sa critique, habituelle, maintenant.

Animation. Blind test sur des objets rapportés de voyages, comme elle dit. Curieux comme intitulé. Il faut trouver un pays en le dessinant. Scolaire ! Puis avec les odeurs. Dominique a de l’odorat, elle a trouvé la vanille.   Whouaaaah ! Et le curry…..introuvable venant d’ …du Maroc…..Whouaaaah. Que des ténors !  Puis, enfin, avec le toucher. Il faut trouver New-York avec la statue de la liberté, putain hachement difficile. Puis la Chine, surtout pour Lydie qui manipule cette statue asiatique aux airs phalliques avec des tâtonnements qui semblent des caresses et donnent un air d’excitation à ce chibre de bois qui ne m’en laisserait pas, devenu god dans des mains angéliques et phallus dans d’autres plus libidineuses.

Ah, Thierry voulait rester au Maroc !

Entrée revisitée, sa jine en pyramide. Une salade aux fines herbes.

L’orchidée se casse.

Plat principal. Encore des cages pyramidales. Du broutard qui est du veau, oui, oui, Domi.

Thierry n’est pas à jeun, mais il n’aime pas les pruneaux….

Oh, Lamia a des taches sur la robe. Des bougnettes comme disait ma grand-mère. Viens, j’ai du K2r…….

Dessert. Bon, bof… sans plus. Croustillant fragile, pétales de rose inutiles même pour la déco, trop téléphoné, pas de quoi s’extasier, bon, il y a le goût d’amande, mais…..

Des bricks, en apéritif, en entrée et pour le dessert mais tout le monde a trouvé ça normal.

La table épurée, en d’autres soirs, eut fait hurler et là, seul Thierry râla, balançant un cinq.

Pour moi le repas de Thierry était de loin le plus élaboré, mais quel mauvais joueur, c’est le chaînon chiant, le maillon pinailleur.

L’hôtesse est charmante, agréable. Un bon repas entre amis, bien réalisé, bien présenté, mais pas de quoi en faire un opéra !

Je ne suis pas laissé emporter par sa gentillesse, ni par sa maison, comme les candidats trop influençables, et j’ai même préféré le dîner du véto de la semaine dernière, beaucoup plus créatif !

Des bricks, des bricks et des bricks, des filos de contrefaçon. Là aussi en d’autres soirs nous aurions pu assister à une levée de boucliers, mais autres temps autres mœurs.

Enfin on en arrive à souhaiter la victoire de Lamia, qui ne le méritait pas, pour empêcher le piètre Thierry de gagner, mais le perdant est la cuisine, car je le répète, ce soir tout n’était que de la poudre aux yeux……. mais ils sont tellement gentils, et elle a tellement de beaux yeux !

Et la porte sous verre est tellement ahhhh !