Une opposition classique !

Les faits : Deux hommes ont brûlé un exemplaire du Coran lundi dernier, devant le Parlement à Stockholm, au cours d’un rassemblement similaire à de précédents évènements ayant provoqué une crise diplomatique entre la Suède et le monde musulman. Sourire narquois aux lèvres, Salwan Momika, un réfugié irakien de 37 ans, et Salwan Najem ont piétiné un exemplaire du Coran avant d’y mettre le feu, comme ils l’avaient fait fin juin devant la plus grande mosquée de la capitale suédoise.

Gamineries……liberté d’expression…. Provocation…..rien n’est grave, cela n’engage que des superstitions.

Depuis la naissance de la première religion du livre et ensuite de ses demi-sœurs Copies et Plagiats, les guerres des religions ont séparé les hommes.

Bien sûr d’autres religions existaient bien avant et il est évident qu’elles ont servi de socle et de terreau à celles du livre qui les ont copiées pour en faire, chacune d’elle à son tour, une histoire à sa sauce pour démontrer qu’elle était la seule et la vraie . La meilleure définition justificative étant qu’elles étaient des religions, et les autres, des sectes…..ce qui pourtant est exactement la même confiture.

Définition de sacré :

Sacré : Qui appartient au domaine séparé, intangible et inviolable du religieux et qui doit inspirer crainte et respect.

Oui mais si le sacré est réservé à un domaine particulier, celui du religieux, pour les autres, il reste du domaine du profane, c’est à dire de celui qui est en dehors de cette croyance.

La notion de sacré est donc relative, tout comme celle d’un dieu.

Définition de laïque : Indépendant des organisations religieuses

Profanation : action de souiller des objets ou des lieux sacrés .

Ne peut donc être profané que ce qui a de la valeur pour la religion concernée.

Ne peut être un profanateur que celui pour qui un objet a la valeur de sacré, sinon cela n’est que de la détérioration .

Le hic est que les religions considèrent que toutes leurs valeurs sacrées doivent également l’être pour le monde profane .

La provocation est là pour envenimer les choses et elle existe des deux côtés.

Il faudrait au préalable faire la différence entre la loi d’un état et celle de la religion en soulignant que cette dernière ne peut pas être prioritaire dans un état laïque ou dans celui d’une confession différente.

Je voudrais donc revenir sur toutes ces histoires banales autant que stupides qui débordent dans l’actualité . Brûler un livre ne peut pas être de la profanation tout au plus de la provocation à l’encontre de ceux qui se sentent concernés et aucune représailles violentes ne peut être justifiées contre des biens ou des personnes. Un livre aussi important qu’il soit n’est qu’un amalgame de feuilles sur lesquelles sont inscrit des mots, rien de plus, c’est également un problème de liberté d’expression entre une personne vivante et un objet inanimé même si la démarche est stupide puisqu’elle n’est justifiée que sur des conjectures …

J’avais un copain qui était fier de me dire qu’il s’était fait débaptiser et devant mon rire narquois m’avait demandé des explications sur mon comportement.

Alors je lui ai expliqué que le baptême n’était qu’un geste symbolique et qu’il n’avait que l’importance qu’on lui conférait si on l’acceptait comme tel…on n’était pas brûlé au fer rouge et se faire débaptiser était en quelque sorte croire que cette flotte sur la tête avait l’importance qu’il lui refusait. Donc en se faisant débaptiser il acceptait la valeur spirituelle d’ un signe dont il se moquait.

Brûler un objet de culte d’une religion, un drapeau, un image est aussi stupide que de réagir avec violence pour se venger puisque le premier accomplit un geste inutile auquel il ne croit pas . Quand aux croyants ils doivent être assez intelligents pour comprendre que de tels actes ne sont que du vent pour leur dieu qui justement l’a crée.

Ce sera toujours le problème d’une croyance aveugle à une abstraction inexistante dont des guignols qui s’autoproclament des prophètes veulent imposer leur loi au moyen d’une foi aveugle et sans fondement attesté, soutenue par des superstitions de maternelle en utilisant la force pour justifier des actes complètement absurdes !